Avec 7 107 km2, c'est le 1er département des Pays de la Loire et le 16e département de France par sa superficie et le 27e par sa population avec 824 743 habitants[Note 1] appelés « Angevins » en référence à la province d'Anjou. Département à grande dominance rurale et agricole, il a comme plus grand centre urbain la ville d'Angers, qui en est la préfecture, secondée par trois sous-préfectures de tailles plus modestes : Cholet, Saumur et Segré-en-Anjou Bleu (par ordre de population).
Le Maine-et-Loire fait partie du bassin de la Loire[2] et de la région naturelle du Val de Loire inscrit depuis 2000 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO[3]. Le territoire est traversé d'est en ouest par la Loire où se déversent de nombreux affluents faisant de lui un des départements les plus drainés de France. Son climat tempéré de type océanique, sa diversité géologique et ses nombreuses zones humides favorisent la biodiversité et en font la première région horticole de France.
Économiquement, il est le second pôle industriel des Pays de la Loire et un des premiers départements français en valeur et en diversité agricole, hébergeant notamment le vignoble le plus étendu du Val de Loire.
Le département a été créé à la Révolution française le en application de la loi du et correspond à la majeure partie de la province d’Anjou. Les documents de travail utilisés par le décret du parlent d’ailleurs du « département d’Anjou » mais ce nom a été abandonné car le choix a été fait de nommer tous les départements non pas d’après des critères historiques mais purement géographiques. Malgré tout, il existe une incertitude quant au nom de la rivière — Maine ou Mayenne — et donc sur le nom du département à sa création. Ainsi, le décret de l’Assemblée du donne le nom de « Maine-et-Loire »[4] mais la nomination par le roi des commissaires du département le comme le décret du qui indique qu’Angers est le siège de l’administration du département donnent celui de « Mayenne-et-Loire ». Enfin, la proclamation du roi du qui sanctionne le décret précédent redonne le nom choisi en février, « Maine-et-Loire »[5]. Le Site sur la population et les limites administratives de la France (SPLAF) indique que le département s’est d’abord appelé « Mayenne-et-Loire » pour changer de nom pour « Maine-et-Loire » le mais aucun décret national de changement de nom n’a été retrouvé à cette date. Toutefois, l’assemblée du département était réunie en séance ce jour-là et le choix du changement de nom a peut-être été fait au niveau local. Dans tous les cas, les deux noms ont cohabité dans les documents officiels de la création du département au moins jusqu’à la fin de l’an II (1794)[6],[7],[8].
On dit et on écrit « le Maine-et-Loire »[9],[10] ; le nom du département a donc connu une masculinisation consacrée par l’usage alors que la règle aurait souhaité, la Maine et la Loire étant toutes deux féminines, que le nom « Maine-et-Loire » le fût également[11]. Le masculin vient peut-être, par contamination, de la province voisine du Maine (chef-lieu Le Mans). Comme pour tous les noms de départements formés de deux termes liés par « et », à l’inverse des autres noms de départements, qui s’emploient avec l’article dans les compléments du nom et à la suite de la préposition « dans », on doit dire et écrire « département de Maine-et-Loire » ou « en Maine-et-Loire », et non « département du Maine-et-Loire » ou « dans le Maine-et-Loire »[12], même si, là encore, « département du Maine-et-Loire »[10] ou « dans le Maine-et-Loire » sont régulièrement utilisés.
Le Maine-et-Loire se situe à l'extrémité Ouest du Bassin parisien et à l'extrémité Est du Massif armoricain, la frontière partageant le département en deux au niveau d'Angers[13].
Le Maine-et-Loire était même, jusqu’au et la création des nouveaux départements franciliens, le département ayant le plus de départements limitrophes : la Seine-et-Marne, qui en compte maintenant dix, n’en comptait alors que sept.
L’Atlas des paysages de Maine-et-Loire[14] recense en tout treize unités paysagères au sein du département de Maine-et-Loire, ainsi qu'une trentaine de sous-unités. Celles-ci sont définies selon leurs critères identitaires.
Les points les plus hauts se situent dans la partie sud du département : dans la région du Chemillois, la Trottière à La Tourlandry, point culminant de Maine-et-Loire (216 m), le puy de la Garde à Saint-Georges-des-Gardes (211 m), Melay (212 m), et dans la région du Vihiersois, Saint-Paul-du-Bois (214 m), La Plaine (213 m) et Vihiers (211 m)[15].
