La commune compte 147 478 habitants en 2021, ce qui en fait la 23e plus peuplée de France. Elle constitue avec Marseille une aire d'attraction qui comptait 1 888 788 habitants en 2021[3], soit la troisième aire d'attraction d'une ville de France.
Ville thermale depuis l'Antiquité, Aix-en-Provence dispose d'un important patrimoine culturel (architecture, musée Granet, festival d'art lyrique, Grand Théâtre de Provence, etc.) et s'affirme comme un important pôle touristique et comme un centre culturel incontournable du pourtour méditerranéen en France. Ville d'eau, elle est surnommée la « Ville aux Cent Fontaines » ou même « La Copenhague du Midi » par Marcel Pagnol[4].
Avec 18 608 hectares, c'est la 11e commune la plus vaste de France métropolitaine et la 4e des Bouches-du-Rhône.
La situation de la ville d'Aix-en-Provence la place dans une zone dont le risque sismique est estimé entre faible et moyen[6], à l'instar des communes du nord des Bouches-du-Rhône. Le séisme de 1909 y a provoqué des dégâts assez importants.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 621 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 1,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 608,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,2 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Statistiques 1991-2020 et records AIX EN PROVENCE (13) - alt : 173m, lat : 43°31'46"N, lon : 5°25'28"E Records établis sur la période du 01-07-1955 au 13-04-2024
Localisation des hameaux et des quartiers périphériques d'Aix-en-Provence
Le territoire communal comprend 6 219 hectares (62,19 km2) de surfaces boisées et englobe des villages aux alentours de la ville proprement dite : Les Milles, Luynes, Puyricard, Célony, Couteron, Les Granettes, ainsi que des quartiers récents, comme La Duranne.
Autour du centre historique d'Aix-en-Provence, se sont développés les faubourgs au fur et à mesure de l'agrandissement de la ville et de la démolition des anciennes fortifications issues du Moyen Âge : le bourg Saint-Sauveur, la Ville des Tours (dit le « Faubourg »), Mirabeau, Villeneuve, Villeverte, Mazarin, Montperrin, Jas-de-Bouffan, faubourg Victor-Hugo[13].
Aix-en-Provence est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16].Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[17] et 1 625 845 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
Aix-en-Provence comptait 76 960 logements en 2007 (69 172 en 1999[22]). Les constructions anciennes sont bien plus présentes que la moyenne française : en 2007, 21,1 % des résidences principales dataient d'avant 1949, 38,1 % construites entre 1949 et 1974 contre 23,8 % construites entre 1975 et 1989 et seulement 17 % datant d'après 1990.
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 84 308, alors qu'il était de 79 391 en 2013 et de 77 561 en 2008[I 1]. Parmi ces logements, 84,7 % étaient des résidences principales, 5,9 % des résidences secondaires et 9,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 21,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 77,6 % des appartements[I 2].
Le parc de logements sociaux s'est réduit de 10 403 en 2008 à 10 535 en 2013 puis à 9 931 en 2013 où il ne correspond plus qu'à 13,9 % du nombre de résidences principales[I 3]. La ville ne respecte donc pas les prescriptions de l'article 55 de la Loi SRU de décembre 2000 qui a instauré des quotas en la matière, et est astreinte à une pénalité financière annuelle, qui s'est élevée à 1 117 223 euros en 2016[23],[24],[25].
L'aérodrome d'Aix - Les Milles est utilisé par des associations d'aviation de loisir ou par des avions d'affaires. Il peut accueillir des ATR 42 ainsi que des avions à réaction légers. Sa piste mesure 1 615 m.
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Aix-en-Provence doit faire face à de nombreuses pollutions principalement celle de l'air. Une pollution notamment liée à la proximité de l'étang de Berre et à la sur-utilisation des voitures[30].
Le nom local actuel affiché, retraduit du français en provençal, est Ais de Provença[34][ˈajs de pʁuˈvɛⁿsɔ] (en graphie classique) ou Ais de Prouvènço[35][ˈajs de pʁuˈvɛⁿsɔ]. (en graphie mistralienne). Le nom populaire authentique en provençal est z-Ais[36] [ˈzaj][37].
Le premier élément Aix est commun à plusieurs communes et hameaux de France et d'Europe[33] (cf. Aix). Il est issu du latinaqua « eau », sous la forme Aquis « aux eaux (thermales) » (ablatif-locatifpluriel), cela a engendré Aics en occitan ancien, puis Ais ou Ais ou z-Ais [ˈzaj] en provençal moderne, et aussi Aix en français (le x est un souvenir de l'ancienne forme Aics). Ce type toponymique désigne souvent des eaux thermales[38]. Ce premier terme fait référence aux thermes de la cité.
