Élections municipales françaises de 2014

Scrutin permettant l'élection des conseils municipaux français

Élections municipales françaises de 2014

(1er tour)

(2d tour)
Type d’électionÉlections municipales
Postes à élire526 341 conseillers municipaux
Corps électoral et résultats
Population66 000 000
Inscrits45 773 248
Votants au 1er tour29 088 710
63,55 % en diminution 3
Votes exprimés au 1er tour94,51 %
Votes nuls au 1er tour5,49 %
Votants au 2d tour11 393 554
62,13 %
Votes exprimés au 2d tour96,43 %
Votes nuls au 2d tour3,57 %
Résultats dans les villes de France métropolitaine de plus de 10 000 habitants, selon les nuances définies par le ministère de l'Intérieur[1].
Carte
Les plus grands cercles correspondent aux villes de plus de 100 000 habitants, les cercles moyens aux villes entre 30 000 et 100 000 habitants, les plus petits aux villes entre 10 000 et 30 000 habitants. En raison de leur mode de scrutin particulier, les villes de Paris, Lyon et Marseille ne sont pas représentées.

Les élections municipales françaises de 2014 ont lieu les et pour le renouvellement des conseils municipaux des 36 681 communes françaises. Pour la première fois, les conseillers communautaires représentant les communes de plus de 1 000 habitants au sein des intercommunalités à fiscalité propre sont également élus en même temps et sur le même bulletin, alors que les représentants des communes de moins de 1 000 habitants sont déterminés par l'élection des maires et adjoints.

À l'issue du scrutin, la droite détient une majorité des villes de plus de 10 000 habitants : 572 contre 349 à la gauche. Ce scrutin est une défaite pour la gauche, qui perd 121 villes de plus de 15 000 habitants. L'extrême droite gagne 14 villes, un niveau jamais atteint sous la Ve République.

Modes de scrutin

Affiches électorales officielles des municipales de 2014 à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence).

Les élections municipales ont lieu tous les six ans dans l'ensemble des communes françaises.

Les dates du scrutin ont été fixées par un décret du [2] : le premier tour a lieu le dimanche et le second, dans les communes concernées, le dimanche . Ces dates ont été décalées de deux semaines par rapport à celles qui avaient été envisagées en raison des vacances scolaires de la zone A[3].

La loi du 17 mai 2013 a modifié le mode de scrutin : le seuil d'application du scrutin majoritaire a été abaissé et celui-ci ne concerne plus que les communes de moins de 1 000 habitants (au lieu de 3 500 auparavant)[4]. Cette réforme a notamment pour objet d'imposer le respect des règles de parité entre femmes et hommes dans les 6 659 communes dont la population est comprise entre 1 000 et 3 500 habitants[5] : « alors que les femmes représentent 48,5 % des conseillers municipaux dans les communes de 3 500 habitants et plus à l’heure actuelle, elles ne sont que 32,5 % dans les communes de moins de 3 500 habitants. Avec le nouveau seuil, ce sont environ 10 000 femmes supplémentaires qui doivent faire leur entrée dans les instances communales, au moins dans les assemblées délibérantes[6] ». Elle vise également à favoriser la parité dans les intercommunalités[6].

De plus, les électeurs des communes de 1 000 habitants et plus élisent désormais sur le même bulletin de vote les représentants de la commune aux conseils des EPCI à fiscalité propre[7].

Communes

Le mode de scrutin (proportionnel ou majoritaire) et le nombre d'élus de chaque conseil municipal sont fixés par le nombre d'habitants de chaque commune au , les données utilisées devant, selon l'article R. 25-1 du code électoral, être les dernières authentifiées par décret et publiées au Journal officiel.

Afin de permettre aux communes et aux candidats de préparer les élections, l'INSEE communique aux mairies les chiffres de populations municipales dès [8],[9]. En 2013, une centaine de communes ont franchi le seuil de 1 000 habitants à la hausse et une vingtaine à la baisse[9].

Les modes de scrutin sont donc les suivants :

  • Communes de moins de 1 000 habitants : scrutin majoritaire plurinominal avec panachage. Au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits ; au second tour, la majorité relative suffit. Depuis la loi du , on ne peut plus être élu si l'on n'a pas préalablement fait acte de candidature[10].
  • Communes de 1 000 habitants et plus : scrutin proportionnel de liste avec prime majoritaire. Au premier tour, la liste qui remporte la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits remporte 50 % des sièges, le reste est réparti entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés ; si aucune liste n'obtient la majorité absolue, un second tour a lieu auquel peuvent se présenter les listes ayant réuni au moins 10 % des suffrages exprimés au premier tour (les listes ayant obtenu au moins 5 % peuvent fusionner avec une liste qualifiée pour le second tour). Au second tour, la liste arrivée en tête obtient 50 % des sièges et le reste est réparti entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 %. En application de la loi de 2007 sur la parité[11], les listes doivent être composées alternativement d'un candidat de chaque sexe.
  • Paris, Marseille et Lyon : le scrutin a lieu dans chacun des arrondissements (secteurs à Marseille) de la même manière que dans les communes de plus de 1 000 habitants. Dans chaque arrondissement (ou secteur), environ le tiers des élus siègent également au conseil municipal.

Le nombre de membres devant former le conseil municipal est déterminé en fonction de la population municipale légale au [12] et a été abaissé par la loi du loi du pour les plus petites communes (moins de 1000habitants) de neuf à sept conseillers municipaux[13] :

Sièges au conseil municipal
Nombre d'habitants<0100<0500<010500<020500<030500<050000<0100000<0200000<0300000<0400000<0500000
Conseillers municipaux711151923272933353943
Nombre d'habitants< 60 000< 80 000< 100 000< 150 000< 200 000< 250 000< 300 000> 300 000ToulouseLyonMarseilleParis
Conseillers municipaux45495355596165697173101163
Élection des maires et adjoints

Dans toutes les communes, le maire et les maires-adjoints sont élus au scrutin secret parmi les conseillers municipaux, au cours de la première réunion du conseil municipal, alors présidé par son doyen d'âge, et qui doit se tenir de plein droit entre le vendredi et le dimanche qui suit l'élection complète du conseil[14],[15]. Les deux premiers tours se font à la majorité absolue et le 3e tour, si nécessaire, se fait à la majorité relative. Le conseil municipal doit être convoqué par le maire sortant trois jours francs avant sa réunion, quel que soit le nombre d'habitants de la commune.

Intercommunalités

Exemple de bulletin de vote dans la commune de Gignac-la-Nerthe : à gauche, les candidats pour le conseil municipal de la commune et, à droite, les candidats pour le conseil communautaire de Marseille Provence Métropole.