Les points bas de l'Anjou sont tous positionnés sur la Loire. Au moment où celle-ci entre en Anjou, à Montsoreau, elle se trouve 30 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle perd peu à peu de la hauteur au fur et à mesure qu'elle s'avance dans l'Anjou. Vers Beaufort-en-Vallée, dans la vallée de l'Authion, elle ne s'élève plus qu'à 19 mètres, puis 14 quand elle rencontre la Maine. Quand elle sort de l'Anjou, au niveau de Champtoceaux, elle s'élève à 12 mètres.
Paysages du Maine-et-Loire :
Vue aérienne de Bouchemaine et la Loire, au centre du département.
Le territoire angevin est un territoire de rencontre entre le Massif armoricain et le Bassin parisien. Les deux zones géologiques se chevauchent, divisant le territoire du nord au sud. Cependant, on reconnaît trois structures géomorphologiques au sein de l'Anjou.
L'Anjou noir, situé à l'ouest de la région, à partir d’Angers et englobant les Mauges et le Segréen. Son sous-sol est majoritairement constitué de schistes et de grès. La moitié nord depuis Pouancé et jusqu'à Brissac-Quincé se caractérise par des bandes de schistes ardoisiers. Au sud de la Loire, dans les Mauges, le plateau de grès et de schistes se trouve percé de granite à l'est et l'ouest de Cholet.
L'Anjou blanc, à l’est, se confond avec le Saumurois et le Baugeois par ses sols de calcaire et de tuffeau. Ses terres blanches, résultant de l’altération de la craie (tuffeau), marquent l’extrémité Sud-Ouest du Bassin parisien.
La vallée de la Loire elle-même constitue un territoire géologique. Traversant l'Anjou d'est en ouest, elle y dépose de riches alluvions tout le long de son parcours.
Avec environ 4 500 km de cours d'eau, le Maine-et-Loire est un des départements les plus drainés de France[17]. L'Anjou se trouve en totalité incluse dans le bassin hydrographique de la Loire qui traverse le territoire d'est en ouest. À l'est, à Montsoreau, en frontière avec l'Indre-et-Loire, la Loire reçoit les eaux de la Vienne, puis à Saumur, les eaux du Thouet grossies par la Dive qui drainent le sud-est, vers Montreuil-Bellay. Vers le centre du département, aux Ponts-de-Cé, la Loire reçoit les eaux de l'Authion, qui coule dans la Vallée angevine et se trouve grossie par le Lathan et la Couasnon qui drainent le Baugeois. Dans le nord et l'ouest du département, la Sarthe, grossie par le Loir, rejoint la Mayenne dont les affluents drainent tout le nord-ouest du département avec l'Oudon rejoint par la Verzée, l'Argos et l'Araize. Les zones humides comprises entre la Sarthe, la Mayenne et le Loir sont connues sous le nom de basses vallées angevines et bénéficient d'un classement en zone de protection spéciale et font partie du réseau Natura 2000.
En se rejoignant, la Sarthe et la Mayenne forment la Maine, qui ne possède donc pas de source pour raison hydronymique. Elle ne parcourt que 12 km avant de se jeter dans la Loire au niveau de Bouchemaine. Plus loin, les rivières du Louet qui reçoit l'Aubance, et du Layon qui reçoit les rivières Lys, Hyrôme et Jeu, et qui drainent une partie des Mauges, se jettent dans la Loire à hauteur de Chalonnes-sur-Loire. Le fleuve recueille enfin les eaux de la Romme sur sa rive droite, et de l'Èvre sur sa rive gauche. Seules l'Erdre et une petite section de la Sèvre Nantaise qui reçoit la Moine traversent le département pour se jeter dans la Loire près de Nantes, dans le département voisin, la Loire-Atlantique.
Pendant toute la durée de son existence, l'Anjou aura à subir les crues répétitives de la Loire. Afin de contrer ce fléau, Henri II Plantagenêt décida en 1161 la construction d'une première levée de la Loire afin d'atténuer les crues et d'augmenter les terres cultivables.
