Vandrimare

commune française du département de l'Eure

Vandrimare est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Vandrimare
Vandrimare
Le château de Vandrimare.
Blason de Vandrimare
Blason
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionNormandie
DépartementEure
ArrondissementLes Andelys
IntercommunalitéCommunauté de communes Lyons Andelle
Maire
Mandat
Pierre Dechoz
2020-2026
Code postal27380
Code commune27670
Démographie
GentiléVandrimarais
Population
municipale
964 hab. (2021 en augmentation de 0,42 % par rapport à 2015)
Densité149 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 50″ nord, 1° 20′ 39″ est
AltitudeMin. 45 m
Max. 141 m
Superficie6,48 km2
TypeCommune rurale
Aire d'attractionRouen
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Romilly-sur-Andelle
LégislativesCinquième circonscription
Localisation
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Vandrimare
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Géographie

Localisation

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 805 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boos à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 847,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

Typologie

Vandrimare est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,5 %), forêts (24,3 %), zones urbanisées (11,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), prairies (4,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Vendrimara vers 1210[15], Vendrimare en 1225[16], Vandrimara en 1251 (cartulaire de Saint-Amand), Vaudrimare en 1754 (Dict. des postes), Vaudrimard en 1805 (Masson Saint-Amand)[17].

L'élément Mar- représente l'appellatif toponymique et nom propre mare « mare, étang », terme normand à l'origine passé en français.

Histoire

  • Au XIIIe siècle, Baudoin est le seigneur de la paroisse de Vandrimare. En 1309, Robert de Cressy, sieur de Vandrimare, vendit à Jacques Le Tourneur son fief de Vandrimare. Guillaume, puis son fils Étienne de La Roche, furent sieurs de Vandrimare. Philippe de la Farge était en 1629 propriétaire de la seigneurie de Vandrimare, qui passa, en 1645, à la famille Le Diacre. Jean-Jacques d'Houdemare, conseiller en la cour des Aides en 1701[18], fut seigneur de Vandrimare aux droits de Magdelaine Le Diacre, fille unique et héritière de Laurent le Diacre, sieur de Vandrimare. La famille d'Houdemare posséda ensuite la seigneurie de Vandrimare depuis 1680 jusqu'à la Révolution de 1789.
  • Le Fayel est issu du démembrement de Perriers. Dès le XVIIe siècle, la famille Henriquez tenait le fief du Fayel, qu'elle conserva jusqu'en 1789.
  • La paroisse des Gournets a été érigée en fief en 1596, sous le nom de Charlemont, et se trouve alors sous la haute justice de Charleval, appartenant à Jean-Maximilien de Limoges, sieur de Noyon. En 1777, la famille d'Houdemare, seigneur de Vandrimare, achète le fief de Charlemont.
  • Le , Vandrimare absorbe Le Fayel et Gournets. Vandrimare a donné son nom à la nouvelle commune bien que ce fût la moins peuplée des trois communes.

Politique et administration

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
1983En coursJacques PolettiPSRetraité de l'enseignement
Ancien conseiller général
19651983Emmanuel Cabot  
19471965Alphonse Petit  
19451947Marcel Lemaître  
19121945Joseph Régnier  
19091912Raoul Levacher  
19081909Ernest Régnier  
19071908Jean-Baptiste Servant  
18941907Ernest Régnier  
18921894Prudent Delamare  
18811890Pierre Henri Larcher  
18761881Hyacinthe Loriot  
18711876Raoul Mélissent  
18641871Ferdinand Vallet  
18551864Philippe Jouen  
18501855Pierre Paulin Mélissent  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2021, la commune comptait 964 habitants[Note 3], en augmentation de 0,42 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
159169159137158163155589594
185618611866187218761881188618911896
574513513524570606594541558
190119061911192119261931193619461954
497549535514511489447428470
196219681975198219901999200620082013
4384275166607738649951 032982
20182021-------
958964-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 1794, la population du Fayel n'est pas reprise dans le tableau. Jusqu'en 1841, les populations du Fayel et de Gournets ne sont pas reprises dans le graphique.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Notre-Dame[23].
  • Château de Vandrimare : dans la famille de l’actuelle propriétaire depuis 1493, ce château[24] a été incendié lors des guerres de Religion par le voisin, le seigneur de Radepont, chef des protestants de la région, car Vandrimare était un fief catholique.
    Reconstruit au début du XVIIe siècle, sur l'ancien emplacement, sa façade fut modifiée sous le Premier Empire.
  • Parc : le château est entouré d'un parc[25] du Premier Empire labellisé  Jardin remarquable.
    Ce jardin abrite une suite de compositions, où s'épanouissent quelque 5 000 espèces de fleurs, d'arbres et d'arbustes, dont le plus grand magnolia d'Europe[26]. Le château et ses jardins sont un site naturel classé.

Patrimoine naturel

Site classé

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Ces armes peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

d'azur au chevron d'argent, accompagné en chef de deux merlettes affrontées d'or et en pointe d'une rose tigée et feuillée du même, à la filière aussi d'argent.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

Cartes

Références

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