Thon jaune

une espèce de poissons de la famille des Scombridae.

Thunnus albacares

Le thon albacore ou thon jaune (Thunnus albacares) est une espèce de poissons de la famille des Scombridae. C'est un thon que l'on rencontre dans toutes les eaux des régions subtropicales et tropicales de la planète. Cette espèce pélagique, absente de la Mer Méditerranée, est fortement migratrice et se trouve généralement dans les cent premiers mètres de profondeur. Le thon jaune est très prisé en pêche sportive pour sa combativité.

Dénominations

Il est à noter que, dans les pays anglophones, l'« albacore » est le nom du Thon blanc (Thunnus alalunga).

Description

Sa taille peut atteindre 2,4 m pour un poids de 200 kg, tandis que son âge maximum reporté est de 9 ans. C’est un poisson sauvage, rapide et puissant, vivant en haute mer, dont la chair est tendre et rosée.

Classification

Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1788 par le naturaliste français Pierre Joseph Bonnaterre.

Synonymes :

  • Neothunnus albacora Lowe, 1839
  • Neothunnus catalinae Jordan & Evermann, 1926
  • Neothunnus itosibi Jordan & Evermann, 1926
  • Orcynus subulatus Poey, 1875
  • Scomber albacares Bonnaterre, 1788
  • Scomber albacorus Lacepède, 1800
  • Scomber sloanei Cuvier, 1832
  • Semathunnus guildi Fowler, 1933
  • Thunnus albacora (Lowe, 1839)
  • Thunnus allisoni Mowbray, 1920
  • Thunus albacares (Bonnaterre 1788)
  • Thynnus albacora Lowe, 1839
  • Thynnus argentivittatus Cuvier, 1832
  • Thynnus macropterus Temminck & Schlegel, 1844

Biologie

Le thon albacore[8] fréquente des eaux tropicales et équatoriales aux températures comprises entre 20 et 30 °C, jusqu’à 250 mètres de profondeur. Il se regroupe en bancs accueillant d'autres poissons. Ils atteignent leur maturité sexuelle à l'âge de 2 ou 3 ans, ils mesurent alors 100 cm en moyenne[9].

Surpêche

Le thon albacore est amplement péché depuis les années 1990, les prélèvements se montent à plus de 1 million de tonnes par an. Ils atteignent 1,3 million de tonnes en 2002[9]. Les dispositifs de concentration de poisson sont amplement utilisés pour la capture. Péché à l'état de juvénile, empêchant la reproduction, l'espèce est menacée, principalement par les sociétés de pêche espagnoles et françaises qui sont très contrôlées contrairement au autres sociétés asiatiques, qui elles sont très discrètes sur leur pêcherie.

En Atlantique

Les prélèvements plafonnent à 100 000 tonnes depuis 2010. Le Ghana et la Guinée équatoriale interdisent la pêche en janvier et février[9].

En Pacifique Est

Les prélèvements ont atteint 195 000 tonnes en 2015 [9]. Des mesures ont été prises pour limiter la surpêche des différentes espèces de thon[9].

En Pacifique Centre et Ouest

Les prélèvements ont atteint à 500 000 tonnes en 2015 [9]. La pêche est interdite entre juillet et septembre dans les eaux nationales et internationales depuis 2015[9].

Océan Indien

Les stocks de l'Océan Indien sont fortement menacés par la surpêche en particulier par les compagnies européennes (400 000 tonnes en 2015). Les prélèvements des pêcheries des états riverains (Iran, Sri Lanka, Inde, Indonésie), ne sont pas comptabilisés. L'usage généralisé des dispositifs de concentration de poisson provoque des prélèvements excessifs de juvéniles, mettant en danger la conservation de l'espèce. La demande de réduction de 20% des prélèvements émise par les scientifiques depuis 2014, et de respect des tailles de captures est restée sans suite, depuis des quotas on été mis en place en 2019.

Notes et références

Articles connexes

Liens externes

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