Ce texte est considéré comme une recommandation dans Wikipédia. Il décrit des exigences dont le principe et le contenu sont acceptés par un grand nombre de wikipédiens.
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Les conventions typographiques répertorient les principales règles de typographie recommandées sur Wikipédia en français, afin d’assurer dans ce domaine une certaine cohérence entre les articles[a]. Le respect de ces règles n’est pas obligatoire et vous êtes libre de ne pas en tenir compte. Cependant, les autres wikipédiens sont également libres de modifier la mise en forme de votre texte pour le rendre conforme aux présentes conventions.
Par convention, les usages typographiques de Wikipédia en français se fondent pour l’essentiel sur les recommandations du Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale (France)[b] : « Séduire le lecteur et faciliter la lecture résument les qualités d’une bonne typographie[1]. »
Pour établir les formes des noms propres répondant au principe de moindre surprise, on pourra consulter les ouvrages encyclopédiques usuels tels que Le Petit Robert des noms propres, Le Petit Larousse et le Dictionnaire Hachette.
La page de discussion de cette recommandation permet d’échanger pour améliorer les conventions typographiques de Wikipédia. Pour une question sur un cas particulier, consulter l’atelier typographique.
Pour assurer une meilleure lisibilité, il est conseillé de ne pas abréger les mots du langage courant dans le corps des articles (sont par exemple à éviter les abréviations du type de « c.-à-d. » pour « c’est-à-dire », « par ex. » pour « par exemple », « env. » pour « environ », etc.)[2].
Quelques abréviations usuelles, listées ci-dessous, sont l’objet d’erreurs fréquentes :
{{1er}}, {{Ier}}
.{{1re}}
, {{Ire}}
.{{2e}}, {{3e}}, {{95e}}, {{1002e}}, {{1500e}}, {{2000e}}
, {{IIe}}, {{XIXe}}, {{LIe}}, {{LIXe}}
, etc., ce qui donne respectivement : 2e, 3e, 95e, 1002e, 1500e, 2000e, IIe, XIXe, LIe, LIXe, etc.3335{{e}}, 4500{{e}}, 10000{{e}}
, {{LX}}{{e}}, {{LXIX}}{{e}}, CLIII{{e}}, MCM{{e}}
, etc.le {{formatnum:1000000}}{{e}}, le {{unité|50000}}{{e}}, le {{unité|1000000}}{{e}}
.{{1ers}}
, {{1res}}
, {{2es}}
, etc. jusqu’à 50es (saisir {{50es}}
) ;51{{èmes}}
, 52{{èmes}}
, etc.Les ordinaux qui servent de numérotation (année, matricule, numéro de page, article de loi, nomenclature de matériel, billet de loterie, folios, etc.) s’écrivent sans séparateur de milliers : voir la section dédiée.
Comme un nombre en chiffres arabes ou romains ne doit jamais être séparé du nom qui le suit, l’usage des modèles {{1er}}, {{2e}}, {{Ier}}, {{IIe}}
, etc. est à privilégier quand ces nombres sont suivis d’un nom commun ; exemples : le {{123e|régiment}} d’infanterie
qui donne « le 123e régiment d’infanterie » ; ou le {{LVe|congrès}}
qui donne « le LVe congrès ». Voir aussi la section dédiée.
Dans les ouvrages de botanique et de zoologie, « on composera avec une capitale initiale les noms d’embranchements, classes, ordres, familles, genres[6] », c’est-à-dire les noms utilisés pour la classification scientifique des espèces (la systématique et la taxonomie). Par ailleurs, « les noms d’espèces latinisés se mettent en italique avec une majuscule au premier mot[6] » ; ceci concerne donc le genre.
Exemples :
En zoologie, les noms scientifiques sont en italique à partir du genre et en dessous (code international de nomenclature zoologique[7]).Exemple : « Le lion fait partie de l’ordre des Carnivora, famille des Felidae, genre Panthera, espèce Panthera leo et celui-ci est de la sous-espèce Panthera leo leo. ».
En botanique, les noms scientifiques sont en italique à tous les niveaux taxinomiques (code international de nomenclature pour les algues, les champignons et les plantes).Exemple : « Le chou rouge fait partie de l’ordre des Capparales, famille des Brassicaceae, genre Brassica, espèce Brassica oleracea, variété capitata, forme rubra. ».