Le second élément (en latin) Sextiae fait référence au fondateur de la ville, Caius Sextius Calvinus[31].
En français, les habitants sont appelés les Aixois, en provençal lei sextians (norme classique) ou lei sestian (norme mistralienne).
Comme partout en Provence, la plupart des noms de lieux historiques de la commune sont issus du provençal, par exemple
Notre-Dame-de-la Seds, en provençal Nòstra Dòna de la Sès (norme classique) ou Nouastro Dono de la Sès (norme mistralienne), où la Sès signifie «le siège épiscopal, la cathédrale»
La rivière l'Arc, mauvaise francisation du provençal Lar.
La montagne Sainte-Victoire, mauvaise adaptation du nom provençal qui est Venturi (en norme classique) ou Ventùri (en norme mistralienne): ce nom d'origine préromaine n'a sans doute aucun rapport avec l'idée d'une «victoire».
Certains toponymes cependant sont antérieurs à la formation de la ville par les Romains: la plus ancienne population de la Provence est ligure, peuple italique ancien assimilé par les Romains.
Cuques : racine pré-indo-européenne : kŭk(k)- / °kūk(k)-, hauteur arrondie. Ce n'est donc pas le nom de la colline mais le mot colline en ancien ligure[39].
Au IVe siècle av. J.-C., la Basse-Provence est occupée par une confédération celto-ligure dites des Salyens ou Salluviens, dont la capitale, l'oppidum dit d'Entremont, se situe au nord d'Aix, sur la route de Puyricard[40].
En , à la suite de l'appel des Grecs de Massalia (Marseille), en conflit permanent avec les tribus ligures et gauloises du voisinage, le consul Caius Sextius Calvinus prend et détruit cette ville-oppidum[40]. Il y installe ensuite, près des sources thermales, un camp qui devient rapidement une ville, du nom d'Aquae Sextiae (« Eaux de Sextius[41] »), afin d'assurer la sécurité des transports commerciaux entre Rome et la cité phocéenne de Massalia[42]. Ainsi Aix avait été créée pour tenir en respect le peuple salyen qui pouvait inquiéter Marseille, l'alliée de Rome.
En , lors de la Bataille d'Aix, Marius tient tête, au pied de la Sainte-Victoire, aux hordes d'Ambrons et de Teutons qu'il défait[43]. Aquae Sextiae prend de l'ampleur et rassemble une importante population composée pour l'essentiel des descendants des populations salyennes soumises par Rome[44]. La ville possède des remparts ainsi qu'un théâtre[45] qui en font une ville importante dans la région, idéalement située pour protéger les intérêts romains à Marseille.
Dans les siècles qui suivent, plusieurs quartiers de la ville sont délaissés. Le théâtre antique est démantelé[44]. Cet état ne signifie pas une décadence d'Aix, mais simplement une nouvelle organisation territoriale des espaces habités. Au IVe siècle, la ville devient la capitale de la Narbonnaise deuxième et se dote d'un diocèse dont Lazarus devient l'évêque. Elle est ensuite occupée par les Wisigoths en 477. Au siècle suivant, elle est envahie tour à tour par les Francs et les Lombards, puis en 731 par les Sarrasins.
Alors que la ville d'Aix sort d'une longue période de ralentissement économique et démographique, les comtes de Provence (maisons d’Anjou et d’Aragon) décident d'en faire leur nouvelle résidence en 1189, au détriment des villes d'Arles et d'Avignon, d'où ils régnaient naguère. Cette position de force va non seulement donner à Aix le statut de capitale de Provence, mais surtout permettre un développement sans précédent de la ville. À ce titre, l'installation du roi René, duc d'Anjou, comte de Provence, roi titulaire de Sicile, au XVe siècle, marque l'âge d'or de la cité, qui conservera à jamais le titre de « cité du roi René ». Ce monarque, entouré d'une cour raffinée et lettrée, va faire d'Aix, dès 1409, un célèbre centre culturel et universitaire renommé, doter la ville d'une cour de justice et contribuer à son embellissement, après des siècles marqués par une stagnation économique. Le roi René fut, en réalité, un homme politique déplorable que les Provençaux ont affublé d'un masque de bonhomie[46].
À partir de 1486, un gouverneur y réside pour représenter le Comte de Provence qui est désormais, simultanément, roi de France. L'union de la Provence à la France est en marche, mais elle reste jusqu'en 1789 un état indépendant associé à la France « non comme un accessoire à son principal, mais comme un principal à un autre principal, et séparément du reste du royaume » et la ville d'Aix, comme la Provence, entendaient conserver ses franchises[47]. En 1501, Louis XII y établit le Parlement de Provence qui perdure jusqu’à la Révolution. Le plus souvent, les États de Provence s'y réunissent pour voter l'impôt.
