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Saint-Pierre-de-Maillé

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Saint-Pierre-de-Maillé
Saint-Pierre-de-Maillé
Vue générale de la commune.
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementVienne
ArrondissementMontmorillon
IntercommunalitéCommunauté de communes Vienne et Gartempe
Maire
Mandat
Christele Raimbert
2020-2026
Code postal86260
Code commune86236
Démographie
GentiléMaillois
Population
municipale
867 hab. (2021 en diminution de 1,81 % par rapport à 2015)
Densité12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 47″ nord, 0° 50′ 40″ est
AltitudeMin. 67 m
Max. 147 m
Superficie74,89 km2
TypeCommune rurale
Aire d'attractionCommune hors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de Montmorillon
LégislativesTroisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Pierre-de-Maillé
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Pierre-de-Maillé
Géolocalisation sur la carte : Vienne
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Saint-Pierre-de-Maillé
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Pierre-de-Maillé

Saint-Pierre-de-Maillé est une commune française, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Les habitants sont appelés les Maillois[1].

Géographiemodifier le code

Localisationmodifier le code

Saint-Pierre-de-Maillé se situe à l'est de la Vienne, à trente kilomètres au sud-est de Châtellerault et 45 km au nord-est de Poitiers.

La commune est à proximité du parc naturel régional de la Brenne, à environ 7 km à l'ouest.

Communes limitrophesmodifier le code

Communes limitrophes de Saint-Pierre-de-Maillé
PleumartinVicq-sur-GartempeAngles-sur-l'Anglin
ArchignySaint-Pierre-de-MailléLurais (Indre)
La PuyeLa BussièreMérigny (Indre)

Nalliers

Hydrographiemodifier le code

Le territoire communal est arrosé par les rivières Gartempe et Anglin. La commune se situe en zone de répartition des eaux, où l'on observe une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. Par ailleurs, elle est concernée par le classement en zones sensibles, où une élimination plus poussée des paramètres azote et/ou phosphore présents dans les eaux usées est nécessaire pour lutter contre les phénomènes d’eutrophisation[2].

Vue du barrage de la Gartempe à Saint-Pierre-de-Maillé depuis le pont, avenue Louis Raison.
Vue du barrage de la Gartempe à Saint-Pierre-de-Maillé depuis le pont, avenue Louis-Raison.
Vue de Saint-Pierre-de-Maillé depuis la rive gauche de la Gartempe.
Vue de Saint-Pierre-de-Maillé depuis la rive gauche de la Gartempe.

Climatmodifier le code

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 733 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lésigny à 20 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 743,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanismemodifier le code

Typologiemodifier le code

Saint-Pierre-de-Maillé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des solsmodifier le code

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,5 %), forêts (26,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %), prairies (15,1 %), zones urbanisées (0,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux de la communemodifier le code

  • Mardelle
  • Coupelle
  • Pérusse
  • le Village du Bois
  • Lussais
  • la Rivière
  • Villiers
  • les Droux
  • les Liboureaux

Transports et voies de communicationsmodifier le code

Réseau routiermodifier le code

La commune est desservie par les routes départementales :

Desserte ferroviairemodifier le code

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Châtellerault situé à 30 km.

Aéroportmodifier le code

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Poitiers-Biard situé à environ 50 km.

Sentier de randonnéesmodifier le code

Plusieurs parcours de balades et randonnées balisés par la communauté des Vals-de-Gartempe et Creuse existent. Ils comptent différents niveaux de difficultés et possibilités de déplacements (pédestre, équestre ou cycliste).

Risques majeursmodifier le code

Le territoire de la commune de Saint-Pierre-de-Maillé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturelsmodifier le code

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ozon de Chenevelles, la Gartempe et l'Anglin. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1995, 1999, 2010, 2016, 2018 et 2021[18],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pierre-de-Maillé.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[19]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[20]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[21]. 57,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[22].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005, 2011, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[16].

Histoiremodifier le code

Tous les âges sont représentés dans ce village baigné par la Gartempe.

Politique et administrationmodifier le code

Liste des mairesmodifier le code

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
20012006Michel Amerand  
20062008Jacky Lejeune  
2008octobre 2014Jean-Pierre Joseph[26]  
17 octobre 20142020Enguerrand Delannoy[27]UMP-LR 
2020en coursChristelle Raimbert  
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administrativesmodifier le code

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publicsmodifier le code

Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien, la commune compte également en son sein un centre de secours des sapeurs pompiers de la Vienne[28].

