1623 en santé et médecine

événements liés à la santé et la médecine en 1623

Cet article présente les faits marquants de l'année 1623 en santé et médecine.

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1620 - 1621 - 1622 - 1623 - 1624 - 1625 - 1626
Décennies de la santé et de la médecine :
1590 - 1600 - 1610 - 1620 - 1630 - 1640 - 1650

Événements

  • Novembre : au Portugal, « la Couronne introduit […] plusieurs règles qui conditionnent les prescriptions médicales, donnant un signe clair qu’elle accompagn[e] le développement de la profession[1] ».
  • À Rome où sévit la malaria, huit cardinaux meurent dans les deux semaines qui suivent la fin d'un conclave au cours duquel le pape élu, Urbain VIII, a lui-même contracté la maladie[2].
  • Fondation de l'hôpital Saint-Roch près de Lunesse, sur l'actuelle commune de Soyaux, à l'emplacement d'une maladrerie créée par Girard II, évêque d'Angoulême à partir de 1101 ou 1102[3].
  • Sur ordre du Parlement, qui leur ordonne depuis 1590 de rédiger « un dispensaire […] que les apothicaires à Paris d[evro]nt tenir en leurs boutiques », les docteurs de la Faculté commencent à travailler au Codex medicamentarius, qu'ils n'achèveront qu'en 1637[4].
  • Construction, à Primolano (it), en Vénétie, d'un « lazzaretto per la quarantena delle merci », entrepôt de quarantaine pour les marchandises en provenance d'Allemagne[5].