Début juillet 1608, les faubourgs d'Aix-en-Provence furent recouverts d'une pluie de sang. Quelques moines expliquèrent cet évènement par des influences sataniques. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc fit des relevés de cette pluie en recueillant quelques gouttes sur la muraille du cimetière de la cathédrale. Il découvrit que c'était les excréments des papillons qui avaient été observés récemment. Le centre-ville n'ayant pas été envahi, il était resté épargné. Cette explication scientifique ne calma pas la terreur populaire[48].
Aix-en-Provence est la ville où Frédéric Mistral a fait ses études de droit, Paul Cézanne[49] (1839-1906) a passé sa vie et Émile Zola ses dix-huit premières années. C'est au collège Bourbon (actuel collège Mignet) que s'est forgée la profonde amitié qui les a unis.
La ville est marquée par le Séisme de 1909 dans le Sud de la France, qui voit la toiture de la vermicellerie Augier s'effondrer et où « la place des Prêcheurs se remplit de gens dormant sur des matelas », comme en témoigne la mère d'un académicien[50]. Peu avant la secousse principale, le 11 juin, on remarque le comportement anormal d'oiseaux volant bas, avec des cris de frayeur, de chiens hurlant à la mort, et de chevaux piaffant[50].
Après la Seconde Guerre mondiale, la ville va s'étendre largement au-delà du « périphérique » formé par les boulevards Jaurès et Briand (anciennement Notre-Dame), du Roi-René, République et les cours Sextius et Saint-Louis. Les facultés de droits et de lettres déménagent de la vieille ville et l'apparition de parkings souterrains et espaces de loisirs donnent à la ville sa physionomie actuelle (création de la Place des Cardeurs en 1963, démolition de l'ancienne gare d'Aix remplacées par les Allées Provençales en 1980).
La ville a fêté le centenaire de la mort de Cézanne avec notamment l'exposition internationale au musée Granet : « Cézanne en Provence » du au qui a rassemblé près de 120 œuvres du maître sur le thème de sa « chère Provence ».
En vertu de la loi de 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale, dite « loi Chevènement », Jean-Claude Gaudin, alors maire de Marseille parvient à créer la communauté urbaine Marseille Provence Métropole en 2000, avec 18 communes contiguës. Mais la plupart des communes de la périphérie, dont Aix-en-Provence et Aubagne, refusent d'y être associées et créent leurs propres structures intercommunales[52]. Aix-en-Provence devient ainsi le siège de la Communauté d'agglomération du pays d'Aix, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Lors du second tour des élections municipales de 2020 à Aix-en-Provence, la liste LR-UDI menée par la maire sortante Maryse Joissains-Masini[57] obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 12 963 voix (43,53 %, 40 conseillers municipaux élus, dont 13 métropolitains), devançant largement les listes menées respectivement par[58],[59] :
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À la suite de la victoire de Maryse Joissains-Masini, aux élections municipales de 2001, son époux Alain Joissains, ancien maire de la ville, est nommé directeur de cabinet du maire d'Aix-en-Provence. Son contrat est annulé en 2008 par le tribunal administratif de Marseille pour rémunération excessive[68]. Il reste cependant conseiller politique après du maire d'Aix-en-Provence. Son contrat est définitivement annulé par le Conseil d'État, le [69].
En décembre 2020, la maire Maryse Joissains-Masini est condamnée par la Cour d'appel de Montpellier pour "détournement de fonds publics" et "prise illégale d’intérêts" à trois ans d’inéligibilité et huit mois de prison avec sursis pour avoir abusivement promu un chauffeur municipal (promotion annulée depuis par le Conseil d’État) et embauché à l’intercommunalité qu'elle présidait une collaboratrice chargée de la protection animale, alors que ce domaine ne relevait pas des compétences de cette collectivité[70]. Cette condamnation intervient après un premier pourvoi en cassation et qu'elle a déclaré contester par un second pourvoi en cassation. Dans l'attente de cet arrêt, Maryse Joissains-Masini restait maire jusqu'à sa démission intervenue en septembre 2021, quelques jours avant que la cour de cassation ne rejette son second pourvoi, rendant définitive sa condamnation[71],[72].
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Les comptes 2008 à 2017 de la commune s’établissent comme suit[80],[81] :
La ville abrite aujourd'hui un des principaux campus de l'université d'Aix-Marseille, l’une des plus importantes de France par le nombre d'étudiants. En 2010, Aix comptait ainsi 35 413 étudiants[86], soit près d'un quart de sa population.
