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Équipe du Japon féminine de football

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Équipe du Japon féminine
Écusson de l' Équipe du Japon féminine
Généralités
AssociationFédération japonaise de football
Confédération AFC
Sous-confédération EAFF (Asie de l'Est)
Couleurs Bleu et blanc
Surnom なでしこジャパン (Nadeshiko Japan?)
Classement FIFA en augmentation 7e (15 mars 2024)[1]
Personnalités
Sélectionneur Futoshi Ikeda
Capitaine Saki Kumagai
Plus sélectionnée Homare Sawa (205)
Meilleure buteuse Homare Sawa (83)
Rencontres officielles historiques
Premier match Taïwan 1 - 0 Japon
()
Plus large victoire Japon 21 - 0 Guam
()
Plus large défaite Italie 9 - 0 Japon
()
États-Unis 9 - 0 Japon
()
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 9
Médaille d'or, Coupe du Monde Vainqueur en 2011
Coupe d'Asie des nations Phases finales : 17
Médaille d'or, AsieMédaille d'or, Asie Vainqueur en 2014 et 2018
Jeux olympiques Phases finales : 6
Médaille d'argent Finaliste en 2012

Maillots

Domicile

Extérieur

L'équipe du Japon féminine de football, ou Nadeshiko Japan (なでしこジャパン?, nadeshiko signifiant œillet), est l'équipe nationale qui représente le Japon dans les compétitions majeures de football féminin : la Coupe du monde féminine de football, les Jeux olympiques d'été, la Coupe féminine d'Asie et l'Algarve Cup. La sélection féminine japonaise est sous l'égide de Nihon soccer kyôkai.

Le Japon a remporté toutes les compétitions de la FIFA en dehors des Jeux olympiques d'été et est considérée comme l'une des nations les plus fortes du football féminin. En 2011, le Japon est devenu la première équipe asiatique à remporter une Coupe du monde féminine de la FIFA[2].

Histoiremodifier le code

Les débutsmodifier le code

Au cours des années 1970, le nombre de joueuses de football augmentent de façon significative au Japon, et ceci donne naissance à plusieurs ligues régionales de football féminin dans diverses provinces du Japon.

En 1980, un premier championnat national féminin est mis sur pied, et une sélection nationale féminine voit le jour. En 1981, l'équipe nationale de football féminin joua son premier match international à Hong Kong. Au cours des années suivantes, l'équipe nationale joue plusieurs matchs internationaux amicaux au Japon ou dans d'autres pays, mais ce n'est pas une véritable équipe permanente avec une organisation: L'équipe nationale relevait plutôt du bon vouloir de l'ensemble des différentes ligues régionales japonaises[3].

En 1986, Ryōhei Suzuki est nommé entraîneur-chef de l'équipe féminine du Japon. Il contribue à créer une véritable structure nationale et une organisation pour une sélection japonaise. En 1989, le Nadeshiko League est créé, et l'équipe nationale féminine se qualifie pour la Coupe du monde féminine de football 1991 tenue en Chine: Les japonaises y subissent trois défaites consécutives en phase de poule et sont éliminées du mondial.

Années de crisemodifier le code

L'équipe du Japon de football féminin continue sa participation à différents tournois internationaux dont la Coupe du monde féminine de 1995 et les Jeux olympiques de 1996. Cependant en 1999, le Japon n'arrive pas à se qualifier pour les Jeux Olympiques de 2000, et cela contribue au retrait de plusieurs joueuses de la sélection nationale. De plus de nombreuses équipes féminines japonaises ferment ou se retire de la Nadeshiko League. La fréquentation aux matchs de la ligue souffrent d'un déclin rapide. Le football féminin semble alors en période de crise au Japon.

2002-2007 : Renouveaumodifier le code

En , la Fédération du Japon de football nomme Eiji Ueda comme nouvel entraîneur-chef de la sélection féminine japonaise. Celui-ci a été auparavant l'entraîneur de l'équipe nationale de football de Macao. Il réorganise la sélection dans le but d'une éventuelle qualification pour les Jeux Olympiques d'été 2004. Sous sa férule, l'équipe passe d'abord par une série de matches difficiles (plusieurs défaites), mais la qualité du jeu s'améliore progressivement et cet effort finit par obtenir une plus large audience des supporteurs japonais. En particulier, lors du match contre la Corée du Nord, pour une qualification aux Jeux olympiques de 2004, non seulement les supporteurs se déplacent par milliers (31,324 personnes présentes au Stade national), mais aussi le match est diffusé à la télévision nationale. Homare Sawa et Karina Maruyama marquent chacune un but pour une victoire de 2-0.

