1629 en santé et médecine
Cet article présente les faits marquants de l'année 1629 en santé et médecine.
Chronologies
1626 1627 1628 1629 1630 1631 1632 Décennies : 1590 1600 1610 1620 1630 1640 1650 Siècles : XVe XVIe XVIIe XVIIIe XIXe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Art Architecture, Arts plastiques(Dessin, Gravure, Peinture et Sculpture), (), Littérature(), Musique(Classique) et Théâtre Politique Droit et () Religion (,) |
Années de la santé et de la médecine : 1626 - 1627 - 1628 - 1629 - 1630 - 1631 - 1632 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1590 - 1600 - 1610 - 1620 - 1630 - 1640 - 1650 |
Événements
- : enregistrement du code Michau, dont les articles 41 et 42 se rapportent à l’administration des hospices et à la police des mendiants[1].
- 27 juin : le prévôt des marchands accorde à la communauté des épiciers et apothicaires parisiens le droit de porter des armoiries[2], avec la devise : Lances et pondera servant (« Ils ont la garde des balances et des poids[3] »).
- Considérant que « la plupart des habitants sont très pauvres et que, faute d'abri et de soins, ils meurent ou souffrent de graves maladies », Pedro Morán Pereira fonde à Zamora, en Espagne, l'hôpital de l'Incarnation (es), à ses propres frais et sur le patrimoine confié à lui par son frère Isidro[4].
- Fondation du jardin médicinal (hortus medicus) qui est à l'origine de l'actuel jardin botanique de Bordeaux[5].
- Ouverture à Pignerol, en Piémont, pendant le siège de Casal, d'un hôpital militaire territorial, premier du genre[6].
- La peste est à Montpellier[7].
- -1629 : la peste est à Lyon, qui perd la moitié de sa population[8].
- Après 1629 : « Descartes entreprend […] de rechercher « s'il y a moyen de trouver une médecine qui soit fondée en démonstrations infaillibles[9] ».
Publications
Divers
- Nicolas Ager (1568-1634) fait paraître une étude sur l'« âme végétative » (Disputatio de anima vegetativa), et on lui en attribue une autre, la même année, sur les « déchirures du mésentère » (Disputatio de infractibus mesaroei[10]).
- Camillo Baldi, philosophe et médecin bolonais, publie deux traités sous les titres de De naturali ex unguium inspectione[11] et De humanarum propensionem ex temperamento praenotionibus[12].
- Parution de la Semaine des médicaments, de Jean Bonnart, maître barbier chirurgien de Paris[13].
- Laurens Catelan, maître apothicaire à Montpellier, publie son Discours sur les vertus et propriétés de la thériaque[14],[15].
- Nicolas Chesneau, docteur de la faculté de médecine de Toulouse, fait paraître un discours sur les eaux thermales de Barbotan, en Armagnac[16].
- Parution, à Messine, de la Pharmacopée[17] de Giovanni Battista Cortesi (it)[18].
- Juan Gutiérrez de Godoy (1579-1656), médecin du chapitre de Jaén et du cardinal Moscoso y Sandoval[19], fait paraître en latin des « discours philosophiques et médicaux sur le Traité de la mémoire et de la réminiscence d'Aristote[20] ».
- Caspar Hofmann (-), professeur de médecine à Altdorf, publie ses « Quatre livres sur la génération humaine, contre Mondino de' Liuzzi » (De generatione hominis, contra Mundinum Mundinium[21]).
- Le poète italien Giovanni Battista Lalli fait paraître sa Franceide, overo Del mal francese, poema giocoso, poème burlesque, « plus bouffon que médical[22] », sur la syphilis[23].
- Andreas Lay publie la thèse de médecine qu'il a soutenue à Strasbourg « sur la nature et le traitement de la fièvre hongroise » (De luis ungaricae natura et cura[24]).
- Dans le cadre de la querelle qui oppose médecins et apothicaires parisiens[25], Pierre Le Comte, professeur de médecine à Paris, publie un Advertissement au public, contre les Œuvres charitables (), ouvrage de vulgarisation de Philibert Guybert, professeur de pharmacie[26].
- David de Planis Campy (-), médecin spagyriste et chirurgien du roi[27], publie son Bouquet des plus belles fleurs chimiques[28].
- Antonio Ponce de Santa Cruz (es), professeur de médecine à Valladolid et Premier médecin du roi d'Espagne Philippe III, donne son manuel de thérapeutique De impedimentis magnorum auxiliorum morborum curatione[29].
- Publication du traité de médecine vétérinaire (Discurso de albeyteria[30]) de Baltasar Francisco Ramirez, vétérinaire de la ville de Chinchón et familier de l'Inquisition (es)[31].
- Manuel Ramírez de Carrión (de) (-), pédagogue espagnol considéré comme un des pionniers de l'éducation des sourds-muets[32], publie ses Maravillas de naturaleza[33].
