Lieux-dits et écarts : la Bachellerie, Baratte, le Barry, la Bellevue, le Bois de Dore, la Borie, la Bosdonie, le Bouchet, Boulamoy, le Bourg, Capartel, Champciaux, Chassaignes Basses, Chassaignes Hautes, Chouvel, Coisse, Collanges, le Colombier, la Combe, Combres, Cours, Croches, Dolore, l'Épisse, Féraudet, Fouilloux, la Fontaine de Cayolle, les Gardettes, les Grivoux, Issandolangettes, les Layes, Loumas, le Marin, les Merleyres, Mons (château de), Montis, Moranges, Morangette, Motterie, la Naute, l'Olme, les Plaines, le Poyet (à cheval sur la commune de Novacelles), les Prairies, Ricoux, la Robertie, la Roche, Sarras, le Solier, Terreneyre, la Tuilerie, le Vachage, Vaureilles, le Vignal, la Ville, Vivic[Note 1].
Le graben d'Ambert-Arlanc est un fossé d'effondrement du Massif central qui fait partie d'un système plus vaste, le rift ouest-européen, ensemble de grabens qui traverse l'Europe occidentale. Ces fossés orientés SSO-NNE se sont formés durant le Cénozoïque à l'avant de la chaîne alpine qui est spatialement et temporellement connectée au rift, une grande partie des grabens étant disposés concentriquement autour du front alpin. Au cours de ce rifting lent, les trois grands fossés parallèles du Massif central (le fossé de la Limagne, le fossé de Roanne-Montbrison et le fossé de la Bresse) et le bassin d'Arlanc sont envahis par un lac alimenté par un système d'écoulement fluviatile ou torrentiel d'escarpements de failles bordières[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 808 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ambert », sur la commune d'Ambert à 15 km à vol d'oiseau[7], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Arlanc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambert, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Le bassin de vie d'Arlanc s'étend sur dix-huit communes, dont onze sont dans le département du Puy-de-Dôme (jusqu'à Marsac-en-Livradois) et sept dans le département de la Haute-Loire (dont La Chaise-Dieu)[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,9 %), prairies (32,8 %), forêts (28,2 %), zones urbanisées (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2016, la commune comptait 1 354 logements, contre 1 316 en 2007. Parmi ces logements, 61,2 % étaient des résidences principales, 21,2 % des résidences secondaires et 17,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 85,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 14,6 % des appartements[INS 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 70,7 %, en hausse sensible par rapport à 2011 (69,9 %). La part de logements HLM loués vides était de 4,6 % (contre 4,2 %)[INS 2].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
En 1854, Arlanc n'avait pas encore l'eau courante. L'une des causes de l'épidémie de choléra de 1849 était la pollution de l'eau des pluies de la ville. Claude-Achille Chassaigne (1823-1895, maire d'Arlanc du à 1878, puis de 1884 à 1888) se consacrera à cette vaste affaire, il fera voter des crédits et rechercher des sources. Les choses cependant traineront en longueur, puis arrivera la guerre de 1870 qui grèvera lourdement le budget de la mairie. Ce n'est qu'en 1878 que la réception des travaux pour l'eau courante aura enfin lieu.
Attaque retentissante de la gendarmerie d’Arlanc (Puy-de-Dôme) le 2 juin 1943, lorsque le maquis vient délivrer plusieurs réfractaires arrêtés, au prix de plusieurs morts des deux côtés[19].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Ambert, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[20].
Le conseil municipal d'Arlanc, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[23], pour un mandat de six ans renouvelable[24]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[25]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 53,30 %, se répartissant en : quinze sièges pour la liste du maire sortant Jean Savinel et quatre pour la liste de Valérie Prunier[26].
Les quatre sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Ambert Livradois Forez se répartissent en : trois sièges pour la liste de Jean Savinel et un siège pour la liste de Valérie Prunier[26].
Jean Savinel s'est représenté aux élections municipales de 2014 sur l'unique liste. 57,77 % des électeurs (soit 792 sur 1 371 inscrits) ont voté[30].
Aux élections départementales de 2015, dans le canton d'Ambert, le binôme Valérie Prunier - Michel Sauvade, élu dans le canton, a recueilli 57,63 % des suffrages exprimés. 53,97 % des électeurs ont voté au second tour[31].
Les élèves commencent leur scolarité à l'école primaire (maternelle et élémentaire) de la commune. Ils la poursuivent au collège Jean-Auguste-Senèze[A 2],[32] puis au lycée Blaise-Pascal d'Ambert pour les filières générales, ou à Thiers pour les filières technologiques STI2D (au lycée Jean-Zay) et STMG (au lycée Montdory)[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2021, la commune comptait 1 792 habitants[Note 5], en diminution de 6,03 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,3 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 873 hommes pour 981 femmes, soit un taux de 52,91 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,8
90 ou +
5,4
9,0
75-89 ans
15,1
23,2
60-74 ans
21,7
22,1
45-59 ans
19,8
16,6
30-44 ans
13,7
12,2
15-29 ans
10,9
15,1
0-14 ans
13,4
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2020 en pourcentage[40]
En 2016, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 1 123 personnes, parmi lesquelles on comptait 73,6 % d'actifs dont 62,7 % ayant un emploi et 10,9 % de chômeurs[INS 3].