Suivant le Code international pour la nomenclature des plantes cultivées, l’épithète d’un cultivar s’écrit en caractères romains avec une majuscule à chaque mot important. Pour indiquer le statut de cultivar, on encadre l’épithète (mais jamais une dénomination commerciale) de guillemets simples en apostrophe.Exemples : Camellia ‘Daisy Eagleson’, ‘Comtesse Woronzow’ ; mais la rose Vent d’Été (nom commercial).
Pour les noms d’espèces en français, la majuscule n’est d’usage que si le terme est utilisé dans son sens scientifique (noms normalisés définis par une instance de normalisation[8] ou bien noms vulgaires, destinés à la vulgarisation scientifique en langue française) : le Chien de prairie à queue noire, le Grand Héron, etc.[9],[10]. Dans ce cas, on met une majuscule au premier mot des noms composés et aux mots suivants seulement si ce sont des noms propres ou des noms d’espèces, mais pas aux qualificatifs. Exemples corrects : Grand Boucage, Cyclamen à fleur immaculée, Cyclamen à feuille de Lierre, Cyclamen de Perse…
Dans le langage courant, pour désigner un organisme par son nom vernaculaire (nom populaire ou folklorique) hors d’un contexte scientifique, on n’utilisera pas de majuscule[9],[10] : « le chien de mon voisin court dans la prairie ». Dans cet exemple, on désigne un chien en particulier, et pas le Chien comme espèce, c’est-à-dire Canis lupus familiaris. Autres exemples similaires : « ton chat présente de beaux coloris » ; « araignée du soir, espoir » ; « j’ai aperçu un grand héron au bord de la rivière » : il s’agit d'un héron quelconque de grande taille, sans qu’il s’agisse obligatoirement d’un oiseau de l’espèce Ardea herodias, le Grand Héron, etc.
Autre exemple : « j’ai vu cinq cyclamens et un cyclamen pourpre », c’est-à-dire cinq cyclamens et un de couleur pourpre. En revanche, si l’on désire mentionner une espèce précise, il est souhaitable de mettre une majuscule. Exemple : « j’ai vu cinq Cyclamens, dont un Cyclamen pourpre », c’est-à-dire cinq plantes du genre Cyclamen dont un de l’espèce Cyclamen purpurascens[11].
Dans le doute, pour un nom en français, l’usage ou non de la majuscule en dehors des titres et de l’introduction sera laissé à l’appréciation du contributeur qui veillera toutefois à conserver la même convention typographique tout au long de l’article.
Un nom d’animal se compose en romain et prend une majuscule[12]. Exemples :
Toutefois les noms des animaux de courses se mettent en italique dans les chroniques de sport[13] ; ainsi, uniquement dans l’énoncé de résultats sportifs comportant de nombreux noms distincts, l’italique pourra être employé pour faciliter la lisibilité du texte, avec le souci d’une homogénéité de choix dans un article donné de Wikipédia.
Dans les titres d’articles et de sections, il est nettement préférable d’utiliser l’apostrophe droite dite dactylographique (« ' ») au lieu de l’apostrophe courbe dite typographique (« ’ »), sauf si des apostrophes de nature purement typographique sont nécessaires (pour lever une ambiguïté réelle notamment). Une redirection peut être réalisée et placée dans la catégorie Redirection (apostrophe typographique). Il est ainsi fortement déconseillé, dans ces titres, de remplacer l’apostrophe droite car cela complique l’édition des autres articles qui y font référence[e].
Les différents objets célestes (galaxies, constellations, étoiles ou planètes) prennent une capitale initiale au substantif principal ainsi qu’à l’adjectif qui le précède[14] :
Le système planétaire auquel appartient la Terre porte un nom spécifique qui ne nécessite pas de majuscule : le système solaire. Le principe est le même que pour le système jovien ou le système plutonien par exemple. Cependant, l’expression « système solaire » étant parfois (à tort) employée dans le sens de « système planétaire », le nom de notre propre système planétaire est parfois écrit avec une majuscule pour le distinguer des autres : le Système solaire.
De même qu’il est possible de composer une galaxie ou une étoile polaire (parmi d’autres) sans majuscules, les mots « soleil », « terre » ou « lune » ne s’écrivent avec une majuscule que lorsqu’ils désignent l’astre, la planète ou le satellite lui-même et sont écrits sans majuscules dans tous les autres cas[14] :
Mais :
La « norme » adoptée se trouve dans Conventions bibliographiques. Cette norme spéciale wiki est inspirée de la norme ISO 690, adaptée au français dans la norme Afnor NF Z 44-005-2.