Aix-en-Provence compte par ailleurs plusieurs lycées : le lycée international Georges-Duby (Luynes)[91], un lycée militaire[92], le lycée Paul-Cézanne[93], le lycée Émile-Zola[94], le lycée Vauvenargues (général et professionnel)[95] et le lycée professionnel Gambetta[96] auxquels s'ajoutent des établissements privés (le lycée général La Nativité[97], le lycée général et technologique du Sacré-Cœur[98], le lycée général, technologique et professionnel Saint-Éloi[99], le lycée professionnel et technologique Célony[100] et le lycée professionnel Sainte-Marie[101]).
La ville compte également 13 collèges: 8 sont publics (le collège Sophie Germain[102], le collège Château Double[103], le collège Jas de Bouffan[104], le collège André Campra[105], le collège Rocher du Dragon[106], le collège Saint-Eutrope[107], le collège Arc-de-Meyran[108] et le collège Mignet[109])[110] et 5 privés (le collège La Nativité[111], le collège du Sacré-cœur[112], le collège Sainte-Catherine de Sienne[113], le collège Saint-Joseph[114], et le collège La Chesneraie[115])[110].
Aix-en-Provence compte 91 écoles maternelles et élémentaires dont une école à pédagogie Freinet (école La Mareschale[116],[117]) et une école Montessori (école Es-en-Ciel[118]).
La ville d'Aix-en-Provence compte plusieurs établissements de soins, notamment le centre hospitalier du Pays d'Aix[119] et le centre hospitalier spécialisé de Montperrin. Plusieurs cliniques privées y sont également installées. Deux centres d'information permettent un dépistage anonyme du virus du sida[120].
C'est en 1518 que le consul Jacques de la Roque[121] crée le premier hôpital de la ville qui prend le nom d'« hôpital Saint-Jacques ». En 1961, c'est le début de la construction de l'hôpital Cézanne qui prendra ultérieurement le nom de « centre hospitalier du Pays d'Aix »[122].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[123],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 147 478 habitants[Note 6], en augmentation de 3,37 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Aix-en-Provence a connu, au XIXe siècle et jusqu'à l'entre-deux-guerres, une stagnation de sa population. Très modeste ville par rapport à Marseille, il a fallu attendre le début des années 1920 et surtout les années 1960 et 1970 pour que la population augmente à un rythme régulier et soutenu[125].
De 25 000 habitants en 1840, elle est passée à 45 000 habitants en 1945, 110 000 habitants en 1975 et environ 141 000 à l'heure actuelle. En 2010, Aix était classée 23eville française par le nombre de ses habitants. Dès 1975, la population d'origine aixoise est devenue minoritaire (25%) et provençale aussi (30%)[126].
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,7 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (35 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,4 %) est inférieur au taux départemental (26,6 %).
En 2020, la commune comptait 69 777 hommes pour 77 345 femmes, soit un taux de 52,57 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,25 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 6]
Aix-en-Provence compte plusieurs clubs importants :
Badminton
AUC Badminton est un des plus grands clubs français tant au nombre de licenciés que ses résultats sportifs.Trois fois champion de France, finaliste des championnats d'Europe des clubs. Il compte dans ses rangs de multiples champion de France et des médaillés européens.
Aix Athlé Provence est un des clubs français qui compte le plus grand nombre de licenciés. Nicolas Navarro, qui a participé au marathon des Jeux Olympiques 2020 de Tokyo sous le maillot français, y est licencié.
Les Argonautes, évoluant en Division 1 masculine, sont le club le plus prestigieux du football américain masculin français : 8 titres de champion, juste derrière le Flash qui en compte 9, mais 17 finales (8 victoires, et 9 défaites), et 1 finale de Coupe d'Europe European Football League (EFL) en 1996.
La section Natation artistique est auréolée de plus de 120 titres de champion de France, section dynamisée par la présence de la championne Virginie Dedieu, licenciée au club d'Aix.
Triathl'Aix club co-organisateur de l'Ironman 70.3 Pays d'Aix, parmi ses sociétaires plusieurs champions du monde longue distance, ainsi que le premier champion olympique de cette pratique, le Canadien Simon Whitfield.
De nombreux événements sportifs ont lieu à Aix-en-Provence, comme la course cyclosportive « la Provençale Sainte-Victoire »[131], la course à pied « Aix-en-Foulées »[132] ou encore le critérium cycliste professionnel « la Ronde d'Aix ».
La devise « Ville d'eaux, ville d'art » attribuée à la ville d'Aix-en-Provence trouve sa justification dans les nombreuses manifestations culturelles que la ville accueille chaque année.
