Aéroport Marseille-Provence

aéroport desservant Marseille et Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France)

Aéroport Marseille-Provence
Logo de l'aéroport depuis 2016.
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Localisation
PaysDrapeau de la France France
VilleMarignane
Date d'ouverture
Coordonnées 43° 26′ 13″ nord, 5° 12′ 54″ est
Altitude23 m (74 ft)
Informations aéronautiques
Code IATAMRS
Code OACILFML
Nom cartographiqueMarseille Provence
Type d'aéroportCivil
GestionnaireSociété AMP
Site web aéroportConsulter
Pistes
DirectionLongueurSurface
13L/31R3 500 m (11 483 ft)béton bitumineux
13R/31L2 370 m (7 776 ft)béton bitumineux
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
(Voir situation sur carte : Bouches-du-Rhône)
MRS
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
MRS

L'aéroport Marseille-Provence (code IATA : MRS • code OACI : LFML), situé dans la commune de Marignane et à distance égale de Marseille et d'Aix-en-Provence, est un aéroport français ouvert le 22 octobre 1922. Des agrandissements successifs (notamment un terminal inauguré en 2006 et consacré aux compagnies à bas coût) et de nouvelles destinations, permettent à l’aéroport d’accueillir jusqu’à 10 millions de voyageurs en 2019. Le trafic diminue ensuite fortement à cause de la pandémie de COVID-19 avant d’augmenter à nouveau.

En 2022, l'aéroport accueille 9 148 306 passagers[1] ce qui en fait le quatrième aéroport français après l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, l'aéroport de Paris-Orly et de l'aéroport de Nice-Côte d'Azur. Il est la plus grande base de Ryanair en France et la deuxième base française pour la compagnie Volotea alors qu'il est une base de province pour Air France. Il est desservi par trente-quatre compagnies aériennes et propose plus de 131 destinations en Europe, en Afrique du Nord, au Canada et dans l'océan Indien.

En 2023, la plateforme a accueillie 10 800 254 passagers (+ 6,4% par rapport à 2019 et 18,1% par rapport à 2022) un record. A contrario, le nombre de mouvements d'avions est en léger recul (-0,7% par rapport à 2019) ce qui indique un meilleur taux de remplissage ainsi que des avions plus grands.

Un projet de modernisation et d'extension des capacités de l'aéroport est en cours. Il rencontre une opposition de la part d'associations de riverains et de défense de l'environnement. Le projet n'inclut pas de travaux d'amélioration de la zone d'attente appartenant à la société Aéroport Marseille Provence et utilisée par la police aux frontières, une des plus vétustes de France.

L'aéroport compte par ailleurs des activités de fret, abrite une base d'hélicoptères de secours et est situé à proximité du siège d’Airbus Helicopters.

L'aéroport Marseille-Provence apparaît dans de très nombreux films, séries et court-métrage dont les scénarios se déroulent en partie en Provence.

En 1994, il est le théâtre d'un assaut par le GIGN d'un avion pris en otage à Alger, venu atterrir à Marseille pour faire le plein.

Histoire

L'aéroport Marseille-Provence, au bord de l'étang de Berre, vu du ciel.

Les travaux d'aménagement de l'aéroport débutent en 1922, sur un terrain de 130 hectares à 2 km de la ville de Marignane. Au nord se trouve un poste d'hydravion et une jetée de 200 mètres est construite pour en assurer la sécurité[2].

La première liaison de l'aéroport le relie à Toulouse via Perpignan puis, en 1925, la ligne Paris-Lyon est prolongée jusqu'à Marseille.

De nouvelles liaisons sont ensuite créées : en 1927, la Lufthansa crée une ligne Berlin-Genève-Marseille prolongée en 1928 vers Barcelone et Madrid, la première liaison au-dessus de la mer Méditerranée, vers Alger, est créée en 1928 mais n'est au départ que postale.

L'aéroport est agrandi en 1929[2].

En 1961, l'aéroport est reconstruit (actuel Terminal 1 Hall A) par l'architecte Fernand Pouillon[3], l'architecture intérieure est confiée à Maxime Old[4].

En 1986, l'aéroport adopte son nom actuel d'« aéroport Marseille-Provence »[3]. Le Hall B est construit entre 1992 et 1998[3].

