Mario J. Molina

chimiste mexicain
Mario J. Molina
Mario J. Molina en 2011.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
MexicoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Mario MolinaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Mario José Molina HenríquezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
américaine (à partir de )
mexicaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeur de thèse
Distinctions

Mario José Molina-Pasquel Henríquez, dit Mario José Molina, né le à Mexico et mort le dans la même ville[1], est un chimiste mexicain.

Paul Josef Crutzen, Frank Sherwood Rowland et lui obtinrent en 1995 le prix Nobel de chimie « pour leurs travaux sur la chimie de l'atmosphère, particulièrement en ce qui concerne la formation et la décomposition de l'ozone[2] ».

Biographie

Mario J. Molina est né au Mexique, fils de Roberto Molina Pasquel, un avocat, et de Leonor Henriquez de Molina.Mario Molina est considéré avec Andrés Manuel del Río (découvreur du vanadium) et Luis E. Miramontes (inventeur de la pilule contraceptive), comme l'un des trois plus importants chimistes mexicains. Lorsqu'il dénonce publiquement (dès 1974)[3] la destruction de la couche d'ozone par les gaz propulseurs des aérosols CFC, il fut accusé d'être un agent soviétique qui voulait détruire l'industrie américaine[4].

Cependant, assez largement confirmés par d'autres scientifiques, ses travaux ont finalement été acceptés et ont mené à la Convention de Vienne sur la protection de la couche d'ozone adoptée le , puis au plus contraignant protocole de Montréal du .

En 2002, Molina reçoit un Honoris Causa Degree de la part de l'Université des Amériques, à Puebla.

Jusqu'en 2005, il était professeur au département des sciences de la Terre, de l'atmosphère et des planètes au MIT.

Prix Nobel de chimie en 1995, il meurt le 7 octobre 2020, à l'âge de 77 ans des suites d'un infarctus aigu du myocarde, à Mexico. Comme un hommage du hasard à cet illustre chimiste mexicain, le prix Nobel de chimie de 2020[5] est décerné ce jour-là. Il est incinéré[6].

Le 19 mars 2023, un Google Doodle lui est consacré.

Publications

  • (en) M. J. Molina et F. S. Rowland, « Stratospheric Sink for Chlorofluoromethanes : Chlorine Atom-Catalysed Destruction of Ozone », Nature, vol. 249,‎ , p. 810-812

Récompenses et distinctions

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • (en) Aisling Irwin, « An Environmental Fairy Tale : the Molina-Rowland Chemical Equations and the CFC problem », dans Graham Farmelo, It Must Be Beautiful : Great Equations of Modern Science, Granta Books, (ISBN 978-1-86207-479-8)

Liens externes

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