Au premier plan, figure le Festival international d'art lyrique, dont le programme est régulièrement retransmis en direct ou en léger différé par plusieurs chaînes de télévision nationales. C'est un festival d’opéra et de musique classique créé en 1948 et qui a lieu chaque été. Il s'agit d’un des grands festivals lyriques européens, avec une affinité particulière pour les opéras de Mozart ; les représentations données à l'origine, en plein air, dans la cour de l’ancien Archevêché sont réparties aujourd'hui sur plusieurs sites : le théâtre de l'Archevêché, le Grand Théâtre de Provence (construit en 2007), le théâtre du Jeu de Paume et l'hôtel Maynier d'Oppède en sont les principaux.
En urbanisme, Aix a la chance d'accueillir le Festival Image de ville, l'un des plus graphiques et attractifs de France.
Le 9 janvier 2020, une nouvelle salle des musiques actuelles du Pays d’Aix, baptisée 6MIC, a été inaugurée.
Également, de mi-février à fin-mars, la ville accueille une foire aux manèges avec une centaine d'attractions en tout genre, sur le parking du stade Carcassonne.
Le Festival Tous Courts est un festival international de courts métrages qui a lieu en novembre de chaque année depuis 1983.
Les lieux de culte protestants évangéliques sont : église baptiste, cours des Arts et Métiers[139], église évangélique libre d'Aix en Provence, avenue du Deffens[140], église évangélique Assemblée de Dieu, chemin des Floralies, église évangélique assemblée chrétienne, rue Irma Moreau, église Adventiste du Septième Jour, Impasse Grassi.
La deuxième religion par importance est l'islam ; on compte six lieux de cultes musulmans dans la commune : une salle de prière au Jas de Bouffan (ZAC) 1, une autre à Encagnane (ZUP) 3, une dans le centre-ville non loin de l’hôtel de ville, puis une autre à la cité Beisson[144].
Revenus de la population et fiscalité des ménagesmodifier le code
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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 29 790 €, ce qui plaçait Aix-en-Provence au 14 402e parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[146]. Ce chiffre place la commune au 3e rang des communes française de plus de 100 000 habitants, derrière Boulogne-Billancourt (39 018 €) et Paris (32 984 €)[146]. À titre de comparaison le revenu fiscal médian par ménage en France métropolitaine est de 19 270 €[147].
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La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 123 619 personnes (113 959 en 1999), parmi lesquelles on comptait 64,1 % d'actifs dont 56,5 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs (contre 10,5 % en 1999)[148]. En 2007, 66,2 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Aix-en-Provence, 29 % dans une autre commune des Bouches-du-Rhône, 2,4 % dans un autre département et 2,2 % dans une autre région[149].
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En 2007, on comptait 84 165 emplois dans la commune, contre 65 263 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 57 090, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 8] est de 147,4 % (contre 137,1 % en 1999), ce qui signifie que la commune offre une fois et demie plus d'emplois que d'Aixois actifs[148].
La répartition par secteurs d'activité des emplois à Aix-en-Provence fait apparaître l'importance des secteurs du commerce, des transports et des services. L'emploi tertiaire représente 87 % du total des emplois à Aix-en-Provence, contre plus de 75 % en France métropolitaine.
À noter une forte croissance de l'activité dans les services informatiques.
Répartition des emplois par domaines d'activité (recensement de 2007)
Plusieurs secteurs sont source d'emplois dans le bassin aixois. L'artisanat provençal suscite l'intérêt du tourisme, par le moyen notamment des marchés de Provence, nombreux dans toute l'agglomération et les villages circonvoisins. D'autres secteurs d'activité sont également bien implantés, comme l'industrieélectronique, par exemple, avec STMicroelectronics, dans la zone d'activité de Rousset, à 10 kilomètres d'Aix, ou bien l'industrieagroalimentaire, comme les Biscottes Roger. Les 3 entreprises dont le siège social est à Aix-en-Provence ayant le chiffre d'affaires le plus important sont NHIndustries (aéronautique), Colas Rhône-Alpes Auvergne (travaux publics) et NAOS (cosmétiques)[150].
Le Casino d'Aix-en-Provence, situé dans le centre-ville, a ouvert en 2001 et remplace l'ancien casino d'Aix en Provence construit entre 1922 et 1923, racheté en 1994 et détruit en 2003[151].
La langue historique d'Aix est le provençal, qui a été progressivement remplacé par le français à partir de l'intégration totale de la Provence à la France en 1789 et la francisation autoritaire de la population provençale au cours du XIXe et XXe siècle. De nombreux écrivains aixois de langue provençale ont contribué à la richesse de la littérature provençale.
La ville d'Aix-en-Provence possède un patrimoine architectural remarquable au sein de son centre historique, notamment en ce qui concerne les périodes des XVIIe et XVIIIe siècles. Avec 156 monuments historiques classés ou inscrits au titre de la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques (dont 9 fontaines et 75 hôtels) la ville d'Aix-en-Provence est classée 17eville française en nombre de monuments historiques[152].