Le , l'avion du vol Air France 8969, pris en otage par le Groupe islamique armé, fait escale à Marseille, où le GIGN donne l'assaut. Cet événement entraîne l'arrêt des vols d'Air France vers l'Algérie jusqu'en 2003.

En 2006, inauguration du terminal 2 entièrement consacrée aux compagnies à bas prix, notamment Ryanair qui y installe une base régionale. Ce nouvel équipement permet une augmentation du trafic de 14 % dès 2007[5].

En , Volotea ouvre une base composée de 2 avions. Cette ouverture permet la création de 50 emplois ainsi que l'arrivée de 9 nouvelles destinations[6].

Le , Ethiopian Airlines ouvre la ligne vers Addis-Abeba à raison de trois liaisons par semaine et permet de bénéficier des correspondances vers plus de 60 destinations africaines[7].

En , Air Sénégal lance la ligne vers Dakar[8].

En 2019, l’aéroport de Marseille-Provence a accueilli 10 151 743 passagers, un trafic en hausse de 8,1 % principalement portée par l’international. Avec ce cap des 10 millions de voyageurs franchi pour la première fois, il se porte à la troisième place des aéroports régionaux français, derrière Nice et Lyon.

En , Ryanair annonce un important programme à Marseille avec un total de 60 routes et plus de 240 vols par semaine[9].

Le 21 octobre 2022, l'aéroport de Marseille-Provence a célébré les 100 ans avec différentes manifestations[10].

Le 31 octobre 2022, EasyJet a lancé deux lignes vers Bâle et Lisbonne[11] et le 9 novembre 2022, Flynas a lancé la ligne vers Djeddah[12].

Le 16 décembre 2022, Air Arabia Egypt[13] lance la ligne vers Le Caire.

En mars 2023, Austrian Airlines lance la ligne vers Vienne [14], Volotea ouvre la ligne vers Copenhague[15].

Le 3 mai 2023, Transavia France lance la ligne vers Dakar[16] et Erevan[17] (Arménie) le 27 juin 2023.

Le 20 mai 2023, Air Serbia a lancé sa ligne vers Belgrade[18].

Zone d'attente

Une zone d'attente pour personnes en instance, située en bordure de la zone d’accès réservé des pistes de l’aéroport, dans des locaux détenus par la société Aéroport Marseille Provence[19], est utilisée par la police aux frontières pour enfermer pendant moins de 26 jours des étrangers « non admis », des passagers en transit interrompu et des demandeurs d'asile. C'est la troisième zone d'attente en France en termes de nombre de personnes enfermées (360 personnes y ont été enfermées en 2019[20], 174 en 2021, la majorité de nationalité marocaine, turque ou tunisienne[19]) et l'une des plus vétustes. Des violations des droits des étrangers enfermés (comme des refus d’enregistrer la demande d’asile) y sont régulièrement constatées[20]. Le CGLPL juge sévèrement les conditions d'accueil: « L’enfermement dans une pièce, sans accès à l’air libre ni à une salle de détente, l’absence d’activités et l’aménagement spartiate des chambres rendent ces conditions non acceptables. »[21]. Au-delà de quarante-huit heures, un transfert vers le centre du Canet est obligatoire[19]. Cette zone n'est pas incluse dans le grand plan de rénovation qui doit aboutir au réaménagement de l’ensemble du hall 1 en mai 2024[19].

Situation

Les terrains de l'aéroport occupent 646 hectares[22] situés au nord de la commune de Marignane, à la limite avec Vitrolles. Bordé par l'Étang de Berre, l'aéroport est situé à 25 km de Marseille et de 24 km d'Aix-en-Provence.

Gestion

Depuis 2014, l'aéroport est géré par la société aéroportuaire Aéroport Marseille Provence (SA AMP). Son capital est détenu par l'État (60 %), la chambre de commerce (25 %), le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (5 %), le conseil départemental des Bouches-du-Rhône (5 %), la métropole d'Aix-Marseille-Provence (4 %) et la ville de Vitrolles (1 %)[22].

Vue aérienne de l'aéroport.

Infrastructures et équipements

L'aéroport est équipés de deux pistes. La piste 31R/13L d'une longueur de 3 440 mètres et d'une largeur de 45 mètres, son orientation géographique est 314° / 134° (313°/133° magnétiques). Elle est principalement utilisée pour les départs et arrivées du trafic commercial. La piste parallèle 31L/13R a une longueur de 2 370 mètres et une largeur de 45 mètres, elle est orientée à 315° / 135° (314°/134° magnétiques) et est utilisé aussi bien pour certaines arrivées des vols commerciaux que pour les départs des vols effectués avec des avions privés

Deux terminaux équipés[23] de 17 passerelles aéroportuaire direct et de 45 postes hors passerelles[style à revoir][réf. nécessaire]. Le terminal 1 est séparé en deux halls. Le Hall A est construit en 1956 pour une livraison en 1961[réf. nécessaire]. Construit par l’architecte Fernand Pouillon[3], l'architecture intérieure est confiée à Maxime Old[4]. C'est le principal et historique terminal qui accueille la plupart des vols internationaux. Le Terminal 2, dédié aux compagnies low-cost, est ouvert le 25 octobre 2006[24] .

L'entrée du principal terminal de l'aéroport Marseille Provence

Projet « Cœur d’aéroport »

Le projet global

En 2014, AMP, la société gestionnaire de l'aéroport, imagine le projet « Cœur d’Aéroport », dessiné à partir de 2017 par l'agence anglaise Foster + Partners accompagnée par les architectes marseillais Tangram[25]. Il se structure en deux temps. La première phase prévoit la construction d’un nouvel édifice central « cœur d’aérogare » et la rénovation des halls existants, puis la réfection et le repositionnement des voies de circulation des avions (taxiways). Elle doit être complétée par une seconde phase. Celle-ci consiste à réaménager une aire de trafic d’avions, créer de nouveaux parkings pour les aéronefs puis construire une jetée d’embarquement.

Le projet prend notamment en compte les prévisions de développement du transport aérien. AMP fait pour cela référence aux prévisions de l’Association du transport aérien international (IATA), selon lesquelles le nombre de passagers aériens devrait doubler en vingt ans. AMP prévoit de pouvoir accueillir à terme 18 millions de passagers (12 millions pour le Terminal 1 et 6 millions pour le Terminal 2), contre 10 millions en 2019[26].

Cependant, la crise du COVID-19 conduit à reporter la deuxième phase du projet à une date ultérieure, en fonction de l’évolution du trafic aérien.

La première phase, le « cœur d’aérogare »

La première phase du projet, se décline en deux opérations. D’abord la construction d’un nouvel édifice central « cœur d’aérogare » (d’une surface de 19 112,5 m2)[27] et la rénovation des halls existants. Le montant prévisionnel des travaux s’élève à 160 millions €. Pour AMP, quatre objectifs sont visés : la mutualisation et l’agrandissement des principales fonctions aéroportuaires, l’amélioration de la qualité de service, la mise en conformité avec les nouvelles normes de tri des bagages et l’augmentation du nombre de commerces et de restaurants. Une zone commerciale centrale de 6 000 m2 serait ainsi créée. Cette réalisation permet par ailleurs, toujours selon AMP, d’anticiper les contraintes réglementaires liées à la sécurité sanitaire qui pourraient survenir[26].

La seconde opération de la première phase du projet est celle de la réfection et du repositionnement des taxiways. AMP explique qu'elle est intrinsèquement liée à la création de la jetée d’embarquement, c’est-à-dire à la deuxième phase. En effet, la création de cette jetée nécessite l’extension de l’aire de trafic afin d’accueillir des parkings avions supplémentaires (disposés au niveau de certains des actuels taxiways). L’alignement de ces voies aux pistes permet de recréer des voies d’accès. Les travaux de redressement des taxiways sont donc essentiels pour la deuxième étape du projet. Mais ils sont planifiés en avance de celle-ci car l’état de ces taxiways se détériore et nécessite leur réfection rapide[26].

Une enquête publique a été réalisée en 2020. Elle concerne uniquement la création du cœur d’aérogare et le réaménagement des halls A et B. Le commissaire enquêteur a émis un avis favorable, considérant « que les avantages du projet l’emportent (…), sans conteste, sur les faibles inconvénients pour l’environnement qu’il génèrera ». Cette enquête a recueilli 158 avis favorables dont l’enquêteur souligne qu’ils émanent d’acteurs importants de la vie économique, touristique, culturelle et institutionnelle. À l’inverse, 607 des 849 contributions recueillies sont opposées au projet et demandent une réduction du trafic aérien en raison de son impact climatique[27].

Oppositions au projet

Un collectif « Stop extension aéroport Marseille-Provence » s'est créé[28]. Certaines de ces organisations ont lancé une pétition "Non à l’extension de l’aéroport Marseille-Provence : ce projet est un non-sens climatique et social"[29].

Si AMP insiste sur l’effet non capacitif de cette première phase de travaux[26], les associations pointent les liens intrinsèques unissant les deux volets de « Cœur d’aéroport ». Selon elles, le découpage du projet en tranches invisibilise l’effet capacitif de l’opération. Cette segmentation laisse penser que seule la phase 2 serait liée à une augmentation du trafic, alors qu'il n'en est rien d'après le collectif. Ces organisations dénoncent l’intensification du trafic aérien induite selon elles par le projet et donc l’augmentation des gaz à effet de serre produits.Dans son avis de 2019, l’Autorité environnementale « recommande au maître d’ouvrage et à l’État de démontrer la compatibilité du projet avec l’engagement de la France à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, à traduire dans la SNBC »[30]. De son côté AMP précise que mettre en place les mesures de restriction du trafic aérien est une compétence de l’État[27]. AMP affirme en parallèle que la lutte contre le changement climatique est un axe majeur de sa stratégie de croissance vertueuse[31]. Il met en œuvre diverses actions en ce sens. AMP se fixe l’objectif d’atteindre le Net Zéro Carbone avant 2030 pour ses émissions directes de CO2 sur lesquelles il a la pleine maîtrise[32]. Son projet de nouveau bâtiment cœur d’aérogare est certifié HQE. Il vise l’obtention du niveau 3+ de la certification ACA (Airport Carbon Accreditation) en 2023[26]. Toutes ces actions et ces discours sont dénoncés par les associations comme relevant de « greenwashing » et de la dénégation de responsabilité. Elles soulignent notamment que les activités directement maîtrisées par Aéroport Marseille Provence et sur lesquelles portent les ambitions « zéro émissions » représenteront moins de 1 % des émissions de GES de la plateforme en 2045[26], car la plus importante source d’émission n’est pas prise en compte : les vols[33]. Elles pointent également que l’ACA est une initiative interne au secteur aérien émanant du Conseil international des aéroports, une association qui regroupe 1950 aéroports à travers le monde, elle leur apparaît donc comme une auto certification du secteur[33].

Outre l’incohérence du projet avec les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique, les associations dénoncent « le fait que le trafic soit surévalué pour permettre de justifier économiquement l’ouvrage et le surdimensionnement du projet ». Elles soulignent que le Schéma de Composition Générale (SCG), document réglementaire obligatoire n’a pas été produit. Enfin, elles affirment que la prise en compte des effets sur la pollution sonore et atmosphérique n’est pas satisfaisante[34].

En février 2021, à la suite de la délivrance par le préfet d’un permis de construire pour la première phase du projet, un recours gracieux est déposé par les antennes locales de Greenpeace, d’Alternatiba, d’Attac et des Amis de la Terre. Sans résultat. Le 6 juin 2021, un recours contentieux est déposé devant tribunal administratif[35].

Projet de téléphérique

Le conseil de la métropole d'Aix-Marseille-Provence approuve en le financement et le lancement d'études préliminaires à la construction d'un téléphérique entre la gare de Vitrolles-Aéroport-Marseille-Provence et l'aéroport avec une station intermédiaire à Airbus Helicopters. Le temps de trajet sera de 6 minutes pour une distance d'un kilomètre. Il pourra transporter jusqu'à 1 200 voyageurs par heure. Son coût est estimé à 30 millions d'euros et la mise en service est prévue en 2027[36].

Statistiques de fréquentation

Vue de la piste de l'aéroport.


Voir la requête brute et les sources sur Wikidata.


La fréquentation de l'aéroport est en hausse quasi constante depuis plusieurs années, notamment depuis l'ouverture de l'aérogare « MP2 », renommée par la suite Terminal 2. En 2019, dix millions de passagers ont utilisé l'aéroport Marseille-Provence — un record — ce qui représente plus de 97 000 mouvements d'avions commerciaux. 62 % du trafic se fait vers ou en provenance de destinations internationales[22]. Ces chiffres font de Marseille-Provence le 5e aéroport français et le 3e hors région parisienne[37]. Trente-trois compagnies aériennes régulières sont présentes, offrant des liaisons directes vers plus de 120 destinations dans trente-quatre pays différents[22].

37 % du trafic est représenté par des compagnies low cost[38].

En 2022, l'aéroport a accueilli 9 148 306 passagers soit -10 % du trafic de 2019 mais + 96 % qu'en 2021, ce qui le fait redevenir le quatrième aéroport français, deuxième hors Paris, derrière Nice-Côte-d'Azur mais devant Lyon-Saint-Exupéry.

Le top 5 des meilleures destinations par pays sont en 2022 : l'Espagne (900 000 passagers), le Maroc (660 000 passagers), la Grande-Bretagne (557 735 passagers), l'Italie (505 000 passagers), l'Allemagne (474 000 passagers)[39].

En 2023, l'aéroport Marseille-Provence présentera 131 destinations vers 36 pays avec 34 compagnies aériennes[1].

Atterrissage du F-OLRE à MRS.
Évolution du trafic[40]
AnnéeNombre de passagersMouvements commerciauxTonnage de fret
19975 473 55637 895
19985 670 95638 612
19996 016 88438 418
20006 458 429100 04556 199
20015 932 02921840 553
20025 457 44370040 760
20035 364 76381 34538 775
20045 756 03886 09353 768
20055 859 48087 82757 109
20066 115 94389 80755 641
20076 962 77396 73740 709
20086 965 93396 35744 311
20097 290 11996 33848 748
20107 522 16797 31752 179
20117 363 06895 92453 019
20128 295 479101 11353 026
20138 260 61997 22051 793
20148 182 23791 95753 345
20158 261 80490 64852 207
20168 475 80690 82055 893
20179 002 08692 70756 132
20189 390 37193 52756 695
201910 151 74397 50359 694
2020[41]3 359 14943 18451 299
2021[42]4 631 13355 98456 526
2022[43]9 148 30687 00453 716
202310 800 25496 80955 134

Compagnies aériennes et destinations

Passagers

CompagniesDestinations
 Aegean Airlines En saison: Athènes E.-Venizélos, Héraklion-N. Kazantzákis
 Aer LingusEn saison: Dublin
 Air Algérie

En saison: Sétif, Tlemcen - Zenata - Messali El Hadj

 Air ArabiaLe Caire, Fès-Saïss
 Air CorsicaAjaccio-Napoléon-Bonaparte, Bastia-Poretta, Calvi Sainte-Catherine, Figari Sud Corse
 Air FranceAlger-H. Boumédiène, Lyon-Saint-Exupéry, Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly
En saison:
 Air SerbiaEn saison: Belgrade-Nikola-Tesla
 Air TransatMontréal (P.-E.-Trudeau)
 Austrian AirlinesVienne-Schwechat
 British AirwaysLondres-Heathrow
 Brussels AirlinesBruxelles-National
 CorsairDzaoudzi-M. Henry, La Réunion-R. Garros, Maurice-Sir Seewoosagur Ramgoolam
 easyJetBâle/Mulhouse/Fribourg, Bordeaux-Mérignac, Lisbonne-H. Delgado, Londres-Gatwick

En saison : Bristol, Glasgow

 El AlTel Aviv - Ben Gourion
 Ethiopian AirlinesAddis-Abeba Bole
 EurowingsEn saison : Düsseldorf
 FlynasDjeddah - Roi-Abdelaziz
 Iberia RegionalMadrid-Barajas
 KLMAmsterdam
 LufthansaFrancfort, Munich-F. J. Strauß
 LuxairEn saison: Luxembourg-Findel
 NouvelairEn saison: Monastir
 Pegasus AirlinesIstanbul-S. Gökçen
 Royal Air MarocCasablanca-Mohammed-V, Marrakech-Ménara, Oujda-Les Angades, Rabat-Salé
 RyanairEn saison :
 Shanghai AirlinesShanghai-Pudong
 Sky ExpressEn saison: Héraklion-N. Kazantzákis
 SunExpressEn saison: Antalya, Izmir-A. Menderes
 Swiss International Air LinesZurich
 TAP Air PortugalLisbonne-H. Delgado
 Transavia FranceBrest-Bretagne, Dakar-B. Diagne, Nantes-Atlantique, Rennes-Saint-Jacques
En saison:
 TunisairDjerba-Zarzis, Monastir, Tunis-Carthage
 Turkish AirlinesIstanbul
 Twin JetBâle-Mulhouse-Fribourg, Metz-Nancy-Lorraine, Milan-Malpensa, Toulouse-Blagnac
 VoloteaEn saison:
 VuelingAlger-H. Boumédiène, Barcelone-El Prat

Actualisé le 28/02/2024

Bases aéroportuaires

Base de Ryanair

La compagnie à bas prix Ryanair présente depuis avril 2019 [45] et à choisi pour l'été 2022 de renforcer sa présence en stationnant 5 avions pour un investissement de 500 millions de dollars. La base de Marseille, la plus grande de France dessert 60 routes pour plus 240 vols hebdomadaires[46].

Base de Volotea

La compagnie Volotea, implantée sur l'aéroport depuis 2018 est la deuxième compagnie aérienne en termes de destinations sur l'aéroport. En novembre 2022, la compagnie a annoncé de renforcer sa présence en stationnant 3 avions Airbus A320 pour desservir 28 destinations[47]

Base d'Air France

La compagnie aérienne Air France est présente sur l'aéroport depuis octobre 2011[48]. Les liaisons annuelles du programme de la compagnie sont de 5 routes (Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly, Amsterdam, Lyon et Alger) et de huit routes estivales[49].

Trafic de fret

L'aéroport Marseille-Provence est le 2e aéroport de fret français avec Paris et le 1er aéroport régional en fret express. Porte d'entrée pour les produits périssables en provenance d'Afrique (poissons, fruits et légumes….). L'aéroport Marseille-Provence met à la disposition des opérateurs de fret un complexe ultra moderne de chambres froides de 1 200 m2 agréé poste frontalier par l'Union Européenne.

2019 : 59 694 tonnes de fret dont 52 260 tonnes de fret express

2021 : 51 222 tonnes de fret express

2022 : 53 716 tonnes dont 48 250 tonnes de fret express et de 5 466 tonnes de fret traditionnel[50]

Entreprises de fret express implantées sur l'aéroport :

CompagniesDestinations
 ASL Airlines BelgiumParis-Charles de Gaulle
 ASL Airlines FranceAjaccio-Napoléon-Bonaparte, Bastia-Poretta, Nice-Côte d'Azur, Paris-Charles de Gaulle, Rennes-Saint-Jacques
 DHL AviationBruxelles-National, Leipzig/Halle, Malte, Nice-Côte d'Azur
 FedEx ExpressLyon-Saint-Exupéry, Paris-Charles de Gaulle
 UPS AirlinesCologne/Bonn-K. Adenauer

Pôle d'activité

L'aéroport de Marseille Provence est également un pôle d'activité qui abrite différentes entreprises dans le secteur du transport comme Chronopost, Deutsche Bahn, Aviapartner, Newrest, Dimotrans.

Airbus Helicopter

Airbus Helicopters, premier fabricant d'hélicoptères civils au monde et l'un des principaux constructeurs d'hélicoptères militaires.

Le siège de la société est installé à côté de l'aéroport de Marseille Provence, où elle possède son principal site de production en France qui emploie environ 12 000 personnes.

Sécurité civile

Situé à l'opposée des pistes d'atterrissages, la base d'hélicoptère de secours est équipée de deux hélicoptères EC 145 de la Sécurité civile — appelés les dragons. Les missions des hélicoptères sont les secours urgent et sauvetage, police et assistance technique.

L'aéroport au cinéma et dans les médias

La Provence, grâce à son climat, sa géographie variée et son histoire, joue le rôle depuis toujours de décor de nombreuses œuvres romanesques ou historiques. Sa porte d'entrée par les airs que représente son aéroport fait ainsi partie intégrante de nombreux scénarios, de films à gros budgets comme de shows moins connus.

Dans le septième art

Dans les séries

Dans les court-métrages

Événements notables

Prise d'otages du vol Air France 8969

Le 26 décembre 1994, l'histoire de l'aéroport est marquée[53],[54] par l'atterrissage de l'Airbus A300 d'Air France immatriculé F-GBEC qui devait assurer le vol AF8969 avant d'être pris en otage à l'aéroport d'Alger. Les autorités françaises et algériennes décideront de le laisser décoller en direction de la France. Les réserves de carburant étant insuffisantes pour voler jusqu'à Paris, les équipes de négociations poussent le commando à atterrir à Marseille pour faire le plein, l'aéroport étant jugé plus propice par les autorités pour une intervention. L'assaut final du GIGN sera déclenché à 17h12. À 17h29, l'ensemble des passagers et du personnel a été évacué et le dernier terroriste est abattu.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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