À compter des élections municipales de 2014, les délégués des communes de 1 000 habitants et plus au sein du conseil des communautés de communes, des communautés d'agglomération, des communautés urbaines et des métropoles sont élus lors des élections municipales.

Chaque commune est représentée au conseil communautaire par un nombre de représentants tenant compte de sa population défini aux articles L. 5211-6-1 et L. 5211-6-2 du code général des collectivités territoriales[16] :

  • commune de moins de 1 000 habitants : les représentants de la commune au conseil communautaire sont les membres du conseil municipal désignés dans l'ordre du tableau[17]. Il n'y a donc pas d'élection directe de leurs représentants au conseil de l'intercommunalité dont elles sont membres, mais, en fonction du nombre de représentants attribués à la commune, le maire, des maires-adjoints et éventuellement des conseillers municipaux sont de droit membres du conseil communautaire ;
  • commune de plus de 1 000 habitants : les conseillers communautaires sont élus lors des élections municipales, en même temps et sur la même liste de candidats que les conseillers municipaux. Les bulletins de vote de ces communes comprennent, dans leur partie gauche, la liste des candidats au conseil municipal, et, dans la partie droite, la liste des candidats au conseil communautaire[18].

En revanche, les représentants des communes dans les EPCI sans fiscalité propre (syndicat intercommunal à vocation unique, syndicat mixte, syndicat intercommunal à vocations multiples), ainsi que les syndicats d'agglomération nouvelle, continuent d'être élus par chacun des conseils municipaux concernés, comme c'était le cas avant 2014 pour toutes les intercommunalités.

Candidatures

L'ensemble des informations concernant les listes et les candidats de cette élection municipale 2014, pour l'ensemble des communes de France, est publié sur un site officiel du ministère de l'Intérieur[1].

À la clôture des dépôts le à 18 h, 926 068 candidatures sont enregistrées[19]. Dans les 9 734 communes comportant, selon les données de population légales de 2011 entrées en vigueur au , 1 000 habitants ou plus, 21 186 listes ont été déposées. Pour le premier tour, 3 032 n'ont qu'une seule liste de candidats, 4 107 n'en ont que deux. Dans les deux cas, et sauf égalité parfaite en nombre de voix entre deux listes, les sièges de conseillers municipaux de ces 7 139 communes doivent être pourvus dès le premier tour. Parmi elles, 1 235 communes ont plus de 3 500 habitants, par comparaison, elles étaient, en 2008, 1 292 à ne présenter qu'une ou deux listes[20].

Communes sans candidats

Une seule commune de plus de 1 000 habitants, Gironde-sur-Dropt (Gironde)[19], n'a reçu aucune liste de candidats et 61 communes de moins de 1 000 habitants, parmi 26 930, n'ont aucune candidature[note 1]. Cette particularité, qui n'avait pas été observée lors du précédent scrutin[22], s'explique par plusieurs facteurs : les règles plus contraignantes pour les petites communes, notamment l'obligation de déclaration de candidature en préfecture ou en sous-préfecture deux semaines et demie avant le scrutin, ont compliqué la tâche d'éventuels candidats dans les 33 702 communes qui n'étaient jusqu'alors pas soumises à cette règle[23] ; l'ingratitude de la fonction de maire, mal rémunérée dans les petites communes mais engendrant malgré tout nombre de sollicitations et d'importantes responsabilités, provoque une crise de vocation[24] ; l'obligation de parité, étendue aux communes entre 1 000 et 3 500 habitants, rend plus difficile la constitution de listes.

Dans ce cas, le premier tour est annulé dans ces localités, mais de nouvelles candidatures peuvent se déclarer pour le second tour, qui se déroule normalement. En effet, si, à Gironde-sur-Dropt, l'obligation de déclaration pour le deuxième tour laisse une possibilité qu'une liste se forme avant le , la loi prévoit, dans les communes de moins de 1 000 habitants, s'il y a moins de candidats que de sièges à pourvoir, la possibilité de nouvelles candidatures[25]. Dans le cas contraire, une délégation spéciale est mise en place par la préfecture, chargée de gérer les affaires courantes, à savoir, selon le Code général des collectivités territoriales, les « actes de pure administration conservatoire et urgente », à l'exclusion des affaires de finances ou de personnel non prévues au budget[26]. Elle est composée de trois membres (jusqu'à sept pour les villes de plus de 35 000 habitants), qui sont généralement des élus, d'anciens élus ou des fonctionnaires territoriaux. En cas d'absence persistante de candidats au terme d'un second scrutin, la préfecture peut ordonner la fusion de la commune avec une commune voisine[22].

Liste des communes de moins de 1 000 habitants sans candidature au premier tour[21]

Dans 57 de ces 62 communes, des candidatures ont été déposées pour le deuxième tour, ce qui rend possible la tenue du scrutin le dimanche . En revanche, cinq communes restent sans candidats, dont une de plus de 1 000 habitants. De nouvelles élections doivent se tenir avant le , date d'expiration du mandat temporaire de la délégation spéciale[27] :

Une autre commune du Lot, Carnac-Rouffiac, n'ayant élu qu'un seul conseiller municipal, est elle aussi administrée provisoirement par une délégation spéciale, dans l'attente d'élections éventuelles au mois de mai[28].

Ministres candidats

Dix-sept ministres du gouvernement de Jean-Marc Ayrault sur trente-huit sont candidats au premier tour de ces élections[29],[30]. Lors de la fusion des listes de gauche, certains membres du gouvernement se sont retirés[31].