À noter qu'Aix-en-Provence comporte plus de cent-cinquante hôtels particuliers datant du XVIe au XVIIIe siècle, dont notamment l'hôtel d'Olivari, l'hôtel de Perrin et l'Hôtel d'Arlatan faisant d'elle la deuxième ville de France (après Paris) par le nombre d'hôtels particuliers et la première en nombre par habitant[153].
Cathédrale Saint-Sauveur. Triptyque du Buisson ardent (retable du roi René) de Nicolas Froment ; retable de la Légende de saint Mitre (XIVe siècle) ; tapisseries : Vie de la Vierge et de Jésus (fin du XVe siècle).
Cloître Saint-Sauveur : fin XIIe siècle. La toiture formée est soutenue par des arcades. Les colonnettes jumelées, les chapiteaux à feuillages ou historiés donnent beaucoup d'élégance à la construction.
Église de la Madeleine. Situé place des Prêcheurs, le bâtiment actuel date de la fin du XIXe siècle, succédant à plusieurs constructions depuis le XIIIe siècle.
Église du Saint-Esprit. Cette église a été construite de 1706 à 1728 par les frères Vallon. Les sculptures et décorations ont été réalisées de 1726 à 1728. Le mariage de Mirabeau a été célébré dans cette église.
Église Saint-Jean-de-Malte. Située non loin du cours Mirabeau, elle est la première église gothique de Provence.
Dans les quartiers périphériques, des édifices modernes méritent aussi le déplacement, comme le Pavillon noir, accueillant le centre chorégraphique national, dirigé par Angelin Preljocaj. À l'extérieur de la ville, on trouve de nombreux monuments historiques, comme le pont de Saint-Pons ou le pont des Trois-Sautets. Non loin de ce pont (coordonnées 43.511885,5.466974), on peut remarquer les anciennes infirmeries édifiées entre 1564 et 1671. Elles abritent aujourd'hui un hôtel.
La Bastide de Bellevue, chemin de Fontrousse, propriété de Balthazar d'André de Bellevue et de son épouse Thérèse Mignard. En 1790, elle est vendue aux Mayol de Saint Simon, et devient la bastide de Saint Simon. Les descendants de la famille d'André habitent au château d'Aubussargues, près d'Uzès, dans le Gard.
Aix-en-Provence possède de nombreux musées qui contribuent à la réputation culturelle de la ville. Le principal musée de la commune est le musée Granet.
Musée Granet : Situé tout contre l'église Saint-Jean-de-Malte, le bâtiment qui l'abrite a été construit en 1671, le prieuré étant transformé en musée en 1838. Le musée comporte une annexe situé dans la Chapelle des pénitents blancs à quelques rues du bâtiment principal. François Marius Granet y lègue une importante collection de peintures et l'établissement prend le nom de son donateur en 1949.
Musée des Tapisseries : Le musée des Tapisseries consiste en une vaste collection provenant de l'ancien archevêché. On y trouve des tapisseries exécutées à Beauvais aux XVIIe et XVIIIe siècles, dont certaines ont été réalisées d'après Bérain, ainsi qu'une série de neuf panneaux de la vie de don Quichotte, et quatre autres panneaux exécutés d'après Leprince.
Musée du Vieil-Aix : Rue Gaston-de-Saporta existe depuis 1933 le musée du Vieil-Aix, situé dans l'hôtel d'Estienne-de-Saint-Jean. Il compte des collections de costumes, de faïences, de marionnettes, reconstituant la vie à Aix-en-Provence sous l'Ancien Régime, ainsi qu'au XIXe siècle.
L'Hôtel de Caumont - Centre d'art : Cet hôtel particulier du XVIIIe siècle après avoir abrité le conservatoire de musique d'Aix est devenu après restauration un centre d'art. Sis au 3, rue Joseph-Cabassol, il se situe à une minute à pied du cours Mirabeau.
Muséum d’histoire naturelle : Fondé par le géologue Henri Coquand en 1838, c'est un musée qui était installé depuis 1950 dans le prestigieux hôtel Boyer-d’Éguilles, monument historique datant du XVIIe siècle, dans lequel séjourna le célèbre botaniste aixois Joseph Pitton de Tournefort. Ses imposantes collections paléontologiques, zoologiques ou encore ethnographiques n'ont plus actuellement de site ouvert au public.
Dans le centre-ville on peut aussi visiter le pavillon de Vendôme, ancien hôtel particulier abritant le musée du Pavillon de Vendôme-Dobler.
Dans les quartiers périphériques de la ville d'Aix-en-Provence se situe, au Jas-de-Bouffan, la fondation Vasarely, construite en 1973 sur les plans de l'artiste Victor Vasarely. Sa façade, succession d'immenses cercles noir ou blanc, est caractéristique de son œuvre.