Démographiemodifier le code

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

En 2021, la commune comptait 867 habitants[Note 3], en diminution de 1,81 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
2 1672 1321 8362 0783 0142 1582 1612 2252 300
185618611866187218761881188618911896
2 2942 2212 1912 0611 9681 9541 8991 9241 879
190119061911192119261931193619461954
1 7671 7041 7111 5781 6231 5661 5551 5301 435
196219681975198219901999200620072012
1 3851 2841 0921 011959915920920878
20172021-------
881867-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

La densité de population de la commune est de 12 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 115 hab./km2 pour la France (INSEE- 2008).

La chute démographique constatée s’inscrit dans un vieillissement des populations du sud-est du département. C’est aussi une problématique qui s’inscrit dans une région plus vaste qui impacte les départements voisins : ainsi, si la part des + 60 ans dans le département de la Vienne atteint 23,2 %, il est de 32,7 % dans le département de la Creuse, 29 % dans le département de l'Indre et 26,3 % pour le département de la Charente[33].

Économiemodifier le code

Agriculturemodifier le code

L'essentiel de l'économie de la commune réside dans l'agriculture.

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[34], il n'y a plus que 43 exploitations agricoles en 2010 contre 57 en 2000.

Les surfaces agricoles utilisées ont paradoxalement augmenté de 8 % et sont passées de 4 393 hectares en 2000 à 4 780 hectares en 2010 dont 546 sont irrigables[34]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[réf. nécessaire].

41 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orge et maïs), 17 % pour les oléagineux (colza et tournesol), moins de 1 % pour les protéagineux, 25 % pour le fourrage et 13 % reste en herbe. En 2000, 3 hectares (1 en 2010) étaient consacrés à la vigne[34].

22 exploitations en 2010 (contre 27 en 2000) abritent un élevage important de bovins (3 519 têtes en 2010 contre 3 274 têtes en 2000)[34]. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 têtes en 2011[35].

12 exploitations en 2010 (contre 19 en 2000) abritent un élevage d'ovins (1 196 têtes en 2010 contre 1 482 têtes en 2000)[34]. Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[35]. En 2011, le nombre de têtes dans le département de la Vienne était de 214 300[36].

L'élevage de caprins a connu une baisse :1 192 têtes en 2000 répartis sur 4 fermes contre 875 têtes en 2010 répartis sur 5 fermes[34]. C’est encore un des troupeaux non négligeables de caprins du département de la Vienne (74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[35]. Cette forte baisse est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou-Charente, cet élevage au cours des deux dernières décennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution des structures de production caprine a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite et encouragé l’adaptation structurelle des élevages restant[37]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44 %[36]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres. Le dynamisme de cet élevage, l’accent porté sur la qualité des produits a permis d’obtenir les AOC « chabichou du Poitou » et « Sainte Maure de Touraine » pour les fromages produits[37].

Les élevages de volailles se sont maintenus au cours de cette décennie : 480 têtes réparties sur 22 fermes en 2000 pour 216 têtes réparties sur 11 fermes en 2010[34].

Commercemodifier le code

La maison de Pays - Val ’ Expo-Terroir et création commercialise les produits d'artisans des environs, avec essentiellement une mission de promotion, sans être vraiment rentable[38].

Enseignementmodifier le code

La commune possède[39] une école élémentaire publique.

Culture locale et patrimoinemodifier le code

Lieux et monumentsmodifier le code

Patrimoine religieuxmodifier le code

Patrimoine civilmodifier le code

Petite chapelle votive située sur la rive gauche de la Gartempe.

Patrimoine naturelmodifier le code

La grotte de la Guittièremodifier le code

La grotte est une zone classée d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[47]. Elle s’ouvre sur un coteau de la rive gauche de la Gartempe, à l’aplomb du château de la Guittière.

La grotte de la Guittière se présente comme une cavité de taille importante mais peu fréquentée. Cela lui permet d’accueillir une population de chauves-souris. Avec un effectif hivernant maximal de 100 individus, le Grand Rhinolophe est l’espèce de chauve-souris la plus importante du site. Les autres espèces présentes sur le site – le Petit Rhinolophe, le Grand Murin, le Murin à moustaches, le Murin de Daubenton et le Murin à oreilles échancrées – ne présentent que des effectifs très faibles ou qui ne fréquentent pas la grotte chaque hiver.

L’animal est protégé au niveau national comme les autres espèces fréquentant le site. La sauvegarde dépend donc du comportement des hommes qu'ils soient agriculteurs, touristes ou promeneurs.