Ministres du gouvernement Ayrault candidats aux élections municipales de 2014
MinistreMinistèreCommunePopulationListeÉtiquettePositionRésultat
Benguigui, Yamina Yamina BenguiguiFrancophonieParis (10e secteur)94 027Paris qui ose[32],[33]PS-PCF-PRG EELV4e/6eÉlue au conseil (majorité)[34]
Canfin, Pascal Pascal CanfinDéveloppementParis (12e secteur)144 402Vivre mieux à Paris[35]EELV29eRetiré au 2e tour
Carlotti, Marie-Arlette Marie-Arlette CarlottiHandicapés et exclusionMarseille (3e secteur)94 133Un nouveau cap pour les Marseillais[36]PS-EELV1reÉlue au conseil (opposition)[37]
Cuvillier, Frédéric Frédéric CuvillierTransport, mer, pêcheBoulogne-sur-Mer42 680J'aime Boulogne[38]PS-PCF-EELV1reÉlu maire[39],[40]
Delaunay, Michèle Michèle DelaunayPersonnes âgéesBordeaux239 399Un grand Bordeaux pour changer d'ère[41]PS-EELV2eÉlue au conseil (opposition)[42]
Duflot, Cécile Cécile DuflotLogementParis (11e secteur)154 647Vivre mieux à Paris[43]EELV33eRetirée au 2e tour
Fabius, Laurent Laurent FabiusAffaires étrangèresLe Grand-Quevilly24 637Grand-Quevilly ensemble[44]PS-PCF-EELV11eÉlu au conseil (majorité)[45]
Filippetti, Aurélie Aurélie FilippettiCulture et communicationMetz119 962Fiers d'être Messins[46]PS-PRG-EELV2eÉlue au conseil (majorité)[47]
Fourneyron, Valérie Valérie FourneyronJeunesse et sportRouen111 553Notre force c'est Rouen[48]PS-PCF2eÉlue au conseil (majorité)[49]
Garot, Guillaume Guillaume GarotAgroalimentaireLaval50 843Laval au cœur[50]PS-PCF-EELV-PRG3eÉlu au conseil (opposition)[51]
Hamon, Benoît Benoît HamonConsommationTrappes29 563Union pour le développement de Trappes[52]PS5eÉlu au conseil (majorité)[53]
Lamy, François François LamyVillePalaiseau30 316Palaiseau passionnément[54],[55]PS-PCF2e/8eÉlu au conseil (opposition)[56]
Le Foll, Stéphane Stéphane Le FollAgricultureLe Mans143 240Le Mans pour tous[57]PS-EELV7eÉlu au conseil (majorité)[58]
Lurel, Victorin Victorin LurelMinistère des Outre-merVieux-Habitants7 617Unis pour Vieux-Habitants[59]FGPS29eBattu[60]
Moscovici, Pierre Pierre MoscoviciÉconomie et financesValentigney11 155Aimer Valentigney[61]PS3eÉlu au conseil (opposition)[62]
Sapin, Michel Michel SapinTravailArgenton-sur-Creuse5 070Liste de progrès et d'union pour Argenton[63]PS-PCF-EELV3eÉlu au conseil (majorité)[64]
Valls, Manuel Manuel VallsIntérieurÉvry52 184Ensemble pour réussir à Évry[65]PS-PCF-EELV3eÉlu au conseil (majorité)[66]

Après la défaite de la gauche lors de cette élection le gouvernement Jean-Marc Ayrault démissionne. Pendant la composition du gouvernement dirigé par Manuel Valls aucun des ministres ou des ministres délégués battus, retirés au second tour ou élu dans l'opposition ne sont reconduits au gouvernement.

Déclaration de nuance politique

La réforme électorale qui abaisse de 3 500 à 1 000 habitants le seuil au-delà duquel le scrutin est proportionnel par liste entraîne un changement important, l'obligation de déclarer une nuance politique au moment de l'inscription de la liste en préfecture. Ainsi, les candidats des communes entre 1 000 et 3 500 habitants, qui ne sont habitués ni au principe de liste ni à une étiquette politique, ont été enjoints par les services de l'État de faire un choix, même dans les cas de listes uniques rassemblant des affinités politiques différentes. En outre, l'attribution forcée de ces indications a suscité des contestations[67].

Campagne

Contexte général

Lancement de la campagne du Front de gauche à Paris.

Lors des dernières élections municipales en 2008, la gauche, alors dans l'opposition au niveau national, avait remporté de nombreuses grandes villes, notamment Strasbourg, Toulouse, Amiens, Reims, Saint-Étienne, tout en conservant Paris et Lyon.

En 2014, les observateurs anticipent un possible « vote sanction » à l'égard de la gauche, en raison de la forte impopularité du président de la République François Hollande[68] mais de l'impact sur la droite après les révélations de l'affaire des écoutes visant Nicolas Sarkozy. Une étude du journal L'Opinion menée dans 240 villes anticipe toutefois une bonne résistance de la gauche malgré quelques conquêtes de la droite[69].

Le Front national pourrait gagner quelques villes, notamment dans le sud-est[68],[70],[71],[72],[73], et jouer les arbitres dans environ 90 communes[69].

Primaires

Sur le modèle de la primaire présidentielle de 2011, le Parti socialiste décide d'organiser des primaires ouvertes dans cinq villes les 13 et  : Aix-en-Provence, Béziers, Boulogne-Billancourt, Le Havre et Marseille. La primaire de Marseille est particulièrement observée et, au premier tour, la participation y est considérée comme « particulièrement élevée »[74] avec 20 000 votants. Une primaire ouverte est également organisée en à La Rochelle[75].

L'UMP organise également des primaires ouvertes en à Paris (via un vote par Internet, auquel participent 23 300 votants mais dont les modalités suscitent une polémique[76]) et Lyon (environ 10 000 votants[77]).

Aucun des candidats désignés lors de ces primaires ouvertes n'est parvenu à remporter le scrutin municipal.

Primaires ouvertes
VilleOrganisé parParticipationVainqueur
Aix-en-ProvenceParti socialiste2 821[78] (premier tour)
2 433 (second tour)
Édouard Baldo
BéziersParti socialiste1 119[79] (tour unique)Jean-Michel Du Plaa
Boulogne-BillancourtParti socialiste679[80] (tour unique)Pierre Gaborit
Le HavreParti socialiste1 472[81] (tour unique)Camille Galap
LyonUMPenv. 10 000[77] (second tour)Michel Havard
MarseilleParti socialiste20 731[82] (premier tour)
24 037 (second tour)
Patrick Mennucci
ParisUMP23 300[76] (tour unique)Nathalie Kosciusko-Morizet
La RochelleParti socialiste3 656[75] (tour unique)Anne-Laure Jaumouillié

Sondages

Ci-dessous figure la liste des intentions de vote nationales. Les intentions de vote dans les communes spécifiquement sondées peuvent se trouver dans la page qui leur est consacrée.