Voir aussi la section « Titres d’œuvres » ci-après.
Les formes d’insertion des citations sont présentées dans Wikipédia:Citation. Voir aussi : « Wikipédia:Prise de décision/Citation ».
Dans un texte courant[f], les civilités (madame, mademoiselle, monsieur, etc.) s’abrègent généralement lorsqu’elles sont suivies du nom, du prénom ou du titre des personnes dont on parle ou qu’on désigne[15].
Mot | Abréviation |
---|---|
Monsieur[g] | M. |
Madame | Mme |
Mademoiselle | Mlle |
Messieurs | MM. |
Mesdames | Mmes |
Mesdemoiselles | Mlles |
Si les titres de civilité sont écrits au long (c’est-à-dire en entier), le Lexique préconise la majuscule[15] dans les seuls cas suivants :
Le Lexique préconise la minuscule[15] dans les cas suivants :
La principale particularité de l’anglais est qu’il emploie deux façons concurrentes d’abréger les civilités[i] :
Mot | Abréviation Commonwealth | Abréviation américaine |
---|---|---|
Mister (« Monsieur ») | Mr[5] | Mr. |
Missis (« Madame ») | Mrs[5] | Mrs. |
Miss (« Mademoiselle ») | Miss | Miss |
Miz (« Madame »[j]) | Ms | Ms. |
Misters (« Messieurs ») | Messrs[5] |
Le choix de la graphie à utiliser doit être cohérent avec (par ordre de priorité) :
Exemples :
« signe » (guillemets : pour citer un mot. N.B. : Signe = signifiant + signifié.) | 'signifié' (apostrophes : pour parler de l’image du référent : elles sont en général remplacées par des guillemets chevrons. On n’utilise les apostrophes que dans le cadre très restreint de la sémantique ou de la sémiologie.) |
signifiant (italiques : pour citer le mot en tant qu’entité morphologique.) | /sème/ et /isotopie/ (barres obliques : pour citer les sèmes contenus dans un mot.) |
/r/ Les barres obliques servent aussi à indiquer un phonème ou une suite de phonèmes. | [r], [R], [ʁ] Les crochets servent à noter les phones (différentes réalisations des phonèmes : r roulé, r grasseyé, etc.). |
Le mot « pomme » signifie 'pomme'[k] ; mais on peut aussi y voir la rime en « -omme » comme dans « bonhomme », mais « bonhomme » n’a aucun lien avec « pomme », parce que dans « pomme » il y a les sèmes /fruit/, /acide/, /rouge/, etc.
D’un point de vue phonologique, le mot « pomme » se prononce /pom/, mais d’un point de vue phonétique, dans certaines régions on dit [pɔm], [pom], [pɔ:m] ou [p’o:m]. Quand on parle de /pom/, on ne sait pas si le /o/ est ouvert, fermé, allongé, etc. Pour le savoir, il faut utiliser l’API [ɔ], [o], etc.
Une devise, ou unité monétaire, est préférentiellement écrite en toutes lettres, sans majuscule[source insuffisante][20]. Exemples :
On pourra aussi utiliser (mais seulement après un nombre écrit en chiffres et de préférence dans un contexte économique ou comptable) le symbole monétaire ou le code de la monnaie (ce dernier de préférence dans un contexte monétaire où plusieurs devises sont utilisées) :
On écrit « 785,60 € » et non « 785 € 60 ».
Les écritures 100f, 100 f, 100 fr, 100 Frs sont à proscrire[20] :
Si l’on veut exceptionnellement abréger les termes « mille » ou « million » (comme dans le cas d’un tableau), on utilisera respectivement les préfixes « k » et « M » (d’après le Système international d’unités (SI)). Exemples :
Le Lexique préconise de ne pas utiliser d’abréviation pour « milliard[21] » :
On utilisera de préférence la forme la plus développée afin d’être le plus clair possible.
L’utilisation du modèle {{Unité}} — ou de ses alias {{Nb}} ou {{Nombre}} — permet de respecter la typographie (dont les espaces insécables), ainsi : {{unité|1500,60 €}}
donne 1 500,60 € et {{nb|13,5 milliards}} d’[[euro]]s
donne 13,5 milliards d’euros.
