1619 en santé et médecine

Cet article présente les faits marquants de l'année 1619 en santé et médecine.

Chronologies
1616 1617 1618  1619  1620 1621 1622
Décennies :
1580 1590 1600  1610  1620 1630 1640
Siècles :
XVe XVIe  XVIIe  XVIIIe XIXe
Millénaires :
-Ier Ier  IIe  IIIe
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Années de la santé et de la médecine :
1616 - 1617 - 1618 - 1619 - 1620 - 1621 - 1622
Décennies de la santé et de la médecine :
1580 - 1590 - 1600 - 1610 - 1620 - 1630 - 1640

Événements

Publications

Divers

  • Parution d'un opuscule anonyme intitulé Souverain remède naturel du sel de sapience, tiré de l'or par l'art spagyrique[13],[14].
  • Pietro Maria Canepari (né et mort à des dates inconnues), médecin italien, fait paraître son De atramentis cujuscunque generis[15], « important ouvrage où on trouve des observations multiples en chimie et médecine[16],[17] ».
  • Pietro Castelli publie deux ouvrages[18] en un volume : le Chalcantinum dodecaporion (« Douze morceaux de chalcantite »), notes sur l'usage du vitriol dirigées contre le De calcantho seu vitriolo (1617[19]) de Raymund Minderer (de)[20], et une Defensio antiquorum in arsenici atque sandarachae potu, sur l'arsenic et la sandaraque, qui obtiendra un certain succès au-delà des frontières de l'Italie[20].
  • Publication, à Saumur, de l'Histoire du miracle advenu à Nostre-Dame des Ardilliers, avec les dépositions de François Citois, médecin à Poitiers, Jean Adam, apothicaire à Loudun, Pierre Bourbon, apothicaire à Angoulême, et François Vautier, « médecin ordinaire de la reine mère[21] ».
  • Johann Lucas Chmielecius (-), étudiant en médecine à Bâle, intitule sa thèse Dissertatio de humoribus corporis humani[22].
  • Sous le titre de Tromperies des charlatans découvertes[23], Thomas de Courval (-), médecin et poète satirique français, réédite sa Satyre contre les charlatans[24] publiée en 1610.
  • Rodrigo da Fonseca (1550-1622), médecin à Padoue, publie ses « Consultations médicales[25] ».
  • Lorenzo Garzonio, protomédico général des États du pape, rédige un Discorso dell'inconvenienti che nascono nella medicina[26] (« Discours sur les problèmes qui commencent à se poser en médecine »), dans lequel il déplore l'affaiblissement de l'autorité du collège des médecins de Rome[27].
  • Rudolf Goclenius (-), médecin calviniste, professeur à Marbourg, répond au Goclenius heautontimoroumenos (« Goclenius, bourreau de soi-même ») du jésuite Johannes Robertus, par une Morosophia Ioannis Roberti (« Folie sérieuse de Johannes Robertus ») qu'il fait paraître à Francfort chez Johann-Karl Unckel[28].
  • Sous le titre de Guide des chirurgiens[29], Germain Courtin traduit en français les Chirurgicae artes libri tres (Paris, A. Gille, 1580), d’Étienne Gourmelen[30].
  • Isoardo Guigonio publie un traité d'anatomie de l’œil sous le titre d'Autopsiomma, cum ejusdem oculi actionibus et utilitatibus[31].* L'apothicaire Louis de La Grive, garde juré de la ville de Lyon, publie sa Paraphrase sur les vers d'Andromaque, des vertus et composition de la thériaque[32].
  • Parution à Saumur, chez René Hernault, de l'Ostéologie historiale de Pierre Martin, médecin de Chinon[33].
  • Publication de la Threnodia medica, du médecin allemand Raymund Minderer (de) ( [34]).
  • Parution de la Pathologia haereditaria[35] du médecin et poète irlandais Dermod O'Meara (en) (fl. -[36]).
  • Parution, dans le second volume des Lettres d'Étienne Pasquier, de la « Lettre XIX, 16 » adressée à l'un des fils d'Adrien Turnèbe, et qui « consiste dans une satire des médecins et de la médecine[37] ».
  • Théophraste Renaudot (-) publie le texte d'une conférence qu'il vient de faire à Loudun sur « un médicament appelé polychreston[38] ».
  • Daniel Sennert (-) publie deux ouvrages, l'un « sur les fièvres » (De febribus[39]), l'autre sur les relations entre chimiatrie et galénisme (De chymicorum cum Aristotelicis et Galenicis consensu ac dissensu[40]).
  • À la parution des Tromperies des charlatans descouvertes[23], réédition de la Satyre contre les charlatans publiée en 1610 par Thomas Sonnet de Courval, le bateleur et comédien Tabarin (1584 ? – 1633) réagit par une Réponse au livre intitulé La Tromperie des charlatans découverte[23], qu'il augmente d'un Clair-voyant intervenu sur la Response de Tabarin[23],[41].
  • Publication posthume de deux traités de Jean de Varanda ( ? – ) : le premier, « sur les maladies des femmes », édité simultanément à Lyon par Petrus Van Der Myle, sous le titre de De morbis et affectibus mulierum[42], et à Hanau par Peter Jänich, sous celui de De Affectibus mulierum libri tres[43] ; le second, « sur les maladies de l'estomac » (De morbis ventriculi[44]), à Lyon également, par Claude Dubost.
  • Pierre de Vège, médecin ordinaire du duc de Savoie, publie son essai sur le débat entre spagyristes et galénistes[45].

Sur la peste

  •  : ordonnance de la police parisienne aux frères hospitaliers et aux autres agents mandatés, sur la façon de procéder à la désinfection des logements des pestiférés[46].
  • Impression, à Paris, d'un Bouclier […] où sont contenus plusieurs remèdes […] contre la contagion[47].
  • Publication posthume des Excellents remèdes ou préservatifs contre la peste, d'Antoine d'Averoult ( [48]).
  • Jean Duret (-), donne son Advis sur la maladie[49], « petit ouvrage concernant les préservatifs et la curation de la peste[50] ».
  • Nicolas Habicot, chirurgien du duc de Nemours, publie sa Recette chasse-peste[51].
  • Publication, à Paris, chez Michel Sonnius, du De pestis curatione et praecautione[52] de Nicolas Abraham de La Framboisière (-).
  • Parution à Amiens du traité de peste[53] de Guillaume L'Hoste, médecin qui, selon l'abbé Daire, « pendant que la peste ravageait cette ville, n'a jamais cessé d'exposer ses jours pour la conservation de ceux de ses compatriotes[54] ».
  • Le roi fait distribuer à Paris la recette d'un électuaire « préservatif et curatif de la peste[55] » signée de René Remant.
  • Henri de Rochas[56], médecin de la princesse de Conti, donne un traité de peste sous le titre de Discours très utile sur la maladie contagieuse de ce temps[57].

Naissances

Walter Charleton

Décès

Références