Publications

  • Aleixo de Abreu, médecin portugais, publie son « Traité des sept maladies » (Tratado de las siete enfermedades[6]), « premier livre de médecine tropicale[7] ».
  • Joannes Carolus Amatus, médecin de Monistrol de Montserrat, en Catalogne, publie ses Fructus medicinae, « Fruits de la médecine, tirés de Galien[8] ».
  • Johannes Assuerus Ampzing (de), professeur de médecine à Rostock, donne son De morborum differentiis liber[9], ainsi qu'un essai « sur les maladies des cheveux et des poils » (Hectas affectionum capillos et pilos humani corpori infestantium) dont les deux premiers chapitres, De Alopecia et Ophiasi, sont repris d'une thèse de 1616[10].
  • Gaspard Bauhin (1560-1624), médecin et botaniste suisse, fait paraître à Bâle son Pinax teatri botanici, ouvrage sur les plantes dont la nomenclature influencera ses successeurs, parmi lesquels Linné[11].
  • Jean Benoît, médecin et professeur de grec au Collège royal fait paraître un « Examen ou censure de la pharmacopée récemment publiée par François Dissaudeau[12],[13] ».
  • Michel Bouteroue fait paraître son ouvrage sur les maladies fébriles[14].
  • Sous le titre de Promachomachia iatrochymica, Francesco Brusco, archiatre de Ferdinand, duc de Mantoue, consacre un ouvrage à la défense de la chimiatrie[15].
  • Johann Ernst Burggrav, alchimiste, médecin de la ville de Simmern, publie une Introductio in vitalem philosophiam[16].
  • Jean-Baptiste de Cabias (1588-1643 ?), docteur en médecine, publie son ouvrage sur « les merveilles des bains d'Aix en Savoie[17] ».
  • Jacobus Caranta, docteur en médecine, fait paraître trois essais en un volume : le premier sur l'or médicamenteux, un autre sur la nature de la vision oculaire et le dernier sur la morsure des chiens enragés[18].
  • Laurent Catelan, apothicaire à Montpellier, fait paraître deux traités, l'un sur les eaux distillées[19], l'autre sur le bézoard[20].
  • François Citois (1572-1652), médecin de Louis XIII et de Richelieu, fait paraître son Avis sur la nature de la peste et sur les moyens de s'en préserver et guérir[21].
  • Publication à Paris d'un traité intitulé De la peste, de ses préservatifs et remèdes, et dédié « par Mr. D. F » à Jean Héroard[22].
  • François Dissaudeau, médecin helléniste, fait paraître à Saumur sa pharmacopée, « Livre traitant des médicaments tant simples que composés[13] », suivi de sa « Réponse au babillage critique de Jean Benoît[12] ».
  • Robert Fludd (1574-1637), médecin, astrologue et physicien anglais, paracelsien et rosicrucien, fait paraître son « Amphihéâtre d'anatomie » (Anatomiae amphitheatrum) à Francfort, chez Jean-Théodore de Bry[23].
  • Antonio Fonseca, médecin lisboate établi à Rome, publie un traité sur l'épidémie qui a touché les armées du roi d'Espagne Philippe III, dans le Palatinat du Rhin deux ans auparavant[24].
  • Théophile Gelée ( ), médecin ordinaire de la ville de Dieppe, publie son Anatomie françoise[25],[26] qui connaîtra un grand nombre d'éditions au XVIIe siècle[27].
  • Matthias Glandorp (de)[28], médecin de la ville de Brême, publie une méthode de traitement chirurgical de la paronychie, inflammation des tissus périunguéaux[29],[30].
  • Philibert Guybert (c.-), médecin parisien, publie son Médecin charitable, qu'il fera suivre en d'un Apothicaire charitable, les deux œuvres devant être rééditées près de soixante fois jusqu'en [31],[32].
  • Guy de La Brosse (1589-1641), botaniste et médecin français, fondateur du Jardin du roi, publie un Traité de la peste, avec les remèdes préservatifs[33].
  • Charles Le Pois (1563-1633), médecin d'Henri le Bon, duc de Lorraine, et professeur à Pont-à-Mousson, publie un traité sur les maladies dysentériques[34].
  • Sous le titre de Regime de vivre pour la conservation de la santé du corps[35], traduction française par Sébastien Hardy de l'Hygiasticon (1613[36]) du théologien jésuite Lenaert Leys (1554-1623[37]).
  • Giovanni Manelfi, médecin romain, fait paraître un essai sur les fièvres : Prognostica in febribus[38].
  • Johann Neander (en) (1596 ? – 1630 ?), surtout connu pour son ouvrage sur le tabac, paru l’année précédente 1622[39], publie une histoire de la médecine qu'il intitule Antiquissimae et nobilissimae medicinae natalitia sectae[40].
  • Philippo Savona, médecin de Palerme, publie ses Decisiones medicinales quo ad diagnosim et prognosim (« Décisions médicales concernant le diagnostic et le pronostic[41] »).
  • Lorenço Romeo, citoyen de Tortose, publie l'un des premiers ouvrages dénonçant l'abus de la saignée[42],[43].
  • Aetius Cletus Signinus publie sa thèse de médecine sur le chalcanthe ou « noir de cordonnier[44] » (De chalcantho medica disputatio[45]).
  • Tobias Venner (en) (1577-1660), médecin à Bath, dans le comté du Somerset, fait paraître la deuxième partie de sa Via recta ad vitam longam, manuel de santé dont il a publié la première partie l'année précédente 1622[46].
  • Publication à Paris, chez Joseph Bouillerot, d’un Trésor des secrets et préservatifs merveilleux contre la peste[47].
  • Parution à Paris d'un petit traité sur la Germandrée d'eau, composé d'extraits de Galien, Dioscoride, Pline, Mattioli, Dodoens et Leonhart Fuchs, suivis de conseils du compilateur sur le traitement préventif et curatif de la peste[48].

Personnalité

Naissances

Décès

Bibliographie

  • Relatione del modo che si tiene da religione di S. Spirito nel governo dell’Archihospedale Apostolico di Santo Spirito... scritto da Fra Domenico Borgarucci Religioso [1623].
    « Présentation détaillée du personnel et des activités de l'hôpital du Saint-Esprit à Sassia de Rome, rédigée en 1623 par le frère Domenico Borgarucci[66]. »
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Références