→ Voir cette section pour la gestion des espaces avec les nombres.
La première mention du sujet de l’article se met en gras (code wiki '''…'''
).
Dans la suite de l’article, il est déconseillé d’utiliser le gras. Pour mettre un mot ou un passage en relief, il est plutôt conseillé d’utiliser l’italique (code wiki ''Lorem ipsum…''
, introduit par une paire d’apostrophes droites et non des guillemets doubles).
Pour l’usage de l’italique on se reportera à la section : « Italique ».
Les noms des éléments chimiques, espèces chimiques et des substances chimiques s'écrivent en minuscule :
Les éléments d’une énumération horizontale doivent être séparés par des virgules. Toutefois, le point-virgule peut être utilisé dans le but d’éviter une confusion lorsque certains des éléments contiennent une ou plusieurs virgules[22] ou dans le cas d’énumérations introduites par les abréviations 1o (primo), 2o (secundo), etc.[23] (voir infra).
Généralement, lorsque l’on introduit le dernier élément d’une énumération par une conjonction, celle-ci ne doit pas être précédée d’une virgule de série, contrairement aux règles typographiques anglophones, sauf dans le cas d’énumérations de conjonctions et d’autres exceptions[24].
Les énumérations incomplètes doivent se terminer par des points de suspension, qui sont un signe typographique à part entière et non pas une suite de trois points, ou par l’abréviation latine « etc. ». Dans le cas des points de suspension, ils ne doivent être précédés ni d’une espace ni d’un séparateur (virgule ou point-virgule)[25]. Puisque ces points sont utilisés pour les mêmes raisons que « etc. », ils ne peuvent jamais suivre cette abréviation[26].
Note : en typographie, « espace » est un nom féminin[27],[28].
Sur Wikipédia en français, les signes de ponctuation doubles (« ; », « : », « ? » et « ! ») doivent être précédés d’une espace insécable et suivis d’une autre espace (à l’exception du deux-points quand il est utilisé pour exprimer une heure[29]), ainsi que l’exigent les normes typographiques françaises, avec des nuances quant à la largeur de l’espace insécable placée avant, selon le signe de ponctuation double[30] (règles usuelles pour les publications imprimées[27]), mais contrairement à certaines normes typographiques belges et canadiennes, décrites dans le Guide du rédacteur. N’utilisez pas l’entité HTML «
» pour créer des espaces insécables, car elles seront créées automatiquement par le logiciel MediaWiki lors de l’affichage de la page[l].
Cette règle ne s’applique pas aux langues étrangères : « My God! ».
Selon le Lexique, la ponctuation s’applique aux formules mathématiques, y compris celles qui sont centrées[31]. Elles doivent donc notamment comporter un point si c’est la fin d’une phrase.
Les tirets de ponctuation (cadratin[m]) qui encadrent les propositions incises prennent une espace justifiante à l’extérieur et une espace justifiante insécable à l’intérieur[32]. Dans ce cas, les espaces ne sont pas gérées par le programme et doivent donc être placées manuellement, à l’aide du modèle {{incise}}.
Cette règle s’applique également aux guillemets français (« exemple »). Dans ce cas, les espaces sont converties automatiquement en espaces insécables par le programme[33]. Note : les guillemets droits ("exemple") et anglais (“exemple”) font exception à la règle de la double espace : à l’instar des parenthèses, ces signes ne prennent pas d’espaces à l’intérieur ; leur usage est cependant proscrit au profit des guillemets français.
Le signe « % » doit être précédé d’une espace insécable[34],[35]. Comme pour la ponctuation haute, l’espace (normale) est convertie automatiquement à l’affichage en espace insécable par le logiciel MediaWiki.
N.B. : concernant les nombres, pour le choix entre une écriture en toutes lettres et une écriture en chiffres, voir aussi la section dédiée plus loin.
MediaWiki opère des remplacements opportuns d’espaces simples par des espaces insécables, mais ne gère pas automatiquement, entre autres, celles entrant dans le formatage des nombres : il faudrait les insérer manuellement, ce qui est déconseillé. Sont concernés les nombres comprenant plus de trois chiffres dans leurs parties entière ou décimale, c’est-à-dire supérieurs à 999 ou comprenant plus de trois chiffres après la virgule. Tout nombre est également séparé de son unité ou du nom associé, le cas échéant, par une espace insécable[36].