Sur l'emplacement de l'ancienne manufacture des allumettes, la Cité du livre a été construite sur une vaste friche industrielle réhabilitée ; elle rassemble la bibliothèque municipale Méjanes et ses partenaires institutionnels, associatifs et pédagogiques.
Depuis avril 2002, un planétarium est ouvert à Aix, tout d'abord installé provisoirement dans le parc Saint-Mitre situé dans les quartiers ouest (Jas de Bouffan) de la ville, il est depuis novembre 2014 dans une propriété municipale (Villa Clair Matin) jouxtant le parc Saint-Mitre. Il porte le nom de Peiresc (1580-1637), humaniste et astronome aixois qui fut conseiller au Parlement d'Aix. Ce planétarium, dont la coupole a un diamètre de 8 m est le plus grand de Provence-Alpes-Côte d'Azur, avec 47 sièges inclinés répartis en deux cercles concentriques autour du simulateur de ciel ; il est équipé d'un planétarium itinérant lui permettant de répondre aux demandes émanant de toute la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il accueille ainsi un grand nombre de visiteurs (près de 20 000 par an) en proposant des séances de planétarium (scolaires et grand public), des ateliers pédagogiques et des conférences de bon niveau scientifique.
La voie la plus connue à Aix-en-Provence, aussi bien localement qu'au niveau national, est le cours Mirabeau, tracé au XVIIe siècle, sur les remparts. Il possède à son extrémité ouest une monumentale fontaine appelée fontaine de la Rotonde érigée en 1860. À proximité se dressait, il y a encore peu, l'ancien casino-théâtre à l'architecture typiquement art-déco des années 1920, témoin du passé thermal de la ville. À l'autre extrémité du cours, se dresse une statue construite par David d'Angers (XIXe siècle) représentant le roi René tenant une grappe de raisin muscat.
Au nord du cours Mirabeau (axe orienté est-ouest) se trouve la partie plus ancienne du Vieil Aix (rue étroites voire pentues, et non rectilignes, ensemble anarchique de voies, places et fontaines). Au sein de ce quartier, se trouve une rue au nom pittoresque de « rue Esquiche-Coude » (« rue Serre-Coude » en français), deux passants ne pouvant s'y croiser qu'en se serrant les coudes.
Au sud du cours Mirabeau se trouve le quartier Mazarin, partie la plus récente du Vieil Aix, quartier aménagé au XVIIe siècle, par la volonté de Michel Mazarin, frère du cardinal Mazarin. Ce quartier est un ensemble plat homogène, de voies rectilignes, aux nombreux hôtels particuliers et fontaines.
Depuis les années 1960, la ville s'est considérablement étendue vers l'ouest, d'abord par la construction de la ZUP d'Encagnane et ZAC du Jas-de-Bouffan, le long des voies : avenue de l'Europe, route de Galice et route d'Éguilles. L'extension d'Aix ne s'est jamais arrêtée depuis. Le Nord du quartier d'Encagnane (Casino Partouche) et les nouveaux quartiers des Allées-Provençales et Cité-du-Livre (anciennes friches industrielles) constituent désormais le centre-ville.
Mais beaucoup de personnes dont la vie a considérablement marqué, voire transformé la ville d'Aix-en-Provence, méritent aussi d'être évoquées, même si elles n'y sont pas nées. Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau (1749-1791), député du Tiers état des États généraux en 1789, en est un exemple marquant ; son nom est aujourd'hui associé de manière étroite à la ville d'Aix-en-Provence, au point d'avoir donné son nom à sa rue la plus célèbre, le cours Mirabeau.
Le plus ancien personnage liée à Aix-en-Provence est peut-être Mitre d'Aix, aussi appelé saint Mitre (433-466), saint catholique et orthodoxe ayant évangélisé Aix et dont le culte s'est perpétué au fil des siècles.
Aix, du fait de sa position d'ancienne capitale de la Provence et de siège du Parlement de Provence et du tribunal civil, a eu très tôt vocation à attirer les hommes politiques les plus réputés, tels Raimond Bérenger IV de Provence (1199-1245), comte de Provence et de Forcalquier, dernier des comtes catalans à régner en Provence, Jean-Étienne-Marie Portalis (1746-1807), homme d'État, jurisconsulte, philosophe du droit français et corédacteur du Code civil, Jean Joseph Pierre Pascalis (1732-1790), avocat, assesseur d'Aix et procureur du pays de Provence sous l'Ancien Régime ou Adolphe Thiers (1797-1877), avocat, journaliste, historien et homme d’État français. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, bien que né à Belgentier (Var) le , a passé toute sa vie à Aix-en-Provence, où il fut conseiller au Parlement ; il est mort à Aix le et a été enterré en l'église de la Madeleine.
