Utilisateur:Famillecharpy/Brouillon

Jean Denis
Naissance
Champniers-et-Reilhac
Décès (à 77 ans)
Paris
NationalitéFrançais
Activité principale
Aviateur, pilote pour l'aéropostale
Autres activités

Jean Denis, né à Champniers-et-Reilhac (Dordogne) le et mort le à Paris, est un peintre et aviateur français, pionnier de l'Aéropostale. Il a totalisé 8250 heures de vol sur 37 types d'appareils, tout au long de sa carrière.

Biographie

Première guerre mondiale

Soldat incorporé au 146e régiment d'infanterie en garnison à Toul (Meurthe-et-Moselle), le 28 novembre 1913[1], il fait la plus grande partie de la guerre dans les tranchées.

Il est ensuite affecté au 1er Groupe d'Aviation, le 23 décembre 1917 et intègre l'école de pilotage d'Istres, près de Marignane. Il y obtient son brevet de Pilote Militaire le 25 avril 1918.

Le 17 juillet 1918, il est affecté au G.D.E. (Division Nieuport), puis à la Division Breguet le 4 août et à la 12e Escadrille BR.120 le 18 octobre, comme sergent-pilote. Il effectue les derniers bombardements (7) de jour avec cette escadrille, la veille de l'Armistice, à Marienbourg en Belgique. Il est démobilisé en août 1919.

Blessé deux fois au cours de la guerre 14-18, Jean Denis est récompensé par la Croix de Guerre, avec deux citations, l'une dans l'Infanterie, l'autre à l'Ordre de l'Escadrille 12 du 11 novembre 1918.

"Sous-officier d'un grand sang-froid et d'une grande bravoure. S'est très bien comporté dans toutes les affaires, notamment dans les derniers engagements, en particulier le 8 juillet 1916."

"Pilote brave et adroit ; depuis son arrivée à l'escadrille a pris part à toutes les expéditions au cours desquelles il s'est fait remarquer par son courage et son sang-froid. A bombardé deux fois le 3 novembre 1918 des rassemblements ennemis."

Pilote de ligne

Compagnie Latécoère

Il est engagé comme pilote aux Lignes aériennes Latécoère, le 14 mars 1921, sur la ligne Toulouse-Casablanca, puis sur Casablanca-Oran.

Suite au vol d'exploration de 1923 de la mission Roig, Delrieu, Hamm, Cueille, Bonnord, Lefroit[2], il ouvre la ligne Casablanca-Dakar sur un Breguet XIV, avec André Dubourdieu et Léopold Gourp, début mai 1925.

Il quitte la Compagnie Latécoère suite à un désaccord avec Didier Daurat quant à la prise de risques des pilotes[3]. Il dira dans ses mémoires :

"J'ai vu arriver à la Compagnie Latécoère : Mermoz, Saint Exupéry, Lécrivain qui fut mon coéquipier et beaucoup d'autres moins connus morts ou vivants encore. Comme dit le proverbe arabe : "Mieux vaut un âne vivant qu'un grand homme mort". Ainsi ma famille préfère-t-elle (et moi avec elle) un âne (l'âne que je suis) qu'un grand homme mort que j'aurai pu être, et dont vous auriez le souvenir, ce qui vous ferait une belle jambe. Deo gratia.

Air Union

Il entre à Air Union sur la ligne Paris-Londres, le 1er mars 1926, puis inaugure les lignes Paris-Lyon-Marseille et Lyon-Genève[4].

En 1928, il est chargé comme chef-pilote d'Air Transport, petite affaire dans le sein de Air Union, dont Philippe Level est l'administrateur.

S.T.A.R.

Il quitte Air Union le 1er mars 1930 pour intégrer la S.T.A.R.(Société de Transports Aériens Rapides) comme chef-pilote. Il y inaugure les lignes Paris-Lausanne, Deauville, Dinard et Cannes.

Air Orient

Il entre à la compagnie Air Orient le 15 octobre 1932, sur la ligne Paris-Saïgon-Hanoï.

Air France

En 1933, il est rappelé en France au moment de la fusion des compagnies sous le nom d'Air France. L'année suivante, il est envoyé en mission à l'Aéro-Portuguesa au Portugal, pour inaugurer la ligne Lisbonne-Tanger-Casablanca.

En 1939, il est détaché d'Air France en mission à l'Irak Petroleum Company, le long du pipe-line Tripoli en Syrie à Kirkouk.

L'arrivée de la guerre en septembre 1939 l'empêche d'ouvrir la ligne Beyrouth-Le Caire et il est affecté à la 39e Escadrille à Damas (Syrie), comme sous-lieutenant pilote.

Il est remis à la disposition d'Air France en mai 1940 et démobilisé après l'armistice de 1940.

Artiste-peintre

Les sujets de ses peintures se rapportent aux paysages et visages qu'il découvrent lors de ses escales, au Maroc, en Espagne, en France ou en Orient. Aussi avait-il l'habitude de dire, "une fois l'avion posé" et "ayant accompli son devoir de pilote", que le peintre pouvait reprendre le dessus.

Oeuvres

Il a dessiné les insignes et la tenue d'uniforme des pilotes d'Air Union[5].

Il a dessiné le logo d'Air Orient, qui deviendra plus tard le logo d'Air France.

Anecdotes

Citations

Distinctions

Publications

Jean Denis, Aérodromes inconnus, ermitages sans nom : souvenirs d'un peintre pilote de ligne, 1959[7].

Gaston Vedel, Le pilote oublié, Gallimard, préface de Joseph Kessel, 1976.

Revue ICARE, numéro 213, spécial "Air Union"

Notes et références

Articles connexes

Liens externes

http://postale.free.fr/aeropostale/jean-denis/jean_denis_pilote_artiste-peintre-aeropostale-1921-1926.html

http://remb.free.fr/dossier/lespilotes.htmhttp://chezpeps.free.fr/henri/html/liste_des_membres_pionniers_aeropostale.html

http://www.memoire-aeropostale.com/fran%C3%A7ais/histoire-de-l-a%C3%A9ropostale/andr%C3%A9-dubourdieu/