InstitutDateÉchantillonLO et NPAFGEELVPS, PRG et alliésMoDemUDIUMP et alliésFN (RBM) et alliésAutres
CSA5 au 1 0042 %9 %6 %27 %4 %38 %12 %2 %
CSA10 au 9932 %10 %4 %26 %4 %35 %16 %3 %
CSA17 au 1 20641 %46 %9 %
Ifop7 au 1007/11 %8 %21 %/29 %17 %10 %
CSA14 au 11981 %43 %46 %8 %2 %
CSA14 au 11981 %41 %49 %6 %4 %
OpinionWay19 et 10051 %4 %3 %35 %3 %43 %6 %5 %

Résultats

Résultats généraux

Couleur politique des listes arrivées en première position lors des élections municipales françaises.
Listes ayant remporté le plus de sièges à l'issue des premier et deuxième tours, selon les nuances définies par le ministère de l'Intérieur[1].
  • Communes de moins de 1 000 habitants, non concernées par le vote par liste.
  • Listes ayant remporté le plus de voix à l'issue du premier tour, selon les nuances définies par le ministère de l'Intérieur[1].
  • Communes de moins de 1 000 habitants, non concernées par le vote par liste.
  • Résultats nationaux des élections municipales de 2014 par nuances de listes[83]
    ListePremier tourSecond tourSièges
    Voix%Voix%
    Divers droite5 405 37824,571 668 33516,6876 341
    Divers gauche3 494 89615,891 164 65711,6444 259
    Union de la droite2 554 10811,611 973 30919,7211 334
    Union de la gauche2 507 41711,402 188 44021,8812 923
    Divers2 190 7399,96587 3355,8734 703
    UMP1 518 1676,90724 6547,2411 151
    Parti socialiste1 455 4876,62573 0655,7312 278
    Front national1 046 6034,76675 2686,751 498
    UDI511 5412,33132 0331,325 373
    Front de gauche417 6181,9093 4170,931 015
    EELV254 8281,1646 9370,47333
    Parti communiste200 9370,9180 1100,801 656
    Extrême gauche132 4200,604 5440,0564
    MoDem107 7480,4925 8260,26997
    Union du centre104 8790,4843 1390,43644
    Parti de gauche69 5230,3211 0850,11160
    Extrême droite26 4000,1212 1020,12102
    Résultats nationaux des élections municipales de 2014[83]
    Communes à scrutin de listesCommunes à scrutin majoritaireToutes communes
    Premier tourSecond tourPremier tourSecond tourPremier tourSecond tour
    Voix%Voix%Voix%Voix%Voix%Voix%
    Exprimés21 998 68994,0910 004 25696,545 493 78196,22982 28295,3327 492 47094,5110 986 53896,43
    Blancs et nuls1 380 6935,91358 8633,46215 5473,7848 1534,671 596 2405,49407 0163,57
    Votants23 379 38261,2210 363 11961,225 709 32875,291 030 43573,1129 088 71063,5511 393 55462,13
    Abstentions14 810 28538,786 564 22838,781 874 25324,71379 05926,8916 684 53836,456 943 28737,87
    Inscrits38 189 667100,0016 927 347100,007 538 581100,001 409 494100,0045 773 248100,0018 336 841100,00
    Attribution des sièges lors des élections municipales[83]
    Communes à scrutin de listesCommunes à scrutin majoritaire
    Sièges
    à pourvoir
    Sièges pourvus
    au premier tour
    Sièges pourvus
    au second tour
    Sièges
    à pourvoir
    Sièges pourvus
    au premier tour
    Sièges pourvus
    au second tour
    215 560166 22849 317310 781293 26417 051

    Par tendance politique

    Résultats nationaux des élections municipales de 2014 groupés par tendance politique[83]
    ListePremier tourSecond tourSièges
    Voix%Voix%
    Divers droite5 405 37824,571 668 33516,6876 341
    Union de la droite2 554 10811,611 973 30919,7211 334
    UMP1 518 1676,90724 6547,2411 151
    UDI511 5412,33132 0331,325 373
    Droite parlementaire9 989 19445,454 498 33144,93104 199
    Divers gauche3 494 89615,891 164 65711,6444 259
    Union de la gauche2 507 41711,402 188 44021,8812 923
    Parti socialiste1 455 4876,62573 0655,7312 278
    Front de gauche417 6181,9093 4170,931 015
    EELV254 8281,1646 9370,47333
    Parti communiste200 9370,9180 1100,801 656
    Parti de gauche69 5230,3211 0850,11160
    Gauche parlementaire8 400 70638,204 157 71141,5672 624
    Front national1 046 6034,76675 2686,751 498
    Extrême droite26 4000,1212 1020,12102
    Extrême-droite1 073 0034,88687 3706,871 600
    MoDem107 7480,4925 8260,26997
    Union du centre104 8790,4843 1390,43644
    Centre212 6270,9768 9650,691 641
    Divers2 190 7399,96587 3355,8734 703
    Extrême gauche132 4200,604 5440,0564

    Conseil municipal élu dès le premier tour

    Villes restées à droite

    Agen, Aix-les-Bains, Alès, Amilly, Annecy-le-Vieux, Antibes, Antony, Arcachon, Arnouville, Arras, Aubenas, Aubergenville, Auchel, Avrillé, Basse-Terre, Bayeux, Beaune, Bellegarde-sur-Valserine, Bernay, Biscarrosse, Bischheim, Bois-Colombes, Bois-Guillaume, Bonneville, Bordeaux, Brunoy, Cagnes-sur-Mer, Caluire-et-Cuire, Cambrai, Canet-en-Roussillon,Cannes, Cannearrières-sur-Seine, Caudry, Cernay, Challans, Chamalières, Chantepie, Chantilly, Charenton-le-Pont, Chartres, Château-Gontier, Châteaubriant, Châteaurenard, Châtenay-Malabry, Châtillon, Chatou, Chaville, Claye-Souilly, Colmar, Combs-la-Ville, Comines, Compiègne, Cormeilles-en-Parisis, Coulommiers, Courbevoie, Courcouronnes, Creutzwald, Croissy-sur-Seine, Dammarie-les-Lys, Dole, Domont, Drancy, Draveil, Dugny, Élancourt, Enghien-les-Bains, Épinal, Épinay-sur-Seine, Ermont, Étampes, Faches-Thumesnil, Freyming-Merlebach, Gagny, Gaillard, Garches, Genas, Gex, Gif-sur-Yvette, Gradignan, Guilherand-Granges, Guidel, Gujan-Mestras, Haguenau, Haubourdin, Hautmont, Hem, Herblay, Hérouville-Saint-Clair, Hœnheim, Illzach, Issy-les-Moulineaux, Joinville-le-Pont, L'Isle-Adam, La Baule-Escoublac, La Celle-Saint-Cloud, La Crau, La Garde, La Garenne-Colombes, La Madeleine, La Motte-Servolex, La Valette-du-Var, Landerneau, Laon, Lavaur, Laxou, Le Bourget, Le Bouscat, Le Cannet, Le Chambon-Feugerolles, Le Chesnay, Le Havre, Le Mée-sur-Seine, Le Pecq, Le Perreux-sur-Marne, Le Plessis-Robinson, Le Plessis-Trévise, Le Puy-en-Velay, Les Clayes-sous-Bois, Les Herbiers, Les Pavillons-sous-Bois, Levallois-Perret, Lingolsheim, Lons-le-Saunier, Lunéville, Mâcon, Maisons-Alfort, Maisons-Laffitte, Mandelieu-la-Napoule, Manosque, Marcq-en-Barœul, Marignane, Marly-le-Roi, Marquette-lez-Lille, Massy, Meaux, Mennecy, Meudon, Meyzieu, Mont-de-Marsan, Montargis, Montélimar, Montereau-Fault-Yonne, Montesson, Montfermeil, Montigny-le-Bretonneux, Montigny-lès-Metz, Montluçon, Montrouge, Mougins, Moulins, Mouvaux, Nemours, Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Seine, Obernai, Olivet, Ollioules, Olonne-sur-Mer, Orléans, Orvault, Osny, Oullins, Oyonnax, Ozoir-la-Ferrière, Pacé, Pernes-les-Fontaines, Persan, Plaisir, Plan-de-Cuques, Plougastel-Daoulas, Pont-à-Mousson, Pontarlier, Pontoise, Provins, Puteaux, Rive-de-Gier, Rixheim, Roncq, Roquebrune-Cap-Martin, Rueil-Malmaison, Rumilly, Sablé-sur-Sarthe, Saint-Amand-Montrond, Saint-André-les-Vergers, Saint-André-lez-Lille, Saint-Avertin, Saint-Avold, Saint-Brevin-les-Pins, Saint-Brice-sous-Forêt, Saint-Cyprien, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Cyr-sur-Mer, Saint-Dizier, Saint-François, Saint-Germain-en-Laye, Saint-Gratien, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Just-Saint-Rambert, Saint-Leu-la-Forêt, Saint-Louis, Sucy-en-Brie, Saint-Maurice, Saint-Michel-sur-Orge, Saint-Quentin, Saint-Raphaël, Saint-Saulve, Saint-Sébastien-sur-Loire, Sainte-Maxime, Sallanches, Sarreguemines, Sartrouville, Sassenage, Saverne, Seyssinet-Pariset, Soisy-sous-Montmorency, Sorgues, Stiring-Wendel, Suresnes, Talence, Tarbes, Tinqueux, Toulon, Tournon-sur-Rhône, Troyes, Vaires-sur-Marne, Vannes, Vanves, Verneuil-sur-Seine, Verrières-le-Buisson, Versailles, Vertou, Vesoul, Vichy, Vidauban, Vienne, Ville-d'Avray, Villefranche-de-Rouergue, Villemomble, Villenave-d'Ornon, Villeneuve-la-Garenne, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-lès-Avignon, Villeneuve-Loubet, Vincennes, Viroflay, Vitré, Wattignies, Woippy, Yerres, Yutz