Sur la peste
- Pierre Bienassis, docteur en médecine, publie une Brève méthode pour se conserver en temps de peste[34], « alors que ce fléau terrible, ne régnant plus [à Toulouse], est venu faire d'affreux ravages à Agen », sa ville natale[35].
- Antoine Davin (né en ?), médecin et conseiller du roi, fait paraître à Grenoble son traité « de la préservation et de la curation de la peste[36] ».
- Pierre-Jean Fabre (-), alchimiste, docteur en médecine de l'université de Montpellier[37], fait paraître son traité spagyrique sur la peste[38].
- Jean Grillot (-), jésuite, publie, « d'abord en latin[39], puis en français[40] […], son histoire de la peste qui, en 1628 et 1629, affligea la ville de Lyon[41] ».
- Clemens Guillielmius publie à Toulouse le premier des deux livres de son traité de peste[42], où il défend Galien contre Fernel et contre les spagyristes[43].
- Parution à Francfort, sous le titre de De pestis curatione et praecautione, de la traduction latine des écrits sur la peste de Nicolas Abraham de La Framboisière (-[44]),
- Dans son essai De terrae motu pro ut pestis causa[45], Orazio Limbisano, médecin calabrais, professeur à Naples[46], étudie « les tremblements de terre en tant que cause de la peste[47] ».
- Dans son Manifeste de ce qui s'est passé en la maladie de la peste à Villefranche-de-Rouergue[48], Durand de Monlauseur « témoigne de son expérience de médecin coordinateur du bureau de santé » de la ville[49].
- Niall Ó Glacáin (-), médecin irlandais séjournant à Toulouse pendant la grande épidémie, y publie son « traité de peste » (Tractatus de peste[50]).
- Henricus Paschasius, originaire de Lübeck, docteur en médecine et praticien à Copenhague[51], intitule son traité de peste Enchiridion de pestilentia[52].
- Font également paraître un traité de peste[53],[54], Alexandro Tadini, à Milan[55], Lodovico Locatelli, à Venise[56], ou Félicien Betera, à Brescia[57].
Naissances
- : Johann Heinrich Glaser (mort en ), médecin suisse[58].
- : Madame de Miramion (morte en ), aristocrate et religieuse française, connue pour avoir participé à soulager la misère sanitaire de son temps[59].
- : Louis Bretonneau (mort en ), maître chirurgien-apothicaire à Ligueil, en Touraine[60].
- : Jan Commelin (mort en ), botaniste hollandais, fondateur du jardin médicinal qui est à l'origine de l'actuel Jardin botanique d'Amsterdam[61].
- 1629 ou : Jean-Frédéric Helvétius (mort en ), docteur en médecine de l'université de Harderwijk, alchimiste, médecin ordinaire de Guillaume III et des états généraux des Provinces-Unies[62].
- Vers 1629 :
- Antoine d'Aquin[63] (mort en ), médecin français.
- Robert Bayfield (en) (mort vers ), médecin et anatomiste anglais[64].
- Christophe Glaser (mort vers ), apothicaire chimiste, ayant étudié à Bâle, propriétaire d'une officine à Paris, apothicaire de Louis XIII et de Philippe d'Orléans, chargé du cours de chimie au Jardin du roi, impliqué dans l'affaire des poisons[65].
- Everard Maynwaring (mort en ), médecin anglais, auteur de nombreux ouvrages de médecine spagyrique[66].
- Henry Sampson (en) (mort en ), ministre non-conformiste et médecin anglais[67].
- Pierre Vinatier (mort à une date inconnue), chirurgien huguenot de Gap, condamné aux galères entre et [68].
- John Ward (en) (mort en ), philosophe, diariste et médecin anglais[69].
Décès
- 12 février[70] : Paul Contant (né en ), apothicaire, botaniste et homme de lettres français[71].
- 3 mars[72] : Basilius Besler (né en ), apothicaire, médecin, botaniste et éditeur allemand[73].
- 25 avril : Jean Robin (né en ), apothicaire et botaniste français[74].
- 16 mai : Petrus Ryff (en) (né en ), mathématicien, médecin et chroniqueur suisse[75].
- 13 juillet : Caspar Bartholin le Vieux (né en ), polymathe, professeur de médecine et de théologie danois[76].
- 31 août : Jean Duret (né en ), médecin ordinaire du roi, et professeur au Collège royal, comme son père, Louis Duret (1527-1586[77]).
- 29 septembre : Jean Faber (né vers ), médecin anatomiste et botaniste italien[78].
- 2 octobre : Jérôme Cornélius (né vers ), apothicaire frison, devenu négociant, exécuté pour mutinerie[79].
- Gaspard Le Coq, sieur de Lavau (né à une date inconnue), docteur en médecine, mort à Paris[80].
- Été [81], ou 1629 : Raphaël de Thoor (né vers ) « médecin anglais et poète en latin », auteur d'un poème sur le tabac et de divers autres ouvrages[82].