Le Maine-et-Loire continue néanmoins de subir les crues de la Loire, parfois dévastatrices. Lors de la crue de 1856, les ardoisières de Trélazé sont inondées et l'économie de la région est dévastée. L’empereur Napoléon III se rend à Trélazé pour promettre des aménagements. En 1911, la Loire est en crue, la Maine déborde et plusieurs quartiers d'Angers se retrouvent sous les eaux.
Les mammifères présents en Maine-et-Loire sont pour la plupart des espèces communes. On trouve en revanche la présence du cerf dans plusieurs forêts dans l'Est du département. Parmi les espèces les plus rares se trouvent le castor, la loutre et la genette. Le ragondin est en revanche devenu commun. Le vison d'Europe aurait en revanche disparu de la région[20]. Avec 18 espèces, les chauves-souris forment un tiers de l'ensemble des mammifères présents dans le département, notamment grâce aux nombreuses cavités présentes dans le tuffeau[21],[19].
Chez les invertébrés, la présence la plus notable est celle de 550 espèces d’araignées sur les 1 570 espèces présentes dans l'Hexagone, grâce aux différentes influences climatiques et aux voies de pénétration, notamment méridionales[21]. On trouve également des moules d'eau douce des genres Corbicula et Unio, ainsi qu'une grande variété d'insectes (plus de 60 espèces d'Odonates[22],[23]), notamment dans les zones calcaires[24].
Le Maine-et-Loire possède un climat tempéré de type océanique. Le poète français Joachim du Bellay a vanté la « douceur angevine » qui lui manquait tant.
Panneau routier de limite départementale.Carte de Maine-et-Loire.
Au , la longueur totale du réseau routier du département de Maine-et-Loire est de 15 694 kilomètres, se répartissant en 194 kilomètres d'autoroutes, 48 kilomètres de routes nationales, 4 878 kilomètres de routes départementales et 10 574 kilomètres de voies communales. Il occupe ainsi le 18e rang au niveau national sur les 96 départements métropolitains quant à sa longueur et le 32e quant à sa densité avec 2,2 kilomètres par km2 de territoire.
L'ancienne province d’Anjou, plus étendue que l'actuel département[25], faisait partie depuis le XVIe siècle de la généralité de Tours avec la Touraine et le Maine. La généralité de Tours d’après le Règlement général du (États généraux) fut organisée avec un certain nombre de modifications qui laissaient présager le démantèlement des anciennes provinces royales. En effet, le , l’Assemblée Constituante brusque les choses en ordonnant aux députés des anciennes provinces de se concerter afin de mettre en place un réseau de nouveaux départements d’environ 324 lieues carrées, soit 6 561 km2. Des réunions se tiennent aussitôt dans l’hôtel du duc de Choiseul-Praslin, député de la noblesse de la Sénéchaussée d’Angers. Une trentaine de députés (des trois provinces) présents envisagent de rétrocéder des territoires au Poitou et de subdiviser le domaine restant en quatre départements, autour des capitales traditionnelles, Tours, Angers et Le Mans, et autour de la ville de Laval qui récupérerait des terres du Maine et de l’Anjou.
Le , vingt-cinq députés (des trois provinces) approuvent ce partage mais les deux représentants de Saumur, de Ferrières et Cigongne, se dissocient de cette décision. Les Saumurois plaident en faveur d’un département de Saumur situé au carrefour des trois provinces de l’Anjou, de la Touraine et du Poitou, avec Loudun pour le partage des pouvoirs. Ils accusent les représentants d’Angers de s’entendre avec leurs collègues du Maine et de Touraine pour le dépeçage de la sénéchaussée de Saumur. Ils les accusent également d’abandonner à la Touraine vingt-quatre paroisses anciennement angevines (autour de Château-la-Vallière et de Bourgueil). Le mécontentement grandit, la population de Bourgueil manifeste pour son maintien dans l’Anjou et se solidarise avec Saumur. Pendant ce temps, les représentants de Chinon, à l’instar de ceux de Saumur tentent également de créer leur propre département. Des dissensions apparaissent au sein du conseil municipal de Saumur. Certains représentants de la noblesse et du clergé approuvent le découpage proposé par Angers. En décembre de la même année, les Loudunais rompent leur accord avec Saumur. Le , l’Assemblée Nationale décrète que « Saumur et le Saumurois feront partie du département de l’Anjou ».