    Villes restées à gauche

    Abbeville, Allonnes, Annonay, Arcueil, Argentan, Audincourt, Auch, Aurillac, Auriol, Avion, Bagneux, Baie-Mahault, Bègles, Berre-l'Étang, Betton, Bezons, Billère, Blanquefort, Bolbec, Bonneuil-sur-Marne, Bourg-de-Péage, Bourg-en-Bresse, Bressuire, Bruay-sur-l'Escaut, Bruges, Bully-les-Mines, Buxerolles, Cahors, Canteleu, Castelnaudary, Cenon, Cestas, Châlette-sur-Loing, Chambray-lès-Tours, Champs-sur-Marne, Château-Thierry, Clichy-sous-Bois, Coudekerque-Branche, Couëron, Cournon-d'Auvergne, Courrières, Denain, Déville-lès-Rouen, Douchy-les-Mines, Elbeuf, Équeurdreville-Hainneville, Erstein, Eysines, Fameck, Flers, Fos-sur-Mer, Foix, Gennevilliers, Gentilly, Gonesse, Grande-Synthe, Gravelines, Grigny, Guyancourt, Illkirch-Graffenstaden, Issoudun, Kingersheim, La Courneuve, La Flèche, Lamballe, Le Gosier, Le Grand-Quevilly, Le Moule, Le Petit-Quevilly, Le Pont-de-Claix, Le Pré-Saint-Gervais, Le Relecq-Kerhuon, Les Abymes, Les Lilas, Les Mureaux, Les Pennes-Mirabeau, Lieusaint, Liévin, Limay, Limoux, Lognes, Longuenesse, Lormont, Malakoff, Marly, Maromme, Mayenne, Méricourt, Miramas, Mons-en-Barœul, Montataire, Morsang-sur-Orge, Mouans-Sartoux, Nanterre, Neuilly-sur-Marne, Nogent-le-Rotrou, Nogent-sur-Oise, Noisiel, Oignies, Oissel, Panazol, Pantin, Petit-Bourg, Pierrefitte-sur-Seine, Plérin, Ploufragan, Plouzané, Pointe-à-Pitre, Raismes, Riorges, Saint-Amand-les-Eaux, Saint-Avé, Saint-Claude, Saint-Egrève, Saint-Étienne-du-Rouvray, Saint-Jacques-de-la-Lande, Saint-Jean, Saint-Jean-de-Braye, Saint-Jean-de-la-Ruelle, Saint-Junien, Saint-Martin-Boulogne, Saint-Martin-de-Crau, Saint-Pierre-des-Corps, Sainte-Geneviève-des-Bois, Saran, Sarcelles, Seclin, Septèmes-les-Vallons, Somain, Tarnos, Tergnier, Torcy, Tournefeuille, Trélazé, Tremblay-en-France, Tulle, Val-de-Reuil, Valenton, Vandœuvre-lès-Nancy, Vauréal, Vaux-le-Pénil, Vernouillet, Wattrelos

    Villes restées à l'extrême droite

    Orange

    Villes ayant basculé à droite

    Balma, Bois-d'Arcy, Brétigny-sur-Orge, Bruz, Chalon-sur-Saône, Châteauneuf-les-Martigues, Clamart, Cosne-Cours-sur-Loire, Florange, Juvisy-sur-Orge, L'Haÿ-les-Roses, Limeil-Brévannes, Maizières-lès-Metz, Montgeron, Niort, Onet-le-Château, Pierre-Bénite, Poissy, Roissy-en-Brie, Saint-Fargeau-Ponthierry, Saint-Orens-de-Gameville, Sainte-Luce-sur-Loire, Tarare