C'est la fête dans tout le pays. À la suite de cette augmentation de l'intérêt des supporteurs, la Fédération organise un concours public afin de choisir un surnom pour l'équipe féminine du Japon. Le nom « Nadeshiko Japan » est choisi parmi environ 2 700 propositions des fans et il est annoncé officiellement le [4]. De plus, parallèlement, en 2003 l'équipe féminine universitaire du Japon remporte une médaille d'argent aux Universiades de 2003 à Daegu en Corée du Sud et une médaille de bronze aux Universiade de 2005 à Izmir en Turquie.

En , a eu lieu la Coupe du monde féminine de la FIFA tenu en Chine. Pour y participer le Japon, classé troisième au Tour de qualification AFC, doit aller en match de barrage et vaincre le Mexique. Gagnantes 2-0 au Japon à l'aller, elles perdent 2-1 au match retour au Mexique mais victorieuses à la différence de buts[5]. À la Coupe du monde féminine de 2007 apparaissent dans les stades chinois, des bannières xénophobes anti-japon[6]. Lors de la phase de groupe, les japonaises ont un bilan mitigé: une victoire 1-0 contre l'Argentine, un nul 1-1 contre l'Angleterre et une défaite 0-2 contre l'Allemagne. Lors du match Japon-Allemagne à Hangzhou l’hymne nationale japonais est hué et un grand nombre de spectateurs restent assis sur leurs sièges[6]. Les Japonaises terminent troisième dans leur groupe et ne sont pas qualifiées pour les quarts de finale.

2007 : L'ère de Norio Sasakimodifier le code

Fin 2007 Norio Sasaki est nommé entraineur-chef. En il remporte son premier tournoi a la Coupe d'Asie de l'est. En fin mai-début , c'est la Coupe d'Asie féminine de football et le Japon se classe troisième. Homare Sawa est élue joueuse MVP du tournoi et l'équipe japonaise reçoit le Prix du Fair Play.

En , ce sont la tenue des Jeux Olympiques de Pékin. Dans la phase de groupe, le Japon connaît d'abord un nul 2-2 contre la Nouvelle-Zélande, puis perd 0-1 contre les États-Unis. Au troisième match, la Norvège subit une défaite humiliante 1-5 des Japonaises. Cette victoire donne un élan à l'équipe japonaise qui vainc la Chine en quart-de-finale devant les supporteurs chinois. Malheureusement en demi-finale, les États-Unis sont trop forts et le résultat est 4-2 pour les Américaines. Les Japonaises tentent de se reprendre pour le match de la médaille de bronze qui les opposent aux Allemandes. Mais c'est une défaite de 0-2. Le Japon termine quatrième tout près d'une première médaille olympique au football féminin. Cette réalisation donne un second souffle et lors de la Championnat d'Asie de l'Est féminin de football de 2010, les Japonaises invaincues triomphent. Par contre la Coupe d'Asie féminine de football de 2010 est plus difficile et les Japonaises terminent troisièmes[7]. Cette troisième place les qualifie pour la prochaine Coupe féminine de Coupe du monde tenue en Allemagne.

2011 : Coupe du monde en Allemagnemodifier le code

Célébration après la victoire de la Coupe du monde 2011.

Au Mondial féminin, après avoir terminé deuxième de son groupe derrière l'Angleterre, le Japon bat en quarts-de-finale le pays hôte l'Allemagne 1-0[8], puis vainc la Suède 3-1 en demi-finale[9] pour atteindre la grande finale. Ce sera contre l'équipe expérimentée des États-Unis qui vient de vaincre la France en demi-finale[10]. Après le temps réglementaire et les prolongations, le score est de 2-2, entre les deux équipes[11]. Le Japon bat les États-Unis 3-1 aux tirs au but[12], devenant la première équipe asiatique à remporter une Coupe du monde Féminine de la FIFA[13].

Pendant cette coupe du monde, l'équipe japonaise a l'appui du public[14]. Les salve d'applaudissements sont nombreuses et afin de remercier le public, l'équipe déploie à la fin de chacun de ses matches une bannière de remerciement pour les gestes de solidarité et d'appui vis-à-vis de la population japonaise touchée par le tremblement de terre du 11 mars 2011[15]. Au retour de l'équipe nationale au Japon, le gouvernement leur décerne un prix d'honneur pour service rendu au peuple japonais[16]. Homare Sawa est élue joueuse féminine de la FIFA de l'année devant Marta et Abby Wambach[17].