On comptait 908 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 708, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 128,3 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[INS 4].
578 des 708 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 81,6 %) sont des salariés[INS 5]. 54,8 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[INS 6].
Au , Arlanc comptait 113 entreprises : 14 dans l'industrie, 28 dans la construction, 33 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 14 dans les services aux entreprises et 24 dans les services aux particuliers[INS 7].
En outre, elle comptait 134 établissements[INS 8].
Au , la commune comptait deux hôtels (un classé deux étoiles de sept chambres et un autre non classé de neuf chambres)[INS 9] ; un camping deux étoiles avec 59 emplacements[INS 10], ainsi qu'un village vacances ou une maison familiale de 60 places lit[INS 11].
Le château de Mons, dont les fondations datent du Moyen Âge (1049), a été reconstruit au XVIIe siècle puis rénové au XIXe siècle. Cette vaste demeure décorée dans le style italien est actuellement ouverte à la visite. Les propriétaires y présentent une collection d'estampes du XVe au XVIIIe siècle sous une forme pédagogique qui met en avant cet art majeur. Exposition permanente exceptionnelle de 120 « vues d'optique »[42] et de l'instrument permettant de les visualiser : le zograscope[43]. Inscrit MH.
Jardin pour la Terre. Jardin de plus de six hectares, en forme de planisphère, le Jardin pour la terre permet d'effectuer un véritable tour du monde sur les traces des grands explorateurs. 2 000 variétés et 700 espèces de plantes sont restituées sur leur continent d'origine.
Musée de la dentelle à la main, dans les caves voûtées de l'hôtel de ville.
Jacques de Tournon, seigneur d'Arlanc, frère du cardinal de Tournon, fut page de François Ier.
François Vignon (ca 1549-ca 1624), conseiller et secrétaire de la chambre du Roi et de la Reine mère, lieutenant général au bailliage et mandement d'Arlanc.
Antoinette Micolon est née le au château des Escures, paroisse de Monestier, près d'Ambert. D'une ancienne bourgeoisie d'Ambert (riche famille de papetiers), elle se fit religieuse sous le nom de sœur Colombe du Saint Esprit. En 1614, la mère Antoinette Micolon fonde le monastère d’Ambert et l’agrège à l’Ordre des Ursulines. Comme toutes les maisons d’Ursulines en France, il est voué uniquement à l’éducation des jeunes filles. Elle contribua également à la fondation de ceux de Clermont, d'Arlanc, de Tulle, de Beaulieu, d'Espalion. Elle est connue comme la Première Ursuline d'Auvergne. Elle est morte au couvent des ursulines d'Arlanc. Elle fut réputée sainte en 1659. Ouvrage publié par la mère Micolon : Exercice quotidien contenant la manière et la méthode de faire toutes les choses spirituelles (Tulle, 1626, in12).
Pierre Boyer, né le à Arlanc, mort le à Vincennes ; oratorien, auteur janséniste, figure charismatique des Appelans et Convultionnaires hostiles à la bulle Unigenitus de 1713.
Toussaint Bravard (1808-1871), homme politique, député à l'Assemblée Constituante pour le Puy-de-Dôme.
Pierre-Jean Sabaterie (1855-1930), maire d'Arlanc, député (1902-1909) puis sénateur (1909-1930) du Puy-de-Dôme.
Maurice Faucon (1858-1907), poète.
Antoine Jarleton a, aux alentours de 1925, été agent voyer à Arlanc et a alors fait la première adduction d'eau. Il a ensuite été maire adjoint d'Arlanc dans les années 1950 et a entre autres réalisé le plan d'eau.
Le blason actuel d'Arlanc, fut attribué à la communauté des marchands de la ville, sous Louis XIV, en 1696, par une commission royale qui imposait de façon systématique des armoiries lorsque les confréries en étaient dépourvues. C'était une autre manière déguisée de faire rentrer de l'or dans les caisses du trésor royal. Il se blasonne ainsi : « Gironné d'azur et d'or ». Pour apporter quelques précisions supplémentaires, le gironné est une découpe, en huit parties triangulaires égales entre elles, à émaux alternés. Le motif en demi-cercle qui orne la partie supérieure du blason signifie qu'une partie de la ville d'Arlanc était fortifiée[49]. Le statut officiel du blason reste à déterminer.