    Villes ayant basculé à gauche

    Vire

    Villes ayant basculé à l'extrême droite

    Hénin-Beaumont

    Conseil municipal élu au deuxième tour

    Villes restées à droite

    Agde, Aix-en-Provence, Albi, Andernos-les-Bains, Andrésy, Annecy, Avon, Bayonne, Beausoleil, Beauvais, Biarritz, Bischwiller, Bouc-Bel-Air, Boulogne-Billancourt, Bourg-la-Reine, Bourges, Brignais, Bry-sur-Marne, Bussy-Saint-Georges, Calais, Cannes, Capesterre-Belle-Eau, Carquefou, Castanet-Tolosan, Castelnau-le-Lez, Castres, Cavaillon, Châlons-en-Champagne, Château-d'Olonne, Châteaudun, Châteauroux, Châtellerault, Chaumont, Chauny, Chennevières-sur-Marne, Chevigny-Saint-Sauveur, Cholet, Cluses, Concarneau, Corbeil-Essonnes, Croix, Cuers, Deuil-la-Barre, Dinan, Dinard, Douarnenez, Draguignan, Dreux, Dumbéa, Écully, Épernay, Épinay-sur-Orge, Fleury-les-Aubrais, Fontainebleau, Fontenay-le-Fleury, Franconville, Gap, Garges-lès-Gonesse, Gien, Grasse, Guérande, Houilles, Hyères, L'Isle-sur-la-Sorgue, La Ciotat, La Roche-sur-Foron, La Teste-de-Buch, La Trinité, Lagny-sur-Marne, Lambersart, Le Mont-Dore, Le Raincy, Le Vésinet, Les Sables-d'Olonne, Lisieux, Longjumeau, Lons, Lunel, Mantes-la-Jolie, Marseille, Mazamet, Melun, Menton, Méru, Meylan, Montauban, Montmagny, Morlaix, Mulhouse, Nancy, Neuville-en-Ferrain, Nice, Nîmes, Nogent-sur-Marne, Noisy-le-Sec, Nouméa, Païta, Pamiers, Parthenay, Passy, Perpignan, Pertuis, Pierrelatte, Pornic, Pornichet, Porto-Vecchio, Rambouillet, Riedisheim, Rognac, Romilly-sur-Seine, Roquebrune-sur-Argens, Rosny-sous-Bois, Royan, Saint-Brieuc, Saint-Cloud, Saint-Cyr-l'École, Saint-Estève, Saint-Genis-Laval, Saint-Laurent-du-Var, Saint-Lô, Saint-Malo, Saint-Mandé, Saint-Maur-des-Fossés, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Sainte-Foy-lès-Lyon, Sanary-sur-Mer, Sannois, Sarrebourg, Savigny-sur-Orge, Sceaux, Sélestat, Senlis, Sète, Sèvres, Seynod, Six-Fours-les-Plages, Solliès-Pont, Talant, Tarascon, Tassin-la-Demi-Lune, Thiais, Thonon-les-Bains, Trets, Triel-sur-Seine, Valenciennes, Vallauris, Vedène, Vélizy-Villacoublay, Vence, Vigneux-sur-Seine, Villefontaine, Villefranche-sur-Saône, Villiers-sur-Marne, Voisins-le-Bretonneux, Wasquehal, Wittelsheim, Yerres.

    Villes restées à gauche

    Alençon, Alfortville, Allauch, Ambarès-et-Lagrave, Amboise, Annemasse, Anzin, Apt, Arles, Armentières, Arpajon, Aubervilliers, Autun, Auxerre, Bagnolet, Bagnols-sur-Cèze, Barentin, Besançon, Blagnac, Blois, Boissy-Saint-Léger, Bondy, Bouguenais, Boulogne-sur-Mer, Brest, Briançon, Brie-Comte-Robert, Bron, Bruay-la-Buissière, Cachan, Carpentras, Carros, Carvin, Cergy, Champigny-sur-Marne, Chenôve, Cherbourg-Octeville, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Clermont, Clermont-Ferrand, Clichy (passé à droite lors d'une élection partielle en [84]), Cognac, Colomiers, Corbas, Cran-Gevrier, Creil, Créteil, Dax, Dieppe, Digne-les-Bains, Dijon, Dunkerque, Échirolles, Évry, Firminy, Floirac, Fonsorbes, Fontaine, Fontenay-sous-Bois, Forbach, Fougères, Fresnes, Frontignan, Gardanne, Givors, Goussainville, Graulhet, Grenoble, Guéret, Guipavas, Harnes, Hennebont, Héricourt, Istres, Ivry-sur-Seine, Joigny, L'Isle-d'Abeau, La Chapelle-Saint-Luc, La Chapelle-sur-Erdre, La Riche, La Rochelle, La Seyne-sur-Mer, Lamentin, Lanester, Lannion, Lattes, Le Creusot, Le Kremlin-Bicêtre, Le Mans, Lens, Les Ulis, Lescar, Lézignan-Corbières, Les Ponts-de-Cé, Libourne, Lille, Lillers, Lorient, Lucé, Lyon, Mainvilliers, Martigues, Mauguio, Mende, Mérignac, Metz, Mèze, Mitry-Mory, Moissy-Cramayel, Monteux, Montigny-en-Gohelle, Montigny-lès-Cormeilles, Montlouis-sur-Loire, Montpellier, Montreuil, Morangis, Morne-à-l'Eau, Muret, Nantes, Nœux-les-Mines, Noisy-le-Grand, Noyon, Orly, Orsay, Orthez, Ostwald, Outreau, Paris, Plaisance-du-Touch, Poitiers, Pont-du-Château, Pont-Saint-Esprit, Pontault-Combault, Port-de-Bouc, Ramonville-Saint-Agne, Rennes, Rezé, Ris-Orangis, Rodez, Romainville, Romorantin-Lanthenay, Ronchin, Rouen, Saint-Denis, Saint-Gaudens, Saint-Herblain, Saint-Martin-d'Hères, Saint-Nazaire, Saint-Ouen-l'Aumône, Saint-Paul-lès-Dax, Saint-Rémy-de-Provence, Sainte-Savine, Savigny-le-Temple, Sedan, Sevran, Sotteville-lès-Rouen, Stains, Strasbourg, Toul, Tourlaville, Trappes, Valbonne, Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Vierzon, Vieux-Condé, Villeneuve-d'Ascq, Villeneuve-Saint-Georges, Villeneuve-sur-Lot, Villetaneuse, Villeurbanne, Villiers-le-Bel, Vitrolles, Vitry-le-François, Vitry-sur-Seine, Wittenheim, Yvetot, Yzeure