2012 : Jeux Olympiques de Londresmodifier le code

Wembley stadium lors de la finale
Le stade de Wembley lors de la finale.

Les Nadeshiko démarrent leur tournoi olympique le contre le Canada au Ricoh Arena de Coventry et s'imposent 2-1[18]. Au deuxième match de poule le , toujours au Ricoh Arena, elles affrontent la Suède de Lotta Schelin mais les deux formations se séparent sur un match nul équitable 0-0[19]. Alors qu'un point leur suffisent pour se qualifier, le au Millennium Stadium de Cardiff, les joueuses de Nario Sasaki font face à une équipe sud-africaine déjà éliminée mais bien regroupée derrière qui les oblige à concéder le point du match nul 0-0 non sans peur[20].

En quart de finale le , le Japon s'ouvre les portes des demi-finales après une victoire 2-0 tout en maîtrise tactique contre le Brésil[21], pourtant médaillé d'argent lors des deux précédentes éditions. En demi finale, les japonaises affrontent l'équipe de France de Bruno Bini le au stade de Wembley ; elles s'imposent 2-1 face à des bleues bien trop timorées en début de rencontre et qui ratent un penalty sur un tir non-cadré d'Élise Bussaglia à la 79e minute[22]. En finale, les japonaises sont opposées aux États-Unis le au stade de Wembley mais les Nadeshiko ne parviennent pas à reproduire l'exploit du mondial précédent et sont battues 2-1[23] ; elles se sont pourtant procurées de nombreuses occasions et ont globalement dominé les débats en imposant leur jeu à base de passes courtes rapides mais cela n'a pas suffit face à la bonne organisation américaine et la remontée du score de Yūki Ōgimi à la 63e minute. La dernière médaille du Japon aux Jeux olympiques dans la discipline du football remontait à 1968 avec une médaille de bronze remportée par l'équipe masculine à Mexico, soit 44 ans d’attente.

2015 : Coupe du monde au Canadamodifier le code

Homare Sawa lors de la Coupe du monde 2015.

Le Japon entame sa compétition le au BC Place Stadium de Vancouver face à la Suisse ; les Nadeshiko s'imposent 1-0 grâce à un but d'Aya Miyama sur penalty à la 29e minute[24]. Le au BC Place Stadium, le Japon affronte le Cameroun pour le deuxième match de poule et remporte la partie 2-1 assez facilement malgré un but en fin de rencontre de l'attaquante camerounaise Ajara Nchout[25]. Déjà qualifié pour les huitièmes de finale, les japonaise remportent leur troisième match contre l'Équateur 1-0[26]. Ayant terminé premier de son groupe, le Japon a la chance d'aborder la phase éliminatoire de la compétition dans le tableau le plus facile. En huitième de finale, les joueuses de Norio Sasaki sont opposées aux Pays-Bas, le au BC Place Stadium, et gagnent 2-1[27].

En quart de finale le au stade du Commonwealth d'Edmonton, les joueuses nippones sont confrontées à l'Australie et arrachent leur billet pour les demi-finales en fin de rencontre grâce à un but de Mana Iwabuchi à la 87e minute (1-0)[28]. En demi-finale le au stade du Commonwealth, les japonaises sont opposées à l'Angleterre et se qualifient pour la finale dans les arrêts de jeu grâce à un but marqué contre son camp de Laura Basset à la 92e minute[29]. Les Nadeshiko retrouvent encore une fois les États-Unis en finale de la compétition au BC Place Stadium le  ; cette finale offre moins de suspense que les précédentes car les américaines maîtrisent beaucoup mieux le ballon et inscrivent déjà 4 buts après seulement 15 minutes de jeu. Une finale à sens unique remportée finalement 5-2 par l'équipe des États-Unis qui s'octroie son troisième titre mondial[30]. La finale 2015 établit un nouveau record d'audience à télévision américaine pour un match de soccer avec près de 25,4 millions de téléspectateurs, tandis qu'au Japon, elle a été suivie par près de 11,6 millions de téléspectateurs (contre 9,8 millions en 2011)[31].

