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1948

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L'année 1948 est une année bissextile qui commence un jeudi.

En brefmodifier le code

Relations internationalesmodifier le code

Événementsmodifier le code

Afriquemodifier le code

Gouvernement Malan.
  • 13 juillet : accord entre le patriarcat copte et l’Église éthiopienne[14]. Le chef de l’Église, l’Abouna, traditionnellement un Égyptien nommé par le patriarche, sera désormais un Éthiopien, toujours approuvé par le Patriarcat, qui reçoit le pouvoir de consacrer des évêques.
  • 22 juillet : procès à Antananarivo des dirigeants du MDRM. Six peines de mort sont prononcées (4 octobre), dont celles des députés Raherivelo Ramamonjy et Justin Bezara. Le député Rabemananjara est condamné aux travaux forcés à perpétuité[15]. Les condamnés à mort sont graciés le .


  • Lancement à Luanda du mouvement culturel Vamos Descobrir Angola ! par le Movimento dos Novos Intelectuais d’Angola[20].
  • Fondation de la Communauté thérapeutique de Bregbo, à l’initiative du prophète et guérisseur harriste Albert Atcho. Elle se développe dans les années 1960 en basse Côte d’Ivoire et au Ghana[21].

Amériquemodifier le code

  • 8 février : les élections au Costa Rica opposent Calderón, soutenu par les communistes et l’Église, et l’opposition qui rassemble l’oligarchie des planteurs de café (cafetaleros) et la social-démocratie autour de trois pôles (anticommunisme, anticalderonisme et défense de la clarté du suffrage). Le candidat de l’opposition, le journaliste Ulate, est déclaré vainqueur. Il est accusé de fraude et le Congrès annule les élections[23].
15 février : Rómulo Gallegos, président. Ici aux États-Unis le 4 juillet
1er mars : Juan Perón signe la nationalisation des chemins de fer en Argentine[26].
  • 9 avril : le libéral Gaitán, qui entraîne ses troupes d’une opposition à l’État conservateur à une opposition à l’État tout court, est assassiné à Bogotá, ce qui provoque des émeutes meurtrières pendant trois jours (Bogotazo). Les affrontements entre libéraux et conservateurs en Colombie ouvrent une période appelée La Violencia, qui fait plus de 150 000 morts (1 % de la population) entre 1948 et 1953[31].
  • 19 avril, Costa Rica : vainqueur les 11-12 avril à Ochomogo, Figueres signe le pacte de l’ambassade du Mexique (ou pacte d’Ochomogo) qui met fin aux affrontements avec le dirigeant communiste Manuel Mora Valverde (es). Les communistes acceptent de déposer les armes si les garanties sociales sont préservées. Figueres répond qu’il entend étendre ces garanties[27].
  • 30 avril : charte créant à Bogota l’Organisation des États américains (OEA) chargée du maintien de la paix et de la résolution pacifique des différends entre les pays du continent[32]. Signature d’un Traité américain de règlement pacifique (pacte de Bogotá), d’une convention économique, de deux conventions sur les droits politiques et civiques de la femme et de 46 résolutions, dont celle de « Préservation et défense de la démocratie en Amérique » qui indique clairement que le communisme est incompatible avec la démocratie.
  • 1er mai : signature au Costa Rica entre les vainqueurs du pacte Ulate-Figueres en vue d’un retour à la normale[27]. Une junte dirigée par Figueres gouverne pendant 18 mois, planifie l’accession de Ulate au pouvoir et organise des élections pour une Assemblée constituante. Le parti communiste (Vanguardia Popular) et le parti de Calderón (Partido republicano nacional) se voient interdire leur participation aux élections de décembre[33].
Le président Manuel A. Odría (1948-1956) et quelques-uns de ses ministres.
  • 27-29 octobre : soulèvement de la garnison d’Arequipa[37]. Coup d’État militaire au Pérou, réaction des riches planteurs de canne à sucre contre la politique de réorientation du modèle de développement mis en place par Prado (1939-1945) et Bustamante (1945-1948). Ce dernier est exilé de force à Buenos Aires et le général Manuel A. Odría, prend la tête de la junte militaire et exerce la dictature. Il s’empresse de remettre l’économie du pays sur les rails de la mono-exportation et met un terme à l’ouverture démocratique. L’Alliance populaire révolutionnaire américaine est mise hors la loi, son dirigeant Haya de la Torre se réfugie à l’ambassade de Colombie pour cinq ans. Le est élu légalement président du Pérou[38].