Mais Aix-en-Provence étant aussi une ville d'arts, on dénombre de nombreux artistes qui y ont fait leur carrière ou bien une partie de celle-ci : Jean-Baptiste Boyer d'Argens (1703-1771), Émile Zola (1840-1902), Blaise Cendrars (1887-1961), tous écrivains ; Fernand Pouillon (1912-1986), architecte ; Jean Murat (1888-1968), acteur français ; Darius Milhaud (1892-1974), compositeur français de musique classique, décédé à Genève, mais enterré à Aix (selon ses souhaits) ; Bruno Étienne (1937-2009), professeur d'université. Le célèbre botanisteGaston de Saporta (1823-1895), né à Saint-Zacharie (Var), a vécu tout le restant de sa vie à Aix-en-Provence. En musique, Gérald de Palmas et Christophe Maé sont aussi liés à la ville, de même que le compositeur et clarinettiste Jean-Christian Michel, qui y réside depuis 1975.
D'or aux quatre pals de gueules, au chef tiercé en pal : au 1er d'argent à la croix potencée d'or cantonnée de quatre croisettes du même (croix de Jérusalem), au 2e d'azur semé de fleurs de lys d'or brisé en chef d'un lambel de cinq pendants de gueules, au 3e d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure de gueules.
Generoso sanguine parta (« Issue d'un noble sang »)
Détails
Ces armes ont été composées à partir de celles des comtes de Barcelone et rois d'Aragon[158], qui ont été comtes de Provence, sommées d'un chef composé d'armes des comtes capétiens : rois de Jérusalem et de Naples, ducs d'Anjou. Il y a cependant une énigme car les rois de Naples avaient un lambel à trois pendants alors que celui d'Aix est à cinq pendants. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Le drapeau utilisé par la ville est composé de deux bandes : l'une rouge et l'autre jaune, qui sont les couleurs de la Provence[159]. Selon certaines sources, un drapeau écartelé rouge et jaune aurait également existé[160].
Institutions et vie municipale à Aix-en-Provence sous la Révolution, Christiane Derobert-Ratel, éd. Édisud, 1981, (ISBN2-85744-092-8).
Vivre au pays d'Aix aux temps de la reine Jeanne et du roi René, Jean Fabre et Léon Martin, éd. Aubanel, coll. « Archives du sud », 1984, (ISBN2-7006-0106-8).
Le Guide d'Aix-en-Provence et du Pays d'Aix, Nerte Fustier-Dautier, Noël Coulet, Yves Dautier, Raymond Jean, éd. la Manufacture, 1988.
Le notaire, la famille et la ville, « Aix-en-Provence à la fin du XVIe siècle », Claire Dolan, Presses universitaires du Mirail, Toulouse, 1998, (ISBN2-85816-361-8).
Architecture et urbanisme à Aix-en-Provence aux XVIIe et XVIIIe siècles, du cours à carrosses au cours Mirabeau, Jean Boyer, éd. Ville d'Aix-en-Provence, 2004, (ISBN2-905195-14-2).
Une bastide aixoise du XVIIe siècle: Repentance, Jean Boyer, Bulletin Monumental, 1999-2, p. 199-204, (lire en ligne),
Carte archéologique de la Gaule : Aix-en-Provence, pays d'Aix, val de Durance, 13/4, Fl. Mocci, N. Nin (dir.), Paris, 2006, Académie des inscriptions et belles-lettres, ministère de l'Éducation nationale, ministère de la Recherche, ministère de la Culture et de la Communication, maison des Sciences de l'homme, centre Camille-Jullian, ville d'Aix-en-Provence, communauté du pays d'Aix, (ISBN2-87754-098-7).
Deux siècles d'Aix-en-Provence. 1808-2008, Académie d'Aix éditions, Aix-en-Provence, 2008.
Histoire d'une ville. Aix-en-Provence, Scéren, CRDP de l'académie d'Aix-Marseille, Marseille, 2008, (ISBN978-2-86614-443-2).
Aix-en-Provence 1850-1950 Les faux-semblants de l'immobilisme, Philippe Vaudour, Publications de l'Université de Provence, coll. "le temps de l'histoire", Aix-en-Provence, 2010, 284 p., (ISBN978-2-85399-762-1).
Aix en archéologie, Núria Nin, éd. Snoeck, 2014, 525.p.
Aix antique. Une cité en Gaule du Sud, Núria Nin, conservateur en chef du patrimoine, responsable de la Direction archéologique de la Ville d'Aix-en-Provence, dans Archéologia n°529, février 2015, pp.20-39.