2016-2021 : bref déclinmodifier le code

Alors que le Japon reste sur un titre et une place de finaliste lors des deux dernières éditions de la Coupe du monde ainsi qu'une place de finaliste des Jeux olympiques 2012, il ne réussit pas à se qualifier pour les Jeux olympiques 2016 tandis que la Coupe du monde 2019 voit le pays du Soleil Levant être éliminé assez rapidement. Les Nadeshiko Japan, qui ne bénéficient plus de l'effet de surprise contrairement aux précédents tournois, passent le premier tour sans gloire, avec une courte victoire sur l'Écosse (2-1), un match nul et vierge contre l'Argentine (0-0) ainsi qu'une défaite (0-2) face à l'Angleterre lors du dernier match de poule pour la première place du groupe D. Les Nippones retrouvent les Pays-Bas au même stade de la compétition qu'il y a 4 ans, mais la confrontation tourne cette fois à l'avantage des Oranje qui prennent leur revanche et éliminent le Japon sur le même score par lequel elles avaient défaites en 2015 (1-2).

Le Japon rencontre les mêmes difficultés lors des Jeux olympiques 2020 organisés à domicile et décalés d'un an pour cause de pandémie de Covid-19. Devant son public, le Japon passe avec difficulté le premier tour, avec une victoire arrachée in extremis à l'orée du dernier quart d'heure de la partie lors de la dernière journée contre le Chili (1-0) pour terminer parmi les 2 meilleurs 3e de groupe, en ayant eu quelques frayeurs avec une tête de la Chilienne Francisca Lara ayant rebondi sur la ligne de but sans la franchir juste après avoir heurté la barre[32], et ce peu de temps avant le but salvateur nippon. Le Japon, qui avait entre-temps peiné contre les autres cadors du groupe (nul 1-1 contre le Canada après avoir été mené au score et avoir raté un penalty, défaite 0-1 contre la Grande-Bretagne), confirme ses difficultés face aux grosses écuries à l'instar de ce premier tour et du Mondial 2019 en chutant au tour suivant contre la Suède (1-3).

Coupe du monde 2023modifier le code

Le Japon joue contre l'Espagne lors de la Coupe du monde 2023 à Wellington, Nouvelle-Zélande.

Le Japon signe une entrée en matière beaucoup plus convaincante à l'occasion de la Coupe du monde 2023 disputée en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les Nadeshiko Japan terminent en effet leur premier tour avec un bilan comptable parfait de 3 victoires en autant de rencontres disputées, avec la meilleure attaque des phases de poules (11 buts marqués) sans en avoir encaissé un seul. Le Japon, qui termine en tête de sa poule, a fait preuve d'une grande maîtrise technique et a notamment fait forte impression lors du dernier match pour la première place du groupe C en dominant largement l'Espagne, future vainqueure de la compétition (4-0). Ce fut un match historique qui a battu des records de la FIFA. Les 22% de possession de balle des Japonaises sont les plus faibles jamais enregistrés par une équipe victorieuse en Coupe du Monde féminine depuis 2011. Ce résultat est souvent comparé à celui du match masculin Japon 2-1 Espagne dans le Groupe E de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, où les 18% de possession de balle du Japon sont les plus faibles pour une équipe victorieuse en Coupe du Monde depuis 1966[33],[34],[35]. Les statistiques du match montrent que les Japonaises étaient plus incisives et efficaces, avec seulement 22% de possession de balle, moins de tirs tentés (7 contre 10), mais beaucoup plus de réalisme face aux cages adverses (5 tirs cadrés à 2 pour 4 buts inscrits à 0)[36].

Les Nadeshiko Japan écartent ensuite la Norvège en 1/8e de finale (3-1)[37] au cours d'un match globalement maîtrisé et retrouvent le stade des quarts de finale d'un Mondial pour la première fois depuis 2015, où elles font face à un autre adversaire scandinave, la Suède. Pourtant favori de la rencontre à la suite de son excellent début de compétition, le Japon est dépassé par l'engagement et l'impact physique et athlétique des joueuses nordiques et ne peut prendre sa revanche du quart de finale des JO de Tokyo, perdu 2 ans plus tôt au même stade de la compétition contre le même adversaire. En effet les Nadeshiko Japan passent d'abord à côté de leur match et se retrouvent mené de 2 buts à rien en début de 2e mi-temps avant de réagir trop tardivement, le but d'Honoka Hayashi à la 87e minute n'empêche pas la défaite des Nippones (1-2) qui auront raté un penalty 11 minutes avant cette réduction du score, au contraire des Suédoises qui ont quant à elles inscrit leur 2e but sur penalty.