Asiemodifier le code

  • 4 janvier : indépendance officielle de la Birmanie, qui refuse de faire partie du Commonwealth. U Nu (bouddhiste et neutraliste), devient le Premier ministre de l’Union birmane[41]. Début de l’exode des habitants d’origine indienne. Les groupes ethniques des Shans et des Karens sont inclus dans la république « fédérale ».
  • 5 janvier et 12 septembre, guerre civile chinoise : offensives communistes visant à couper le nord de la Chine de la Mandchourie. Les communistes prennent le dessus après avoir vaincu les meilleures troupes nationalistes en Mandchourie[42]. Ils prennent la capitale de la Mandchourie le 20 octobre.
  • 17 janvier : armistice signé à bord du navire américain Renville en rade de Surabaya. Le territoire de la République indonésienne est limité aux hautes terres de Sumatra et à la partie centrale de Java. Un blocus hollandais des territoires républicains provoque d’énormes problèmes économiques et ne fait qu’accroître le mécontentement populaire à l’égard de la politique de la République, qui négocie avec les Hollandais au lieu de les attaquer militairement. Les Hollandais multiplient les États autonomes dans les « possessions extérieures »[43].
  • 30 janvier : Gandhi est assassiné par un brahmane extrémiste à Delhi[44]. Un million de personnes assistent le lendemain à sa crémation.
  • 20 mars, Inde : convention de Nasik. Le Congress Socialist Party quitte le parti du Congrès et devient le Parti socialiste, dirigé par Jayaprakash Narayan[48]. Après la mort de Gandhi et la constitution adoptée à Bombay en avril[49], le Congrès se transforme en un véritable parti politique en interdisant à ses membres d’appartenir en même temps à une autre formation politique[50]. Il affirme une identité centriste, bien que cohabite en son sein une aile gauche qui s’inspire de Nehru et une aile droite dirigée par le sardar (commandant) Vallabhai Patel (1875-1950), qui occupe dans le gouvernement Nehru les portefeuilles de ministre de l’Intérieur et de vice Premier ministre. Le Congrès domine les autres partis. Seul le parti Communiste a une certaine influence.
  • 28 mars, Birmanie : début de l’insurrection déclenchée par les communistes du Drapeau Blanc birman, avec 25 000 partisans, armés d’un équipement disparate. Le Drapeau Blanc établit son QG à Pyinmana (actuelle Naypyidaw) et un Front militaire à Pégou où il commence des embuscades ; en décembre, l’armée birmane chasse la guérilla communiste de Pyinmana. 3 000 partisans se rendent, ce qui porte un coup décisif à la guérilla[51],[52].
  • 3 avril : soulèvement de Jeju sur l’île de Jeju au sud de la Corée, insurrection communiste durement réprimé[53].
  • 6 avril : le gouvernement indien présente sa première Résolution sur la Politique industrielle (Industrial Policy Resolution)[54]. Pour reconstruire l’économie de l’Inde sinistrée après la Seconde Guerre mondiale, Nehru favorise la mise en place d’une économie mixte basée sur le développement de l’industrie lourde et des infrastructures. La planification[55] et la protection du marché intérieur sont deux autres de ses priorités. Une réglementation assure le contrôle majoritaire des entreprises privées aux capitaux indiens.
  • 9 septembre : création de la république populaire démocratique de Corée (la Corée du Nord) marquant la scission avec la Corée du Sud entraînant des tensions aboutissant à la guerre de Corée. Le 18 septembre, les Soviétiques annoncent l’évacuation par l’Armée rouge du nord de la Corée avant le 31 décembre[68]. Séoul est désignée comme capitale et le parti ne reconnaît le Sud que comme une province perdue. Des changements politiques et économiques important sont réalisés par le parti communiste. Déjà avant la fondation de la RPDC, les éléments modérés avaient été éliminés. Les Églises, les partis d’opposition sont interdits ou absorbés, le programme du parti est défini : réunification, collectivisation des terres et nationalisation des industries.
  • 11 septembre : mort à Karachi de l’homme politique pakistanais Ali Jinnah. Le Premier ministre, Liaquat Ali Khan, devient le nouvel homme fort du Pakistan[69].
17 septembre : reddition des forces armées de l’État de Hyderabad.

