Pont du Diable

Le pont du Diable est un terme désignant plusieurs dizaines d'anciens ponts qui, dans le folklore local, auraient été construits soit par le diable, soit par son aide, ou dans certains cas sans respecter ses désirs.

On trouve les ponts du Diable principalement en Europe. Généralement des ponts en arc datant de l'époque médiévale, ils représentent souvent une réussite technologique significative.

Légendesmodifier le code

Les ponts du Diable sont suffisamment nombreux pour que les légendes qui s'y rapportent forment une catégorie à part entière de la classification Aarne-Thompson (numéro 1191).

Dans une version de la légende, un personnage réalise un pacte avec le Diable afin de construire un pont qu'il ne peut réaliser seul. Le diable accepte de construire le pont, mais exige en retour la première âme qui le traverse. Le pont est construit (généralement en une seule nuit), mais le diable est trompé, de différentes manières suivant les versions (ex. : les hommes font traverser le pont en premier à un animal). À la suite de cette tromperie, le diable se jette souvent dans l'eau depuis le pont. Dans d'autres versions, le diable s'est engagé à bâtir le pont en une seule nuit, avant le lever du jour : on fait chanter un coq ; le diable, croyant que le jour se lève, lâche la dernière pierre et disparaît. En général, cette dernière pierre manque toujours.

Une autre version présente le constructeur du pont et le diable comme des adversaires ; le pont est alors bâti contre les éléments.

En Pays basque, le pont de Licq-Athérey fait l'objet d'une légende identique, mais le diable est remplacé par les Laminak.

Listemodifier le code

Algériemodifier le code

• Pont du diable, Constantine.

Allemagnemodifier le code

Belgiquemodifier le code

• Le pont du diable, Chaudfontaine
• Le pont du diable, Parc de Woluwe

Bulgariemodifier le code

• Dyavolski most (bg) (Дяволски мост), près d'Ardino.

Colombiemodifier le code

• Puente del Común, Bogotá-Chia.

Costa Ricamodifier le code

• Puente de Piedra, San Ramón.

Espagnemodifier le code

Estoniemodifier le code

• Kuradisild, Tartu

Francemodifier le code

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Près de 169 ponts du Diable sont actuellement identifiés en France^{[réf. nécessaire]}. Ce travail d'inventaire, qui est encore en cours, est effectué sur la base de données géographiques, historiques, ethnologiques et bien évidemment selon les légendes connues localement. Certains de ces ouvrages d'art ont disparu ou ont été reconstruits.

Italiemodifier le code

Pays-Basmodifier le code

• Duivelsbrug, Breda.

Portugalmodifier le code

Roumaniemodifier le code

• Moara Dracului ("Le moulin du Diable"), Câmpulung Moldovenesc.

Royaume-Unimodifier le code

Russiemodifier le code

• Pont du Diable - ligne Baïkal-Amour (BAM).

Slovéniemodifier le code

Suissemodifier le code

Galeriemodifier le code

• Ponts du Diable en France.
• 
  Pont du Diable, Céret.
• 
  Pont Valentré, Cahors.
• 
  Sculpture commémorant le premier rassemblement festif des Ponts du Diable français à Montoulieu (Ariège) en août 2016.

• Ponts du Diable dans les autres pays.
• 
  Ponte del Diavolo, Bobbio, Italie.
• 
  Le Teufelsbrücke du Saint-Gothard, par Turner.
• 
  Ponte del Diavolo, Lanzo Torinese, Italie.
• 
  Dyavolski most, Bulgarie.
• 
  Pont de la Madeleine, Borgo a Mozzano, Italie.
• 
  Souvorov traversant le pont du Diable, par Porter.
• 
  Ponte del Diavolo, Dronero, Italie.
• 
  Devil's Bridge, Kirkby Lonsdale, Angleterre.
• 
  Ponts du Diable, Ceredigion, Pays des Galles.
• 
  Teufelsbrücke sur le chemin du Saint-Gothard, Suisse.
• 
  Le pont du diable de Constantine, Algérie.
• 
  Le Pont du Diable de Chaudfontaine, Belgique.
• 
  Le Pont du Diable du Parc de Woluwe, Belgique.
• 
  Le « Pont du Diable » (« Chortov Most »), Russie.

Référencesmodifier le code