Intégrée dans le département de « Mayenne-et-Loire » (futur « Maine-et-Loire »), Saumur tente de partager avec Angers la fonction de chef-lieu. Ayant perdu la partie, les représentants de Saumur proclament que l’alternance entre Angers et Saumur permet de déjouer les intrigues et les cabales qui naissent de la fixité. Le lundi , ils obtiennent cent quatre suffrages en faveur de l’alternance mais cinq cent trente-deux voix se prononcent en faveur d’un siège permanent à Angers. Le nouveau département est constitué. L’Assemblée Constituante entérine cette structure le et le roi le . Afin de calmer la susceptibilité des Saumurois, les trente-six membres du nouveau conseil du département portent à leur présidence Gilles Blondé de Bagneux (ancien maire de Saumur). Ainsi, jusqu’en , le premier président du conseil général du département sera Saumurois.
Au XIXe siècle, le Maine-et-Loire, profondément marqué par le souvenir des guerres de Vendée (dans les Mauges et la vallée du Layon) et de la Chouannerie (dans le nord du département) apparaît comme un bastion conservateur catholique, principalement légitimiste. Ainsi, en 1876 et en 1877, quatre légitimistes sont élus députés, à Cholet, Beaupréau et Angers. Segré et Saumur élisent un bonapartiste. Baugé nomme un républicain. En 1885, la liste d'Union conservatrice (bonapartistes et légitimistes) est élue entière avec environ 60 % des voix. Pour la droite, c'est l'un des meilleurs résultats de France. Les royalistes conservent quatre circonscriptions sur sept jusqu'en 1928, et la majorité absolue au conseil général jusqu'en 1925.
Le Maine-et-Loire est le second département industriel des Pays-de-la-Loire avec 61 500 emplois dans l'industrie. L'agroalimentaire emploie 15 000 personnes et la construction 16 000[30].
En 2008, le Maine-et-Loire comptait 22 596 établissements se répartissant en 40 % pour l'industrie, 27 % pour les services, 22 % pour les commerces et 11 % pour la construction[30]. L'économie angevine est globalement rurale, avec trois bassins urbains que sont Angers, Cholet et Saumur. On compte sur le territoire une trentaine de bassins économiques ruraux, dont près du quart ont une orientation économique diversifiée[31]. L'activité industrielle est surreprésentée dans les Mauges qui se hissent à la 20e place des bassins industriels de France.
L'Anjou se place au cinquième rang des départements français pour la valeur de ses productions agricoles. Le département est le premier producteur horticole français, ainsi que le premier producteur français de champignon de Paris, de pommes, de cassis et de camomille. Il héberge également le troisième vignoble français par la superficie. La filière végétale représente 20 000 emplois dans 4 200 entreprises. Un pôle d'excellence du végétal à vocation mondiale, Végépolys, a été labellisé.
Le tourisme en Maine-et-Loire représente un pan important de l'économie du département, avec près de 2,3 millions de visiteurs par an, dégageant un chiffre d'affaires direct et indirect de 1,5 milliard d'euros[34].
Se situant juste en arrière de la façade atlantique, deuxième destination touristique après la façade méditerranéenne, le Maine-et-Loire possède de nombreux atouts afin d'attirer les touristes. Département rural, il mise depuis plusieurs années sur le thème de la nature et du végétal, notamment mis en valeur par l'ouverture du parc Terra Botanica.
En , l’association Agir pour la transition a mis en circulation une monnaie à usage solidaire et écologique — la Muse — comme monnaie locale et citoyenne du Maine-et-Loire.
Elle est utilisée en Anjou et est gérée par quatre groupes locaux à Angers, Trélazé/Rochefort-sur-Loire, Chemillé-en-Anjou/Chalonnes-sur-Loire et Saumur/Doué-en-Anjou. Le taux de conversion est de 1 pour 1 (1 Muse=1 Euro). Les démarches d'adhésion s'effectuent au sein d'un comptoir d'échange, pour les particuliers comme pour les professionnels[36].
Les habitants de Maine-et-Loire n'ont pas de nom officiel. La dénomination Angevin(e) reste cependant largement employée. En , le quotidien Ouest-France lance un sondage pour choisir le nom des habitants de Maine-et-Loire avec une dizaine de propositions différentes[37]. Le résultat place Angevin(e) loin devant les autres propositions avec un peu plus de 56 % des voix sur près de 2 700 votants.