Proche-Orientmodifier le code

  • Janvier - février, Palestine mandataire : l’essentiel des forces arabes sont concentrées dans la région de Jérusalem sous le commandement d’un neveu du mufti, Abd al-Kader al-Husseini. Le 8 janvier, une force auxiliaire de 1 500 volontaires, dépendant de la LEA et dirigée par Fawzi al-Qawuqji, prend position dans le nord de la Palestine[80]. Il n’y a aucune coordination avec les forces du mufti. Au total, les forces arabes représentent 8 000 combattants. La stratégie arabe consiste à rompre les communications entre les implantations juives. Les forces sionistes sont deux à trois fois plus nombreuses, mieux équipées et plus organisées (Irgoun, groupe Stern, légion juive, Haganah). Leur stratégie est défensive en attendant le retrait britannique prévu pour le 15 mai. Dès avril, les sionistes prennent l’avantage dans les principales villes. Les populations arabes fuient les zones de combat, et l’intervention des pays arabes parait inévitable[81].
  • 15 janvier : une délégation irakienne conduite par Sayyid Salih Jabr (en) se rend à Londres et signe le traité de Portsmouth par lequel les Britanniques s’engagent à évacuer leurs bases militaires en échange de la poursuite de la coopération militaire avec l’Irak en cas de guerre. Le traité est accueilli avec hostilité en Irak et entraîne de violentes manifestations. Le régent renonce au traité et renvoie le gouvernement Jabr[80].
22 février : attentat commis rue Ben Yehuda dans le quartier juif de Jérusalem[82]
  • 15 mars : nouveau traité d’alliance politique et militaire entre la Jordanie et le Royaume-Uni[80].
  • 30 mars : le Conseil juif de Palestine forme un cabinet provisoire de 13 ministres sous la présidence de David Ben Gourion (jusqu’en 1953) et un Parlement temporaire de 37 membres, formant ainsi l’embryon de l’État d’Israël[83] tandis que la violence se développe entre militants sionistes et arabes. Pour assurer la sécurité des zones d’implantations juives, les sionistes conçoivent le plan Daleth qui préconise l’élimination des forces présentes dans la partie juive et dans les zones qui pourraient être annexées. « C’est dans le cadre du Plan Daleth qu'eurent lieu entre le 1er avril et le 15 mai 1948, treize opérations générales, dont les huit principales se déroulèrent hors des frontières juives du partage, dans le territoire en principe alloué aux Palestiniens » (Elias Sanbar)[84].
  • 2 - 20 avril : l’opération Nahshon permet à la Haganah et au Palmah de lever le blocus de Jérusalem et de ravitailler la population juive de la ville[85].
  • 9 avril : massacre de 110 civils par les terroristes juifs de l’Irgoun et du groupe Stern à Deir Yassin, qui entraîne une panique chez les Palestiniens[80].
  • 13 avril : l’attaque d’un convoi médical qui vient assurer la relève à l’hôpital Hadassa du Mont Scopus par des troupes arabes fait 79 morts, en représailles au massacre de Deir Yassin[86].
  • 18 avril : conquête de Tibériade par les Israéliens[87].
  • 22 avril : Haïfa est prise après un bombardement massif de la ville par la Haganah qui a entraîné l’exode de la population organisé par les britanniques. Début mai, il ne reste que 4 000 arabes contre 70 000[81].
  • 22 avril - 3 mai : opération Yevusi menée par le Palmah pour le contrôle de Jérusalem[88]. Nettoyage de la route Tel-Aviv-Jérusalem par la destruction des villages arabes[81].
  • 28 avril : début de l’opération Yiftah menée par le Palmah pour le contrôle du nord-est de la Galilée[89]. Safed est prise le 10 mai[87]. L’attaque de la Galilée permet de renforcer les positions face à l’intervention future des pays arabes. Les civils arabes fuient vers la Syrie et le Liban[81].
  • 13 mai :
    • prise de Jaffa après un assaut violent de l’Irgoun arrêté par les Britanniques[80]. Massacre d’Arabes. Lors de la reddition, il ne reste que 5 000 Arabes sur 80 000[81].
    • massacre de 250 civils juifs au kibboutz de Kfar Etzion par les Palestiniens[90].
Réfugiés palestiniens. On estime entre 600 000 et 760 000 le nombre de réfugiés palestiniens pour la période 1948-1949. À la mi-mai, 2 à 300 000 Palestiniens fuient les combats, principalement dans les zones littorales. Au cours de la Guerre des Dix jours (juillet), 100 000 autres seront clairement expulsés par l’armée israélienne (région de Jérusalem et Galilée occidentale, annexées par Israël). À la suite de l’offensive d’octobre contre l’Égypte, 130 000 civils arabes sont expulsés, principalement vers la bande de Gaza. La conquête de la Galilée entraîne l’exode vers le Liban de quelques dizaines de milliers de personnes. Israël refuse le retour des réfugiés sur son territoire. Le 11 décembre, l’ONU adopte la résolution 194 (III) qui dit que tout réfugié a le droit de retourner chez lui et qu’une indemnité compensatoire doit être verser par Israël à ceux qui refusent de rentrer. La Commission de conciliation chargée d’appliquer la résolution se heurte au refus d’Israël. La Commission propose l’annexion par Israël de la bande de Gaza pour y reloger les réfugiés. Israël et l’Égypte refusent. À Lausanne, Israël accepte le retour de 100 000 réfugiés, la Syrie en accepte 300 000 et l’Irak 350 000[81].
Opération Dani.
  • 17 septembre : à Jérusalem, le Comte suédois Folke Bernadotte, médiateur de l’'ONU est assassiné par un groupe de sionistes dissidents de la faction Lehi[80].
  • 20 septembre : publication du plan Bernadotte[99] ; internalisation de Jérusalem, retour des réfugiés et échanges de territoires favorisant la formation de blocs plus homogènes), soutenu par les États-Unis et la Grande-Bretagne mais rejeté par les pays Arabes et Israël qui refuse de laisser le Néguev aux Arabes[81].
  • 23 septembre : formation à Gaza d’un gouvernement arabe par le mufti[80].
22 décembre : opération Horev