    Villes restées à l'extrême droite

    Bollène

    Villes ayant basculé à droite

    Achères, Ajaccio, Albertville, Ambérieu-en-Bugey, Amiens, Angers, Anglet, Angoulême, Aniche, Argenteuil, Asnières-sur-Seine, Athis-Mons, Aubagne, Aulnay-sous-Bois, Auray, Bailleul, Bar-le-Duc, Beaumont, Belfort, Berck, Bergerac, Béthune, Bobigny, Bourg-lès-Valence, Bourgoin-Jallieu, Brignoles, Brive-la-Gaillarde, Caen, Carcassonne, Carrières-sous-Poissy, Cesson-Sévigné, Chambéry, Charleville-Mézières, Chelles, Chilly-Mazarin, Clichy (lors d'une élection partielle en )[84], Colombes, Conflans-Sainte-Honorine, Cugnaux, Cusset, Décines-Charpieu, Eaubonne, Épinay-sous-Sénart, Éragny, Étaples, Évreux, Fécamp, Fondettes, Fontenay-aux-Roses, Fontenay-le-Comte, Fourmies, Francheville, Gaillac, Gerzat, Gisors, Guebwiller, Halluin, Hazebrouck, Ifs, Igny, Issoire, Joué-lès-Tours, Jouy-le-Moutier, La Queue-en-Brie, La Roche-sur-Yon, Laval, Le Blanc-Mesnil, Le Pradet, Limoges, Livry-Gargan, Loos, Louviers, Lys-lez-Lannoy, Marmande, Maubeuge, Maurepas, Millau, Mions, Moissac, Mont-Saint-Aignan, Montbéliard, Montbrison, Montceau-les-Mines, Montivilliers, Montmorency, Narbonne, Oloron-Sainte-Marie, Palaiseau, Pau, Périgueux, Pessac, Ploemeur, Pont-Sainte-Maxence, Pontivy, Quimper, Reims, Rillieux-la-Pape, Riom, Roanne, Roche-la-Molière, Rochefort, Roissy-en-Brie, Romans-sur-Isère, Roubaix, Saint-Chamond, Saint-Claude, Saint-Dié-des-Vosges, Saint-Étienne, Saint-Fons, Saint-Gilles, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Julien-en-Genevois, Saint-Médard-en-Jalles, Saint-Omer, Saint-Ouen, Saint-Priest, Saintes, Salon-de-Provence, Schiltigheim, Sens, Sin-le-Noble, Soissons, Taverny, Thionville, Toulouse, Tourcoing, Tours, Valence, Valentigney, Vendôme, Vernon, Villejuif, Villeparisis, Villepinte, Villers-lès-Nancy, Viry-Châtillon, Voiron

    Villes ayant basculé à gauche

    Avignon, Castelsarrasin, Douai, Dourdan, Hendaye, L'Union, Longwy, Lourdes, Quimperlé, Sainte-Anne, Sainte-Rose, Saumur, Vauvert, Verdun, Thiers

    Villes ayant basculé à l'extrême droite

    Beaucaire, Béziers, Cogolin, Fréjus, Hayange, Le Luc, Le Pontet, Mantes-la-Ville, Villers-Cotterêts[85]

    Autres villes ayant basculé

    Amnéville, Bastia, Crépy-en-Valois, Granville, Nevers

    Résultats du scrutin dans les communes de plus de 100 000 habitants en France métropolitaine.

    Ville de plus de 150 000 habitants

    VillePopulation (2011)Maire sortantPartiMaire éluParti
    Paris2 249 975Bertrand Delanoë*PSAnne HidalgoPS
    Marseille850 636Jean-Claude GaudinUMPJean-Claude GaudinUMP
    Lyon491 268Gérard CollombPSGérard CollombPS
    Toulouse447 340Pierre CohenPSJean-Luc MoudencUMP
    Nice344 064Christian EstrosiUMPChristian EstrosiUMP
    Nantes287 845Patrick Rimbert*PSJohanna RollandPS
    Strasbourg272 222Roland RiesPSRoland RiesPS
    Montpellier264 538Hélène Mandroux*PSPhilippe SaurelDVG
    Bordeaux239 399Alain JuppéUMPAlain JuppéUMP
    Lille227 533Martine AubryPSMartine AubryPS
    Rennes208 033Daniel Delaveau*PSNathalie AppéréPS
    Reims180 752Adeline HazanPSArnaud RobinetUMP
    Le Havre174 156Édouard PhilippeUMPÉdouard PhilippeUMP
    Saint-Étienne170 049Maurice VincentPSGaël PerdriauUMP
    Toulon163 974Hubert FalcoUMPHubert FalcoUMP
    Grenoble157 424Michel Destot*PSEric PiolleEELV
    Dijon151 672François RebsamenPSFrançois RebsamenPS

    Bilan des élections sur les 17 communes de plus de 150 000 habitants : 8 maires PS ou apparentés, et 8 maires UMP ont été élus. Un maire EELV est également élu.

    Analyse des résultats

    Analyse globale

    Ces élections sont marquées par une forte abstention[86] et de nombreuses pertes pour la gauche. Sur les 509 communes de plus de 10 000 habitants détenues par la gauche après les élections de 2008, elle n'en conserve que 349[87]. Parmi les pertes importantes : Toulouse, Amiens, Angers, Caen, Limoges (dirigée par la gauche sans interruption depuis 1944), Saint-Étienne, Reims, Tours. Grenoble est perdue par le PS au profit d'une liste EELV-PG et Montpellier au profit d'un maire divers gauche. Le PS conserve tout de même Paris, Lyon, Lille et Strasbourg et gagne Avignon grâce à une fusion entre les deux tours avec la liste du Front de gauche et l'existence d'une triangulaire (gauche/FN/droite). Montreuil, à l'issue d'une complexe réorganisation des rapports de force à gauche, voit un maire Front de gauche succéder à la maire EELV.

    La droite passe de 433 à 572 villes de plus de 10 000 habitants : elle garde notamment Marseille, Bordeaux, Le Havre, Nice, Nancy, Nîmes, Orléans et Toulon et gagne de nombreuses villes[87].

    Enfin, le FN réussit à gagner huit villes dont, pour la première fois, une ville dès le premier tour (Hénin-Beaumont)[87]. Par ailleurs, il réalise des résultats notables dans certaines villes sans toutefois réussir à les prendre : ainsi, les scores du FN atteignent ou dépassent les 30% dans des villes comme Brignoles, Perpignan, Graulhet, Villeneuve-sur-Lot, Forbach.

    Conséquences dans les intercommunalités

    La direction de 51 % des 242 intercommunalités urbaines (communautés d’agglomération, communautés urbaines et métropoles) a été modifiée. Au terme du renouvellement des exécutifs à procéder au plus tard le , la droite détient 62,8 % des présidences, 23 % de ces structures ayant basculé de gauche vers la droite, comme à la Communauté urbaine de Bordeaux ou Marseille Provence Métropole. La gauche conserve cependant la présidence quelques agglomérations comme Le Grand Narbonne, Limoges Métropole ou le Grand Angoulême malgré la perte des communes-centre. 70 % des exécutifs associent des élus de gauche et de droite, en général les maires de l'EPCI concerné. De même environ 70 % des EPCI sont dirigés par un membre de la majorité municipale de la ville la plus peuplée de l'intercommunalité[88].