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
515 452
524 387
526 012
532 325
518 471
517 258
523 491
527 680
518 589
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
514 870
514 658
513 490
508 149
474 786
477 741
475 991
477 690
496 068
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
518 241
556 272
584 704
629 849
675 321
705 882
732 942
766 659
790 343
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2016
2021
-
-
-
-
-
-
-
810 934
824 743
-
-
-
-
-
-
-
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[38] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[39] puis population municipale à partir de 2006[40].)
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Angers est le second pôle universitaire régional avec près de 35 000 étudiants pour une zone urbaine d'environ 300 000 habitants[43].
L'Université d'Angers et l'Université Catholique de l'Ouest forment l'essentiel des forces universitaires de la communauté urbaine. Toutefois, de nombreuses écoles supérieures publiques et/ou privées forment un tissu riche et dense dans de nombreux domaines. Citons pêle-mêle ESSCA, ISTIA, ESEO, ESTHUA, ESA, ESAIP, IFEPSA, ISBA, etc.
La chaîne France 3 émet un décrochage local avec France 3 Ouest, qui propose des émissions régionales France 3 Pays de la Loire (journaux télévisés 12/13 et 19/20). Trois chaînes câblées se sont également succédé à Angers, TV10 Angers (1988-2007), Angers 7 (2007-2010) et depuis Angers Télé. À partir de 2010, la chaîne TLC émet depuis Cholet sur tout le Sud-Ouest du département ainsi que sur les départements adjacents de la Loire-Atlantique, de la Vendée et des Deux-Sèvres.
En 1835, d'après Abel Hugo, la langue usitée dans les villes du département était le français, avec un accent un peu traînant. Les habitants des villages avaient encore à cette époque divers patois qui leur étaient propres, et qu'on ne comprenait plus à quelques lieues de distance[45].
Les paysans y tenaient beaucoup et s'en servaient uniquement entre eux. Cependant, presque tous entendaient aussi le français ; quelques-uns même le parlaient bien, mais ils n'osaient pas s'exprimer avec pureté, de peur que les voisins ne les plaisantent sur leur parler « noblat », expression qui était employée dans le pays pour désigner la langue française[45].
En 2017, à la suite d'une consultation des restaurateurs et professionnels des métiers de bouche, le club de tourisme Destination Anjou et Le Courrier de l'Ouest ont élu la Gouline comme spécialité de l'Anjou[46].
Les festivals se développent en France durant la seconde moitié du XXe siècle[50]. En Maine-et-Loire, le festival d'art dramatique, le festival d'Angers, naît au début des années 1950. Sa particularité sera au fil du temps d'utiliser plusieurs scènes du département[51]. En 1975, il change de nom pour devenir le festival d'Anjou.
Les plus importantes manifestations sont en 2011, le festival Premiers plans (Angers)[52], le Mondial du Lion (Le Lion-d'Angers), le festival d'Anjou, les présentations publiques du Cadre noir (Saumur) et les journées de la rose (Doué-la-Fontaine)[47]. Deux ans plus tard, ce sont le festival Premiers plans, les présentations publiques du Cadre noir, le festival d'Anjou et les Ecuyers du temps (Saumur)[53]. Se déroulent également cette même année, le Festival estival de Trélazé[54], les Z'éclectiques, Les Orientales, Saveurs Jazz festival[55], les Accroche-Cœurs, le festival Tempo Rives[56], Foliklores, Angers-BD, ainsi que la foire de la Saint-Martin, le carnaval de Cholet et Anjou Vélo vintage. En 2019, le festival ANAKO (festival des peuples premiers) se délocalise à Angers et Saumur[57].
L’indicatif téléphonique attribué au département de Maine-et-Loire est +33 241 (02 41). Le département partage cependant de nombreux indicatifs téléphoniques :
Ginsburg, L., & Bonneau, M. (1994). La succession des faunes de mammifères miocènes de Pontigné (Maine-et-Loire, France). Bulletin du Muséum national d'histoire naturelle. Section C, Sciences de la terre, paléontologie, géologie, minéralogie, 16(2-4), 313-328.