La Basse vallée de la Gartempemodifier le code

Ce site, qui est classé zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[47], s’étend sur les deux communes de La Bussière et de Saint-Pierre-de-Maillé. Il est situé à proximité de la confluence entre la Gartempe et l’Anglin, à l’est du département de la Vienne.

La basse vallée de la Gartempe abrite des habitats semi-naturels variés composés de forêts d’essences à feuilles caduques qui couvrent plus de la moitié de la surface, de prairies améliorées, de milieux aquatiques ainsi qu’une quinzaine de grottes naturelles dispersées le long de la vallée.

L’intérêt biologique du site, ayant notamment justifié son classement, réside essentiellement dans la présence de deux habitats: les grottes, qui constituent des gîtes pour les chiroptères dont les populations sont parmi les plus importantes du Poitou, et les eaux de la Gartempe où vivent plusieurs espèces de poissons menacés en Europe.

En effet, la très forte densité en grottes, dont le puits de la Bossée, fait de la basse vallée de la Gartempe un site particulièrement favorable pour les chauves-souris dont 14 espèces différentes ont été recensées, toutes protégées en France : la Barbastelle d’Europe, le Grand murin, le Grand rhinolophe, le Minioptère de Schreibers, le Murin à moustaches, le Murin à oreilles échancrées, le Murin de Bechstein, le Murin de Daubenton, le Murin de Natterer, l’ Oreillard, l’Oreillard roux, le Petit rhinolophe, la Pipistrelle de Kuhl et le Rhinolophe euryale. Les populations et les espèces se répartissent entre les différentes cavités. La présence d’espèces très localisées et vulnérables telles que le Rhinolophe euryale ou le Murin à oreilles échancrées renforce l’intérêt de la protection de la vallée. Cette protection est d’autant plus essentielle que des dérangements liés à l’activité humaine peuvent être dommageables à la tranquillité des chauves souris dont certaines espèces sont très sensibles aux dérangements durant certaines phases importantes de leur cycle biologique comme lors de leur hibernation et durant la période de reproduction. L’importante couverture boisée ainsi que la présence de nombreuses prairies pâturées autour des grottes procurent des terrains de chasse privilégiés aux chiroptères et constituent des facteurs positifs pour la survie de ces espèces dans ce site.

Les eaux de la Gartempe abritent, quant à elles, deux espèces de poissons en forte régression en France : le Saumon atlantique qui a d’ores et déjà disparu de la Seine, du Rhin, des affluents de la Garonne et se trouve en danger dans le bassin de la Loire, et la Lamproie marine qui est présente en France essentiellement sur les bassins de la Garonne et de la Loire. Ces deux espèces anadromes - elles passent une partie de leur vie en mer et remontent les cours d’eau douce pour frayer - nécessitent des eaux fraîches et oxygénées pour leur reproduction ainsi que des caractéristiques très précises de granulométrie du sédiment, de profondeur de l’eau et de vitesse du courant. La multiplication des ouvrages sur les cours d’eau, en empêchant l’accès aux frayères traditionnelles, a eu un impact très fort sur la régression de ces deux espèces. Les berges pourvues d’une abondante végétation aquatique constituent par ailleurs le biotope de deux espèces de libellules considérées comme menacées en Europe : la Cordulie à corps fin et le Gomphe de Graslin.

Enfin, la basse vallée de la Gartempe abrite deux plantes rares : la Laîche digitée et le Lis martagon. Cette dernière est une plante surtout montagnarde qu’on ne trouve que très rarement dans le plaines atlantiques où elle ne peut subsister que dans des sites au microclimat particulier. De nombreux pieds restent stériles et témoignent de conditions écologiques limites pour cette plante très éloignée ici des forêts montagnardes qui représentent son biotope optimal.

Activités festivesmodifier le code

  • Site nature pour des activités de plein-air à Puygirault (escalade...).
  • Troupe de théâtre Les Maillanbus.
  • Fête du  : course cycliste et brocante.
  • Batterie-fanfare de Bel-air (classé en promotion nationale en 2009 confirmé en 2011).

Personnalités liées à la communemodifier le code

Bibliographiemodifier le code

Chatel de Brancion (Laurence) [dir.], Val de Creuse et Val d'Anglin. Nature et patrimoine. Guide, Bélâbre, Histaval, 2023, p. 260-265, notice de Thierry Sarmant et Daniel Morleghem.

Notes et référencesmodifier le code

Notes et cartesmodifier le code

  • Notes
  • Cartes

Référencesmodifier le code

Voir aussimodifier le code

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Articles connexesmodifier le code

Liens externesmodifier le code

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