1620 en santé et médecine

événements liés à la santé et la médecine en 1620
Chronologies
1617 1618 1619  1620  1621 1622 1623
Décennies :
1590 1600 1610  1620  1630 1640 1650
Siècles :
XVe XVIe  XVIIe  XVIIIe XIXe
Millénaires :
-Ier Ier  IIe  IIIe
Chronologies thématiques
Calendriers
Années de la santé et de la médecine :
1617 - 1618 - 1619 - 1620 - 1621 - 1622 - 1623
Décennies de la santé et de la médecine :
1590 - 1600 - 1610 - 1620 - 1630 - 1640 - 1650

Divers

  •  : le Parlement renouvelle la défense de pratiquer la médecine à Paris sans l'approbation de la Faculté[1].
  •  : un édit de l'Inquisition de Mexico interdit la consommation du peyotl à cause des usages magiques de cette plante et malgré son intérêt thérapeutique[2].
  •  : avec l'autorisation du Parlement de Paris, l'université d'Aix règlemente la collation du grade de docteur des facultés de théologie, de droit et de médecine[3].
  •  : Samuel Fuller (en) (1580-1633) embarque comme médecin à bord du Mayflower[4].
  • La peste fait douze mille morts à Dantzig[5].

Fondations

Publications

  • Guillaume Ader (v. 1567 ? – 1628), médecin et poète gascon, publie ses Enarrationes de aegrotis et morbis in Evangelio (« Récits sur les malades et la maladie dans l’Évangile[16] »).
  • Fabrizio Bartoletti (1576-1630), professeur d'anatomie et de chirurgie à Bologne, publie une « introduction à l'anatomie » sous le titre d'Auspicalis trium methodi demonstrativae anatomicae praecognitorum praelectio[17].
  • Brice Bauderon (1539-1623) fait paraître chez Sébastien Cramoisy sa Praxis in duos tractatus distincta[18].
  • Jean de Bry réédite, avec texte explicatif en regard, les planches du Théâtre anatomique (1605) de Gaspard Bauhin (1560-1624[19]).
  • Johann Ernst Burggrav (1600-1643), alchimiste et médecin de Simmern, fait paraître à Oppenheim, chez Jean Théodore de Bry, une première édition de l'Officina chimica de Balduin Clodius (1558-1603)[20].
  • Nicolas Coeffeteau, prédicateur et théologien français, fait paraître un Tableau des passions humaines[21] « qui dresse une synthèse de la littérature philosophique, morale, mais aussi médicale sur la question », et qui sera réédité plus de vingt fois au XVIIe siècle[22].
  • Michaël Döring publie ses ouvrages sur l'opium[23] et sur le baume[24].
  • Jean Dujon, « conseiller du roi [Louis XIII] et trésorier de sa cavalerie légère », fait paraître son Discours sur la maladie de Roger de Bellegarde[25].
  • Parution, sous le titre de Paradoxes de la peste, de la traduction française, par Barthélemy Barralis, des Paradossi della pestilenza (1584) de Silvestro Facio[26].
  • Rodrigo da Fonseca fait imprimer ses « Consultations médicales » (Consultationes medicae) à Venise, chez Giovanni Guerigli[27],[28].
  • Jacques Fontaine, médecin du roi et professeur à Aix-en-Provence, au collège royal de Bourbon, publie un traité contre l'astrologie médicale (De astrologia medica liber[29],[30]).
  • Domenico Galvani, philosophe et médecin italien, fait paraître son Trattato delle fontanele (« Traité des fontanelles[31] »).
  • Le poète Claude Garnier (  ?) publie son récit de « la maladie et guérison de la reine Anne d'Autriche[32] ».
  • Rudolf Goclenius le Jeune (1572-1621), professeur de médecine, de physique et de mathématiques à Marbourg, fait paraître son Assertio medicinae universalis[33].
  • Parution du Paradoxon de honore medicorum, de Melchior Goldast (1578-1635), jurisconsulte au service du comte de Holstein-Schaumbourg[34].
  • Nicolas Habicot ( ), chirurgien juré à Paris, fait paraître son livre sur la trachéotomie[35].
  • Peter Holtzheim, professeur de médecine à Cologne, fait paraître une « Description de la fontaine médicinale Saint-Antoine à Andernach[36] ».
  • Gabriel Illefonsus donne son traité De viri et foeminae comparanda foeconditate[37].
  • Emmanuel Labadie, chirurgien juré à Toulouse, publie un Traicté de la peste divisé en diagnostic, prognostic et curation[38].
  • Jean de Lampérière, médecin de peste à Rouen, publie son Traité de la peste, de ses causes et de sa cure[39].
  • David de Lautaret, docteur en médecine de la faculté de Montpellier, publie son éloge des bains de Digne, en Provence[40].
  • Publication à Paris, chez Isaac Mesnier, d'un fascicule signé L. S. D. L. (Guillain Nepveu, sieur de Longavesnes[41] ?) sur les eaux minérales de La Hacquinière[42].
  • Cesare Mocha, médecin piémontais attaché à la cour de Savoie, fait imprimer à Turin ses Consilia medicinala[43].
  • Niccolò Mutoni donne son traité sur le mithridate[44].
  • David de Planis Campy (1589-1644) publie un Discours de la phlébotomie, suivi d'un Traité des crises, ce dernier, fondé sur les principes de l'astrologie médicale[45].
  • Léonard Poillevé, docteur en médecine, signe un « occasionnel » consacré aux eaux minérales de Segray, près Pithiviers, en Beauce[46],[47].
  • Angelo Sala (1576-1637), médecin et chimiste italien, médecin personnel d’Antoine-Günther, comte d’Oldenbourg, fait paraître sa « brève description d’un antidote spécial » (Descriptio brevis antidoti pretiosi[48]), ainsi que la traduction latine de son « aperçu de pharmacie chimique » (Aphorismorum chymiatricorum synopsis[49]).
  • Giovanni Domenico Sala (it) (1579-1644), médecin padouan, fait imprimer son Ars medica à Venise, chez Evangelista Deuchin[50].
  • Christophe Schlitzweck, médecin à Fribourg-en-Brisgau, publie « quarante-six observations » sur les vertus médicinales de l'eau minérale de Soultzmatt, dont Jacob Federer, également médecin à Fribourg, a introduit l'emploi en 1617[51].
  • Johann Stephan Strobelberger (1593 ? – 1630), médecin à Montpellier, publie un « Nouveau traité sur la cochenille et la préparation de l'alkermès », où il insère la traduction latine de l'ouvrage de Laurent Catelan (1568 ? – 1647) sur le même sujet[52] ; ainsi qu'une « Description politico-médicale de la France[53] », qui contient « le plus ancien essai de flore régionale, [mais qui est] tiré de divers ouvrages et surtout des Stirpium adversaria nova, par Pena et Mathias de Lobel[54] ».
  • Parution posthume du Tractatus de elephantiasi, de Jean de Varanda (1564-1617), qui a été doyen de Montpellier en 1609[55].
  • Tobias Venner (en) (1577-1660), médecin de Bath, fait imprimer un régime de santé qu'il intitule Via recta ad vitam longam[56].
  • Jean Vigier ( ) publie son Tractatus absolutissimus, « compilé de divers auteurs », auquel il joint la traduction latine[57] du traité d'André du Laurens (1558-1609) sur le catarrhe (1594[58]).
  • Diffusion, à Paris, d'un « occasionnel[59] » consacré à un miracle qui serait arrivé au couvent de la Madeleine de Tongres, en Liégeois, « où journellement est guérie quantité de diverses maladies[60] ».