Europemodifier le code

Allemagnemodifier le code

  • 20 février : accord franco-anglo-américain stipulant que toute la production sarroise de charbon reviendra à la France au [109].
  • 23 février : début de la deuxième conférence de Londres (fin le 6 mars puis du 20 avril au 2 juin) ; elle recommande un gouvernement fédéral pour l’Allemagne de l’Ouest et son adhésion au plan Marshall, puis lors de sa deuxième cession autorise les Allemands à rétablir leur unité dans le cadre d’une forme de gouvernement libre et démocratique et de recouvrer progressivement leur pleine responsabilité gouvernementale[110].
  • 17 - 18 mars : le Congrès du Peuple allemand réunit à Berlin-Est constitue le Conseil du peuple allemand (Volksrat), mené par le Parti socialiste unifié. Il organise un plébiscite pour l’unité allemande met en place un comité constituant sous la direction d’Otto Grotewohl [110].
  • 20 mars : en désaccord avec les mesures prises dans les zones d’occupation occidentales, le délégué soviétique quitte le Conseil de contrôle interallié mis en place par la conférence de Potsdam et qui cesse désormais de fonctionner[110].
  • 1er avril :
    • « petit blocus » de Berlin (strict contrôle des passagers et des marchandises par les Soviétiques)[110].
    • rattachement économique de la Sarre à la France[111] (suppression des droits de douane et des visas).
  • 10 avril : fin du procès des Einsatzgruppen. Otto Ohlendorf est condamné à mort avec 13 autres personnes par le tribunal militaire américain de Nuremberg[112].
  • 3 juin : publication des accords de Londres fixant le statut politique futur de l’Allemagne fédérale. Une Assemblée constituante et un gouvernement fédéral doivent être mis en place[113].
21 juin : réforme monétaire
  • 21 juin : réforme monétaire en Allemagne de l’Ouest (remplacement du Reichsmark par le Deutsche Mark).
  • 23 juin : début du blocus de Berlin par les Soviétiques à la suite de la réforme monétaire. Les communications ferroviaires entre Berlin et l’Allemagne de l’Ouest sont interrompues (fin le )[114]. Réforme monétaire en zone soviétique[110].
  • 23 et 24 juin : conférence de Varsovie réunissant les ministres des Affaires étrangères de l’URSS, l’Albanie, la Bulgarie, la Pologne, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Roumanie, la Yougoslavie. Une déclaration condamne la division allemande, demande le contrôle des quatre puissances occupantes sur l’industrie lourde de la Ruhr et la formation d’un gouvernement démocratique unique pour l’Allemagne et la signature d’un traité de paix conformément à l’accord de Potsdam[110].
26 juin : pont aérien de Berlin.
  • 26 juin : mise en place par les Occidentaux d’un pont aérien avec Berlin-Ouest pour contourner le blocus[114].

