Monthyon
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Monthyon | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Meaux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Meaux | ||||
Maire Mandat | Claude Decuypère 2020-2026 | ||||
Code postal | 77122 | ||||
Code commune | 77309 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Monthyonnais | ||||
Population municipale | 1 749 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 144 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 00′ 31″ nord, 2° 49′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 89 m Max. 168 m | ||||
Superficie | 12,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Claye-Souilly | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne Géolocalisation sur la carte : Île-de-France | |||||
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Monthyon est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
La commune est située à environ 9 km au nord-ouest de Meaux[Carte 1].
Saint-Soupplets | Gesvres-le-Chapitre | |
Le Plessis-l'Évêque | Barcy | |
Chauconin-Neufmontiers | Penchard |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].
Monthyon est située en Goële sur une butte.
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,20 km[6].
Pour des articles plus généraux, voir Climat de l'Île-de-France et Climat de Seine-et-Marne.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 719 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 11 km à vol d'oiseau[9], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].
Monthyon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].
La commune compte 92 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[21] dont la Marche, le Château Gaillard, la ferme de l'Hôpital (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,6% ), zones urbanisées (6,4% ), forêts (3,9% ), mines, décharges et chantiers (2,3% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %)[22].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[23],[24],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[25]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 656 dont 91,8 % de maisons et 7,3 % d’appartements.
Parmi ces logements, 93,1 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants[Note 4].
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 85,9 % contre 11,9 % de locataires[26] dont, 2 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 5] et, 2,1 % logés gratuitement.
Mons Ionis (vers 1145) ; Montium (1183) ; Sacerdos de Monte Ivonis (1188) ; Mont Ion (1188) ; Mons Yvonis (XIIe siècle) ; Apud Montoon (1239) ; Territorium de Montyone (1250) ; Mons Yonis (1258) ; De Monte Yono (1263) ; Montion (vers 1265) ; Monthyon (1276) ; Montyon (XIIIe siècle) ; Montyon lez Meaulx (1499)[27].
Mentionné au XIIe siècle, « Mons Ionis ».
Église à la collation de l'abbé de Saint-Faron de Meaux.
Prieuré bénédictin de Saint-Michel en dépendance de l'abbé de Saint-Faron.
Le village accueillait en 1238 une communauté d'hospitaliers réunie à la commanderie de Choisy-le-Temple, dont ne subsiste que la « ferme de l'Hôpital ».
En 1789, Monthyon faisait partie de l'élection de Meaux et de la généralité de Paris et suivait la coutume de Paris[réf. nécessaire].
Théâtre de la première bataille de la Marne en . À cette époque Henri Barbusse et Emile Médard sont passés à Monthyon en binôme.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1959 | 1983 | Roger Van Houdenove | ||
1983 | 1989 | Jean Dupire | Agriculteur | |
1989 | mars 2014 | Bernard Lefranc | Président du SMITOM[28] | |
mars 2014 | En cours (au 6 mai 2021) | Claude Decuypère | Agriculteur Vice-président de la CA du Pays de Meaux (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[29] |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [30],[31].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Monthyon est assurée par le CA du Pays de Meaux (CAPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [32],[33],[34].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[35]. Le CA du Pays de Meaux (CAPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[32],[36].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de Thérouanne, Marne et Morin (TMM) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [32],[37],[38].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. À cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[39].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[41].
En 2021, la commune comptait 1 749 habitants[Note 6], en augmentation de 2,82 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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864 | 1 004 | 998 | 972 | 1 068 | 1 044 | 1 046 | 1 041 | 1 017 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
929 | 889 | 887 | 871 | 899 | 838 | 799 | 834 | 799 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
760 | 728 | 758 | 673 | 810 | 923 | 749 | 602 | 754 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
769 | 792 | 858 | 1 039 | 1 176 | 1 337 | 1 604 | 1 644 | 1 710 |
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 749 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Monthyon est dans la petite région agricole dénommée la « Butte de Damartin », constituée de deux petites enclaves à l'intérieur de la « Goële et Multien », au nord du département[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[44].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[45]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations augmenter et passer de 5 en 1988 à 6 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 153 ha en 1988 à 166 ha en 2010[44].Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Monthyon, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[44],[Note 8] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 5 | 5 | 6 |
Travail (UTA) | 14 | 10 | 10 |
Surface agricole utilisée (ha) | 767 | 837 | 998 |
Cultures[46] | |||
Terres labourables (ha) | 762 | 837 | 998 |
Céréales (ha) | 548 | 515 | 613 |
dont blé tendre (ha) | 354 | 373 | 430 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 138 | s | 145 |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | 107 |
Élevage[44] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 9]) | 90 | 108 | 138 |