Personnalités

  • Fl. Louis de Caseneuve, médecin ordinaire du roi à Tournon, auteur d'Hieroglyphica[61] publiés en 1626 à Lyon, qui analysent des « emblèmes en lien avec les classifications des types humains d'Hippocrate et Galien[62] ».
  • Fl. Robert Le Maresquier, installé maître apothicaire et chirurgien à Valognes, grand-oncle de Guillaume Mauquest de La Motte (1655-1737), qui sera à son tour chirurgien-apothicaire dans la même ville[63].
  • 1581-1620 : fl. Antoine Pescheur, premier chirurgien en titre de l'hôtel-Dieu de Reims[64].
  • 1620-1630 : fl. Menecca Esposita, sage-femme à l'hôpital de la Real Santa Casa dell'Annunziata de Naples[65].
  • 1620-1664 : fl. William Parker, médecin anglais, docteur de l'université de Bourges, membre du Royal College of Physicians[66].

Naissances

Décès

  • 1er mars : Thomas Campion (né en 1567), médecin anglais, surtout connu comme compositeur de musique[86].
  • 27 juillet : Grace Mildmay (en) (née en 1552), chroniqueuse, mémorialiste, autobiographe et médecin anglaise[87].
  • Denis Garanjon (né à une date inconnue), apothicaire parisien, victime de la peste[88].
  • Pierre Pena (né vers 1535), médecin et botaniste français[89].
  • Joseph Poma (né en 1565), médecin et homme de lettres, docteur de l'université de Palerme et praticien dans cette ville[90].
  • Nicolas de Pontoux (né en 1574), médecin de Granges, en Bourgogne, neveu de Claude de Pontoux (1530-1579) également médecin[91].
  • Jean de Renou (né en 1568), professeur de médecine à Paris, auteur d'un « Dispensatorium galenico-chymicum (« Dispensaire galénico-chimique ») qui a[ura] fait tout son renom[92] ».
  • Vers 1620 : Jean Béguin (né vers 1550), apothicaire et chimiste français[93],[94].

Références

🔥 Top keywords: Wikipédia:Accueil principalCookie (informatique)Nouvelle-CalédonieSpécial:RechercheJudith GodrècheLes Douze Coups de midiGreta GerwigLa Chronique des BridgertonJean-Michel JarreFrancis Ford CoppolaYasukeN'Golo KantéÉmilie DequenneMaurice Barthélemy (acteur)Mohamed AmraKanakZaho de SagazanChatGPTAudrey FleurotMegalopolis (film)Joséphine JapyRobert FicoFichier:Cleopatra poster.jpgSlimane (chanteur)HPI (série télévisée)La Planète des singes (franchise)Kylian MbappéWillem DafoeAnya Taylor-JoySondages sur les élections européennes de 2024Prise d'otages d'OuvéaFrançois CivilConjecture de GoldbachMeryl StreepChiara MastroianniMarcello MastroianniCarlos TavaresFranceJordan Bardella