Europe de l’Estmodifier le code

  • 25 février : coup de Prague, la Tchécoslovaquie bascule dans le camp communiste avec l’appui de la diplomatie soviétique[119].
    • À la suite du conflit au sein du gouvernement tchécoslovaque à propos de la nomination systématique de communistes au sein de l’administration et de la police, 12 ministres non communistes démissionnent du gouvernement pour provoquer une confrontation, mais la tentative échoue (20 février). Les communistes sont toujours en majorité au gouvernement et le contrôle qu’ils exercent sur la police et les milices ouvrières leur permettent d’organiser des manifestations de rue. Le Premier ministre Klement Gottwald et le ministre de l’Intérieur Václav Nosek mobilisent la police et proclament l’état de siège à Prague (23 février). Retournant la situation, ils exigent la démission des ministres non-communistes pour former un nouveau gouvernement. Le président Edvard Beneš, malade et effrayé des risques de guerre civile, capitule et nomme un nouveau gouvernement dominé par les communistes[120]. Nombre de dirigeants de l’opposition s’exilent, comme le ministre du Commerce extérieur Hubert Ripka.
21 - 23 février : congrès de Bucarest.
  • 10 mars : Jan Masaryk, le ministre des Affaires étrangères tchécoslovaque, le seul qui n'est pas communiste, se suicide (les circonstances de sa mort sont controversées)[114].
  • 18 mars : la république populaire de Bulgarie signe un traité d’amitié et d’assistance avec l’URSS[119].
  • 21 mars : « nouvelle réforme agraire » en Tchécoslovaquie. Nationalisation des propriétés agricoles de plus de 50 ha[124].
  • 28 mars : le Front démocratique conduit par les communistes remporte la quasi-totalité des sièges aux élections roumaine[121].
  • 9 mai : nouvelle constitution tchécoslovaque[129]. La Tchécoslovaquie devient une « démocratie populaire » satellite de l’URSS. L’agriculture est collectivisée, les églises attaquées et soumises à des restrictions, l’éducation et la vie culturelle et intellectuelle réorganisée selon les principes marxistes. Le procès des criminels de guerre est l’occasion d’un amalgame entre fascistes et anticommunistes, qui sont emprisonnés ou envoyés dans des camps de travail. Entre 1949 et 1954 plus de 40 000 personnes seront jugées pour atteinte à la sûreté de l’État et 178 exécutées. L’Église, les Juifs, les intellectuels et les anciens chefs des partis bourgeois seront les premiers visés.
  • 22 mai : opération Vesna (printemps). Les soviétiques lancent la plus grande déportation de Lituanie vers la Sibérie (43 300 personnes)[130].
  • 29 mai : traité entre la Tchécoslovaquie et la Pologne[119].
  • 30 mai, Tchécoslovaquie : des élections sur listes uniques donnent 89,5 % de voix au Parti communiste[131].
  • 28 septembre : l’URSS puis ses alliés (la Roumanie le , la Pologne et la Hongrie le , la Bulgarie le et la Tchécoslovaquie le dénoncent les traités d’amitié avec la Yougoslavie[144] et lui interdisent d’entrer au Comecon.

Europe de l’Ouestmodifier le code

17 mars : Ernest Bevin signe le traité de Bruxelles.
Affiche de promotion du plan Marshall.
6 septembre : la reine Juliana des Pays-Bas lors de son inauguration.

Fondations en 1948modifier le code

Naissances en 1948modifier le code

Décès en 1948modifier le code

Mahatma Gandhi
Orville Wright
Louis Lumière
Personnalités majeures décédées en 1948

Notes et référencesmodifier le code

Voir aussimodifier le code

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Articles connexesmodifier le code

Liens externesmodifier le code

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