Parcours dans les compétitions internationalesmodifier le code

Parcours en Coupe du monde féminine de footballmodifier le code

Performances du Japon en Coupe du monde.
ÉditionPerformanceJVNDBPBC
Drapeau de la République populaire de Chine 19911er tour3003012
Drapeau de la Suède 1995Quart de finale410328
Drapeau des États-Unis 19991er tour3012110
Drapeau des États-Unis 20031er tour310276
Drapeau de la République populaire de Chine 20071er tour311134
Drapeau de l'Allemagne 2011Vainqueur6411126
Drapeau du Canada 2015Finaliste7601118
Drapeau de la France 2019Huitième de finale411235
Drapeau de l'AustralieDrapeau de la Nouvelle-Zélande 2023Quart de finale5401153
2027À venir------
Total9/938184165462
Entrée des équipes lors de la finale de la Coupe du monde 2015.

Le tableau ci-contre récapitule les performances du Japon en coupe du monde. Les Japonaises ont accédé à la finale à deux reprises : en 2011 où elles l'emportent sur les États-Unis, et en 2015 où elles se classent secondes derrière le même pays.

Parcours aux Jeux olympiquesmodifier le code

Performances du Japon aux jeux Olympiques.
ÉditionPerformanceJVNDBPBC
Drapeau des États-Unis 19961er tour300329
Drapeau de l'Australie 2000Non qualifié------
Drapeau de la Grèce 2004Quart de finale310223
Drapeau de la République populaire de Chine 20084e62131110
Drapeau du Royaume-Uni 2012Finaliste632174
Drapeau du Brésil 2016Non qualifié------
Drapeau du Japon 2020Quart de finale411235
Drapeau de la France 2024Qualifié------
Drapeau des États-Unis 2028À venir------
Drapeau de l'Australie 2032À venir------
Total6/82274112531
Les Nadeshiko remercient leur public après la défaite en finale des Jeux olympiques 2012.

Le tableau ci-contre récapitule les performances du Japon aux Jeux olympiques.

Parcours en Coupe d'Asie féminine de footballmodifier le code

Performances du Japon
en Coupe d'Asie des nations.
ÉditionPerformanceJVNDBPBC
Drapeau de Hong Kong 1975Non qualifié------
Drapeau de Taïwan 19771er tour200208
Drapeau de l'Inde 1979Non qualifié------
Drapeau de Hong Kong 19811er tour310213
Drapeau de la Thaïlande 1983Non qualifié------
Drapeau de Hong Kong 1986Finaliste4202144
Drapeau de Hong Kong 19893e5401371
Drapeau du Japon 1991Finaliste6411276
Drapeau de la Malaisie 19933e5401294
Drapeau de la Malaisie 1995Finaliste5401273
Drapeau de la République populaire de Chine 19973e5401331
Drapeau des Philippines 19994e6402366
Drapeau du Taipei chinois 2001Finaliste6402305
Drapeau de la Thaïlande 20034e6402344
Drapeau de l'Australie 20064e5302196
Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam 20083e5302197
Drapeau de la République populaire de Chine 20103e5401162
Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam 2014Vainqueur5410163
Drapeau de la Jordanie 2018Vainqueur532092
Drapeau de l'Inde 2022Demi-finaliste5320183
Drapeau de l'Australie 2026À venir------
Drapeau de l'Ouzbékistan 2029À venir------
Total17/20835562236568

Le tableau ci-contre récapitule les performances du Japon en Coupe d'Asie des nations.

Parcours en Championnat d'Asie de l'Est féminin de footballmodifier le code

Performances du Japon
en Championnat d'Asie de l'Est.
ÉditionPerformanceJVNDBPBC
Drapeau de la Corée du Sud 20053e302101
Drapeau de la République populaire de Chine 2008Vainqueur330082
Drapeau du Japon 2010Vainqueur330071
Drapeau de la Corée du Sud 2013Finaliste311132
Drapeau de la République populaire de Chine 20153e310256
Drapeau du Japon 2017Finaliste320144
Drapeau de la Corée du Sud 2019Vainqueur3300130
Drapeau du Japon 2022Vainqueur321062
Drapeau de la Corée du Sud 2025À venir------
Total8/82415454618

Le tableau ci-contre récapitule les performances du Japon en Championnat d'Asie de l'Est.

