1911

année
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La rue de Nankin à Shanghai lors du soulèvement de la ville pendant la révolution chinoise
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Décennies :
1880 1890 1900  1910  1920 1930 1940
Siècles :
XVIIIe XIXe  XXe  XXIe XXIIe
Millénaires :
-Ier Ier  IIe  IIIe
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L'année 1911 est une année commune qui commence un dimanche.

En bref

Événements

Afrique

Carte d’ensemble des chemins de fer de l’Afrique occidentale française en 1911
  • 14 avril : l’État belge passe un contrat avec la société britannique Lever pour créer la HCB (Huileries du Congo belge)[5].
  • 19 avril : second traité Maasaï. Au Kenya, les Maasaï sont expulsés de leur terres et regroupés par la force dans les réserves[6].
  • 20 avril : Native Labour Regulation Act en Afrique du Sud[7]. Il étend au secteur minier les sanctions criminelles contre les ruptures de contrat et les grèves lorsqu’elles émanent des travailleurs africains[8].
  • 28 septembre : les autorités britanniques capturent la prêtresse Muhumuza, mère de Bilegeya, demi-frère et rival du mwami Musinga. Cinquante de ses suivants sont tués. Elle est transférée à Kampala où elle meurt en 1945[10]. Son autre « fils », Ndugutse organise une grande insurrection au Nord du Rwanda ; il est rejoint par Rukara, un chef hutu, Basebya, un chef twa, et des Tutsi de la région opposés à Musinga. Les troupes allemandes répriment la révolte de Ndungutse en [11].


  • Révolte des Acholi contre les réquisitions de travail et les tentatives de désarmement par les Britanniques en Ouganda[16].
  • Sécheresse et famine généralisée au Sahel (1911-1914)[17]. Famine au sud de l’Angola[18].

Afrique du Nord

Guerre italo-turque : bombardement aérien par des zeppelins en Tripolitaine

Bataille de Tobrouk. Lourd revers de l’armée italienne face aux libyens et turcs commandés par Mustapha Kemal pacha.

Amérique

  • 10 janvier : le président libéral du Honduras Miguel Dávila, débordé par le mouvement révolutionnaire des partisans de son prédécesseur le conservateur Manuel Bonilla, est contraint de signer un traité avec les États-Unis et d’accepter le contrôle financier du gouvernement américain. Le même jour le général Bonilla débarque à Trujillo avec un navire de guerre et une troupe de mercenaires américains conduite par Lee Christmas et Guy « Machine Gun » Molony, recrutés par le président d’United Fruit Samuel Zemurray. Le 26 janvier, le gouvernement américain envoie plusieurs canonnières au Honduras, et les Marines occupent les ports du nord. Dávila se retire en mars et les élections d’octobre confirment la présidence à Bonilla[27].
  • 26 janvier : un accord économique de réciprocité entre les États-Unis et le Canada est soumis au Parlement canadien et au congrès des États-Unis. Il échoue devant l’opposition des Canadiens[28].
  • 17 janvier : Manuel Gondra renonce à la présidence du Paraguay ; le libéral Albino Jara le remplace. Le Paraguay est en proie à l’anarchie (fin en mai 1912)[29].
  • 1er mars : José Batlle y Ordóñez est réélu à la présidence de l’Uruguay (fin en 1915). Il lance un large programme de réformes sociales et économiques[29] qui instaure le droit de grève et de syndicalisation, la journée de travail de huit heures et la semaine de six jours (1915), la protection des mineurs et le droit à la retraite[30]. Lois sur le divorce, l’éducation gratuite et les congés de maternité.
  • 9 mai, Nicaragua : les États-Unis contraignent Estrada à démissionner et le vice-président Adolfo Díaz lui succède[31]. Plus conciliant, il cède aux nord-américains le contrôle des chemins de fer nationaux, de la compagnie maritime du lac et de la Banque nationale.
10 mai : prise de Ciudad Juárez. Photo officielle des vainqueurs : José María Pino Suárez, Venustiano Carranza , Francisco I. Madero, Pascual Orozco, Pancho Villa...
  • 23 septembre : manifeste du Parti libéral mexicain au peuple du Mexique cosigné par Ricardo Flores Magón[34].
  • 15 octobre : Francisco Madero remporte les élections présidentielles au Mexique[35]. Il prend ses fonctions le 6 novembre[32], mais ne peut mettre fin aux remous politiques et militaires qui agitent le pays. D’autres rebelles, comme Emiliano Zapata et Pancho Villa, refusent de se soumettre à son autorité. Ses partisans sont divisés, et la création par le nouveau président du parti constitutionnel progressiste exacerbe les passions. Les dirigeants paysans sont choqués de la décision de Madero de dissoudre les armées révolutionnaires et non l’armée fédérale, vaincue. Madero ne se montre pas en mesure de tenir ses timides promesses de réformes agraires.
  • 31 octobre : plan de Tacubaya, au Mexique. Les partisans de Emilio Vázquez Gómez dénoncent la politique de Madero et proclament Vázquez président[36].
28 novembre : début de l’insurrection zapatiste
  • 28 novembre : Zapata lance son plan de Ayala[32], deuxième manifeste révolutionnaire très critique à l’égard de Madero et annonce l’intention des paysans de s’emparer des terres dont ils ont été dépossédés. Zapata reprend la lutte contre l’armée fédérale. L’agitation atteint les milieux ouvriers.

Asie

Rue de Nankin, à Shanghai pendant la Révolution chinoise.


Proche-Orient

Europe

3 janvier : Winston Churchill lors du siège de Sidney Street.
  • 3 janvier : siège de Sidney Street ; fusillade dans l'East End de Londres. La troupe intervient contre un groupe de cambrioleurs anarchistes lettons armé qui ont tué trois policiers. Ils sont carbonisés dans l’incendie de la maison où ils se sont réfugiés. L’implication du ministre de l’Intérieur, Winston Churchill, déclenche une crise politique majeure[57].
  • 11 janvier : le gouvernement russe publie une circulaire qui interdit les réunions d’étudiants dans les locaux des universités et autorise la police à entrer sur les campus pour briser ces réunions avant même de recevoir une invitation de l’autorité des conseils de faculté. Elle déclenche une vaque d’agitation étudiante[58].
L’Olympic lors de son lancement le .
21 juillet : arrestation de Beilis.

Portugal

  • Février : en réaction à la loi de séparation de l’Église et de l’État les évêques publient une lettre pastorale, rédigée le , où ils réitèrent la doctrine du respect dû aux pouvoirs constitués, mais où ils affirment l’impossibilité de coopération des catholiques avec les ennemis du catholicisme[81]. Sa lecture dans les églises est interdite par le Parlement.


  • Semaine de six jours à la suite des mouvements de grève[89].
  • Scolarité obligatoire de 7 à 10 ans[84].

Prix Nobel

Fondations en 1911

Naissances en 1911

Décès en 1911

Notes et références

Voir aussi

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