    Les résultats du Front national

    Chercheur associé au Centre d’études européennes, Florent Gougou dément une « poussée historique » du Front national mais décrit un retour au niveau global de 1995. Il souligne que le FN n'a « quasiment jamais mis l'UMP sous tension » étant donné la forte poussée de la droite, due à l'effondrement de la gauche. Toutefois, il estime que la « frontière » entre les électorats de droite et d'extrême droite n'est plus « étanche », des électeurs de FN n'hésitant plus à voter à droite quand celle-ci est en position de battre la gauche au second tour, comme à Limoges. Le basculement de territoires ancrés à gauche vers l'extrême droite s'expliquerait selon lui d'abord par la radicalisation d'électeurs de droite[89].

    Caractéristiques sociologiques des nouveaux élus

    Parité

    Un plus grand nombre de femmes sont candidates et élues du fait de l'obligation de parité abaissée aux villes de 1 000 habitants contre 3 500 précédemment et de l'obligation de parité dans la liste des élus intercommunaux[90]. Sur la France entière, 312 694 hommes et 211 546 femmes sont élus soit un rapport restant de 60 % à 40 %[91]. En effet, le taux d'élus tombe à 35 % dans les communes de moins de 1 000 habitants et au-delà, 87 % des têtes de listes sont des hommes alors que le nombre de sièges à pourvoir est impair[91]. Sur 4 095 listes enregistrées dans les communes de plus de 10 000 habitants, 20 % avaient une tête de liste féminine[90]. Toutefois, la progression est nette puisque le nombre d'élues est passé de 21 % en 1995, puis 34,8 % en 2008 à 40 % en 2014[91].

    Avant les élections de 2014, 13,9 % des maires étaient des femmes, un taux passant sous les 10 % dans les villes de plus de 3 500 habitants, dont six dans les communes de plus de 100 000 habitants : Hélène Mandroux (PS) à Montpellier, Martine Aubry (PS) à Lille, Adeline Hazan (PS) à Reims, Maryse Joissains-Masini (UMP) à Aix-en-Provence, Dominique Voynet (EELV) à Montreuil et Huguette Bello (PLR) à Saint-Paul[90].

    Le projet de loi sur l'« égalité réelle » entre les hommes et les femmes, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale le , prévoit de nouvelles mesures telles que la parité entre le maire et son premier adjoint[90]. En 2014, la plus grande ville de France, Paris, élit une femme maire, Anne Hidalgo.

    Seules 6 % des intercommunalités urbaines (15 sur 242) sont présidées par des femmes[88].

    Diversité des origines

    L'accession à des postes de premier plan de deux immigrés de première génération est particulièrement remarquée : Anne Hidalgo est élue maire de Paris, et Manuel Valls est nommé Premier Ministre le lendemain des élections. Tous deux sont nés en Espagne et ont été naturalisés français au cours de leur jeunesse[92],[93].

    Quatre maires des minorités visibles sont élus dans des villes de plus de 30 000 habitants. Guadeloupéenne, la socialiste Hélène Geoffroy est élue à Vaulx-en-Velin (43 000 habitants, Rhône), tandis que le communiste Azzedine Taïbi[94], d'origine algérienne, est élu à Stains (35 000 habitants, Seine-Saint-Denis). L'ancienne ministre UMP Rachida Dati est réélue dans le 7e arrondissement de Paris, tout comme la sénatrice PS Samia Ghali dans le 8e secteur de Marseille[95]. À Elbeuf (17 000 habitants, Seine-Maritime), le maire socialiste sortant, Djoudé Mérabet, d'origine algérienne est réélu. À Yèbles (Seine-et-Marne, 700 habitants), la nouvelle maire est Marieme Tamata-Varin (sans étiquette), une femme noire et musulmane. Mohand Hamoumou, fils de harki, est réélu à Volvic (4 000 habitants) dès le premier tour, tout comme Blaise Diagne à Lourmarin (Vaucluse) ou encore Xavier Cadoret, né Karim Kadouri, à Saint-Gérand-le-Puy (Allier, 1 000 habitants)[95]. D'origine togolaise, le socialiste Simon Worou est élu maire de Sainte-Juliette-sur-Viaur (Aveyron, 577 habitants) sur une liste sans étiquette[96].

    En raison de la vague bleue, des maires sortants ont été battus : Philippe N'Guyen Thanh à Vernon, Rafika Rezgui à Chilly-Mazarin, Eddie Aït à Carrières-sous-Poissy (Yvelines), battus par l'UMP. En Essonne, Sonia Dahou aux Ulis cède son siège à une liste divers gauche.

    Le sociologue Éric Keslassy souligne un retard de la droite sur ces questions : « La question de la diversité, telle que mise en avant par Nicolas Sarkozy, est passée de mode à droite. [Même avant] l'UMP était dans une logique du symbole: elle mettait quelques personnes en avant mais sans mettre en place de politique structurelle. » Selon une étude du Haut Conseil à l'intégration, dans les villes de plus de 9 000 habitants, les conseillers municipaux d'origine extra-européenne étaient passé en 2008 de 1 069 à 2 343 (soit 6,68 % du total des élus)[95]. Selon une enquête du CRAN, les équipes sortantes comptaient 9 % d’adjoints issus de la diversité : « Ce n’est pas ridicule, puisque pour être équitable, il en faudrait 13 % ou 14 % » selon son président[97]. En 2014, un sondage OpinionWay montrait que 44 % des Français déclaraient « prioritaire » ou « important » pour leur choix que les listes reflètent une diversité des origines[95].

    Notes et références

    Notes

    Références

    Annexes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Liens externes

    Bibliographie

    • Michel Verpeaux, « Réformes des modes de scrutin locaux : révolutions et continuités », La Semaine juridique, édition administrations et collectivités territoriales, no 2186,‎ (ISSN 1637-5114)
    • Ministère de l'intérieur, Élections municipales de mars 2014 : Mémento à l'usage des candidats des communes de moins de 1 000 habitants, , 43 p. (lire en ligne [PDF])
    • Ministère de l'intérieur, Élections municipales et communautaires de mars 2014 : Mémento à l'usage des candidats des communes de 1 000 habitants et plus, , 75 p. (lire en ligne [PDF])
    • « Code électoral, version applicable aux 23 et 30 mars 2014 », Légifrance (consulté le )
    • Sandrine Lévêque, Anne-France Taiclet (dir.), À la conquête des villes. Sociologie politique des élections municipales de 2014 en France, Presses universitaires du Septentrion, Villeneuve d'Ascq, 2018.
    🔥 Top keywords: