Charles Challiol
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Charles Challiol | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Albi | |||||||
Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 75 ans) Rodez | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Jean-Augustin Germain | |||||||
Évêque de Rodez | ||||||||
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Totum singulis | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Charles Challiol, né le à Albi et mort le à Rodez, est un prélat catholique, évêque de Rodez de 1925 à 1948. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il soutient le gouvernement de Vichy.
Charles Challiol, fils d'Hubert Challiol et d'Antoinette Escapat, est né le le à Albi[1].
Il est ordonné prêtre le .
Pendant la Première Guerre mondiale, il est infirmier militaire puis aumônier catholique[1]. Il sert notamment sous les ordres de Philippe Pétain en 1917-1918[2]. Il est fait prisonnier le et reste en Allemagne jusqu'en [1].
Il devient évêque de Rodez en 1925, nommé le , ordonné le dans la cathédrale de Toulouse[3],[4] et installé le . Les Clarisses de Mazamet brodent sa mitre épiscopale[5] et peut-être une autre mitre offerte pour son jubilé sacerdotal en 1946[6].
Charles Challiol occupe ce siège jusqu'à sa mort, le à Rodez[1].
Après sa consécration épiscopale, Charles Challiol est un des soutiens en Aveyron de la droite catholique, de concert avec le général de Castelnau[7], dont l'intervention lui aurait permis d'obtenir ce diocèse[2].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Charles Challiol est un relais en Aveyron de la politique voulue par Pétain de défense et de restauration d'une société corporative, familiale, rurale et catholique. Il invite ses ouailles à l'obéissance[8]. Le pétainisme correspond à ses conceptions personnelles. Il fait sonner les cloches dans son diocèse en l'honneur du second anniversaire de la Légion française des combattants en [9]. La Revue religieuse du diocèse de Rodez, journal de l'évêché, volontiers antisémite, reprend les propos de Pétain. Pendant toute l'Occupation, Charles Chaillol y condamne le marché noir, au nom de la morale. Il fait lire en chaire des textes appelant les paysans à ne pas s'y livrer[2].
En 1945, lors du carême, Charles Challiol développe une pastorale sociale, sur « L’Église amie du travail et des travailleurs ». Il est à l'unisson de l'épiscopat français, qui approuve la politique économique du Gouvernement provisoire de la République française, mais pas son orientation politique, tout en ayant à faire oublier ses positions passées[10].
Chevalier de la Légion d'honneur le [1].