Classement FIFAmodifier le code

Classement FIFA de l'équipe du Japon
Année200320042005200620072008200920102011201220132014201520162017201820192020202120222023
Classement mondial141311101196533344798101013117
Classement AFC33332221111112222321

Personnalités historiques de l'équipe du Japonmodifier le code

Effectif actuelmodifier le code

Effectif et encadrement de l'équipe du Japon féminine au 5 août 2023[38].
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
Gardiens
1GYamashita, AyakaAyaka Yamashita (28 ans)580 INAC Kobe Leonessa2015
18GTanaka, MomokoMomoko Tanaka (24 ans)50 Tokyo Verdy Beleza2021
21GHirao, ChikaChika Hirao (27 ans)40 Albirex Niigata Ladies2018
Défenseurs
2DShimizu, RisaRisa Shimizu (27 ans)662 West Ham United2018
3DMinami, MoekaMoeka Minami (25 ans)382 AS Rome2019
4DKumagai, SakiSaki Kumagai Capitaine (33 ans)1392 AS Rome2008
5DMiyake, ShioriShiori Miyake (28 ans)390 INAC Kobe Leonessa2013
12DTakahashi, HanaHana Takahashi (24 ans)182 Urawa Red Diamonds2019
19DMoriya, MiyabiMiyabi Moriya (27 ans)30 INAC Kobe Leonessa2023
23DIshikawa, RionRion Ishikawa (20 ans)30 Urawa Red Diamonds2023
Milieux
6MSugita, HinaHina Sugita (27 ans)402 Portland Thorns2018
7MMiyazawa, HinataHinata Miyazawa (24 ans)255 MyNavi Sendai2018
8MNaomoto, HikaruHikaru Naomoto (30 ans)342 Urawa Red Diamonds2014
10MNagano, FukaFuka Nagano (25 ans)241 Liverpool FC2018
13MEndo, JunJun Endo (23 ans)375 Angel City2019
14MHasegawa, YuiYui Hasegawa (27 ans)7019 Manchester City2017
15MFujino, AobaAoba Fujino (20 ans)133 tokyo Verdy Beleza2022
16MHayashi, HonokaHonoka Hayashi (26 ans)260 West Ham United2019
17MSeike, KikoKiko Seike (27 ans)103 Urawa Red Diamonds2019
Attaquants
9AUeki, RikoRiko Ueki (24 ans)2512 Tokyo Verdy Beleza2019
11ATanaka, MinaMina Tanaka (30 ans)6828 INAC Kobe Leonessa2013
20AHamano, MaikaMaika Hamano (20 ans)50 Hammarby IF2022
22AChiba, ReminaRemina Chiba (25 ans)72 JEF United Chiba2022
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Keisuke Otsuka
Entraîneur(s) des gardiens
  • Toshihiro Nishiiri



Légende

modifier


Records individuelsmodifier le code

Nombre de sélections
RangJoueuseSélectionsBut(s) marqué(s)Années
1Homare Sawa205831993-2015
2Aya Miyama162382003-2016
3Saki Kumagai14422008-
4Shinobu Ohno139402003-2016
5Yūki Ōgimi132582004-2016
6Kozue Andō126191999-2015
7Azusa Iwashimizu122112006-2016
8Hiromi Isozaki11941997-2008
9Tomoe Sakai1148
Aya Sameshima52008-2021
Meilleures buteuses
RangJoueuseButs marquésSélectionsAnnées
1Homare Sawa832051993-2015
2Yūki Ōgimi581322004-2016
3Kaori Nagamine48641983-1996
4Shinobu Ohno401392003-2016
5Aya Miyama38156
6Mio Ōtani31732000-2007
7Kioka Futaba30751981-1996
Asako Takakura791984-1996
9Nami Otake29461993-2000
10Tamaki Uchiyama26581991-1999
Mis à jour au .

Principales joueuses notables d'hier et d'aujourd'huimodifier le code

Sélectionneursmodifier le code

Norio Sasaki, sélectionneur des Nadeshiko de 2007 à 2016.
NomAnnée
Drapeau du Japon Ryōhei Suzuki1986-1989
Drapeau du Japon Tamotsu Suzuki1989-1996 puis 1999
Drapeau du Japon Satoshi Miyauchi1997-1999
Drapeau du Japon Shinobu Ikeda2000-2001
Drapeau du Japon Eiji Ueda2002-2004
Drapeau du Japon Hiroshi Ōhashi2004-2007
Drapeau du Japon Norio Sasaki2007-2016
Drapeau du Japon Asako Takakura2016-2021
Drapeau du Japon Futoshi Ikeda2021-

Notes et référencesmodifier le code

Voir aussimodifier le code

Articles connexesmodifier le code

Liens externesmodifier le code

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