Varenguebec
Varenguebec est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 336 habitants[Note 1].
Varenguebec | |
L'église Saint-Martin. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Coutances |
Intercommunalité | Communauté de communes Côte Ouest Centre Manche |
Maire Mandat | Évelyne Melain 2020-2026 |
Code postal | 50250 |
Code commune | 50617 |
Démographie | |
Population municipale | 336 hab. (2021 ) |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 20′ 19″ nord, 1° 29′ 53″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 131 m |
Superficie | 21,19 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Créances |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 968 mm, avec 14,8 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont à 20 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 890,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Varenguebec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,6 %), forêts (36 %), zones humides intérieures (10,9 %), prairies (10,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Warenguebech en 1185, Varenguebec vers 1280[14].
Du norrois bekkr « ruisseau »[14] et de l'adjectif norrois *vrangr « courbe » d'où le sens global de « ruisseau sinueux »[15].
Histoire
André Davy signale la présence d'un dolmen sur le territoire communal[16] (pierre du Blanc-Rocher) ?
Au XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur de La Haye[17]. La seigneurie formait une baronnie relevant du comté de Mortain. Le titre de connétable de Normandie était attaché à cette baronnie qui a été la possession de puissant seigneurs notamment sous le règne de Guillaume le Conquérant[18].
Depuis le Moyen Âge s'y tenait une foire annuelle dite de la Saint-Michel[19].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2021, la commune comptait 336 habitants[Note 3], en augmentation de 5,66 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Lieux et monuments
- Manoir des Flories ou des Florys, datant du XVIe siècle pour sa partie la plus ancienne, avec communs, chapelle et tour d'angle. En 1979-1980, Jean Prat y tourna des scènes du film L'Ensorcelée d'après le roman de Barbey d'Aurevilly[28].
- Motte castrale au lieu-dit l'Andruerie, à l'est et en bordure du bois de Limors, assez loin du château[29]. Cette motte en tronc de cône, qui relevait du fief de La Haye, nommé la Butte Bertrand, ancien tumulus ou peut-être emplacement du château, appelée aujourd'hui le Montenio par les habitants du hameau voisin a été éventrée au XIXe siècle par des chercheurs de trésor. Elle est située en bordure d'un ruisseau qui alimente un peu plus au nord la rivière l'Ouve. Très ramassée, elle mesure une dizaine de mètres de haut, et a à peu près dix-huit mètres de diamètre au sommet. Elle est entièrement entourée d'un fossé de deux mètres de large et de un mètre cinquante de profondeur. Sa basse-cour peu visible sur le terrain, en raison du parcellaire d'une part et du bois d'autre part, semble se développer au sud-ouest[30].
- Ancien château médiéval à la Bocagerie dont il ne subsiste que les cachots
- Église Saint-Martin des XIVe, XVe, XVIIIe – XIXe siècles. L'édifice d'origine du XVe a été refaite, notamment au XIXe siècle. Elle abrite une Vierge à l'Enfant du XVe classée au titre objet aux monuments historiques[31] ainsi que des fonts baptismaux du XVIIIe, un maître-autel du XXe et une verrière du XXe de A. Vigneron et J. Lebreton[28].
- Mont Étenclin. Il fut jusqu'au XVIIe siècle un lieu de sorcellerie et où au Blanc Rocher on célébrait des messes noires[28].
- Pour mémoire
Sur son territoire se dressait l'ancien prieuré de femmes (XIIe siècle) Saint-Michel-du-Bosc, fondée vers 1130 (en 1153 ?) par Richard de la Haye du Puits et sa femme Mathilde, avant d'être le nom d'un manoir situé à Lithaire[32], et l'abbaye de Blanchelande située aujourd'hui sur Neufmesnil dépendait avant la Révolution de Varanguebec.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
- François Énault (Varenguebec, 1869 -1918 ), poète, écrivain, dessinateur, peintre et caricaturiste politique[33].
Voir aussi
Bibliographie
- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 260.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 663.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Résumé statistique de Varenguebec sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)