Le modèle {{unité}}[n] — ou l’un de ses alias, les modèles {{nb}} ou {{nombre}} — permet de typographier correctement ces nombres. Il ajoute, de plus, l’espace insécable le liant à l’unité, accepte les liens internes, et ajoute une infobulle explicitant l’unité, le cas échéant. Enfin, il est nécessaire pour mettre en forme la notation scientifique et les unités complexes, comme « m2 » ou « m3 ».
{{unité|12345,67890}}
, qui donne : 12 345,678 90 ;{{unité|1333 [[Rat musqué|rats musqués]]}}
, qui donne : 1 333 rats musqués ;{{unité|9,461 e15 m}}
, soit 9,461 × 1015 m (passer le curseur sur le « m » pour faire apparaître l’infobulle) ;{{Unité|5e3|W||K|-1|m|-2}}
donne : 5 × 103 W K−1 m−2.Le modèle {{nobr}} rend insécable son paramètre, ce qui suffit pour lier un nombre sans formatage particulier (donc inférieur à 1 000 et ayant au plus trois chiffres décimaux) au nom commun associé. Il présente l’avantage de consommer moins de ressources de la part des serveurs[37].
{{nobr|33 rats}} musqués
, qui donne : 33 rats musqués ;{{nobr|120 chauffeurs}} véhiculant {{incise|en huit voyages}} {{nobr|960 conteneurs}} de {{unité|30 m3}} chacun, un camion mesurant exactement {{nobr|20,2 mètres}}
, qui donne : 120 chauffeurs véhiculant — en huit voyages — 960 conteneurs de 30 m3 chacun, un camion mesurant exactement 20,2 mètres.Enfin, le mot magique {{formatnum:}} peut s’utiliser pour formater un nombre sans unité et comportant trois chiffres décimaux au plus, sans mot associé. Il a l’avantage d’appliquer un format selon la langue du wiki. Il exige en revanche de respecter un hybride de typographie anglo-saxonne en entrée : un point comme séparateur décimal, pas de virgule ni d’espace ; en outre, il ne gère pas les séparateurs de milliers nécessaires dans la partie décimale, entre groupes de trois chiffres. Pour plus de détails, voir l'aide sur les mots magiques, sur MediaWiki.
{{formatnum:12345.67}}
, qui donne : 12 345,67 ;{{unité|12345,67890}}
, qui donne 12 345,678 90 ;{{formatnum:12345.67890}}
, qui donne : 12 345,67890 (il manque une espace dans la partie décimale) ;{{formatnum:10000}} à {{Unité|15000 tonnes}}
, qui donne : 10 000 à 15 000 tonnes ;{{unité|10000 à 15000|tonnes}}
, qui donne aussi : 10 000 à 15 000 tonnes.Exceptions concernant certains ordinaux : le mot magique {{formatnum:}} et le modèle {{Unité}} ne doivent pas être utilisés pour les nombres ayant fonction de numérotage — faisant office d’ordinal pour désigner une année, un matricule, un numéro de page[38],[39] — ou ayant fonction de numéro d’ordre en général[40],[41] (article de loi, nomenclature de matériel, billet de loterie, code postal, plaque d’immatriculation, folios, etc.) car, dans ces cas, les chiffres doivent rester collés entre eux. De plus, s’ils suivent une abréviation telle que « no », « p. », « vol. », etc., ils doivent en être séparés par une espace insécable afin d’éviter leur éventuel renvoi à la ligne[4]. De nombreux modèles — tels que {{n°}}, {{p.}}, {{vol.}}, {{§}}, etc. — gèrent automatiquement cette mise en forme.
la {{nobr|page 1007}}
, qui donne : la page 1007 ;la {{p.|1387}} de {{nobr|l’édition 1995}}
, qui donne : la p. 1387 de l’édition 1995 ;le billet {{n°|2835}} est gagnant
, qui donne : le billet no 2835 est gagnant ;{{vol.|1302}}
en référence bibliographique, qui donne : vol. 1302 ;{{§|1516''b''}}
en référence bibliographique, qui donne : § 1516b.Plus généralement : « Un nombre en chiffres arabes ou romains ne sera jamais séparé du nom qui le précède ou qui le suit[42],[o]. »
le {{date|15 juin 1950}}, on recense {{nobr|44 vaches}} et veaux, environ {{nobr|350 moutons}} et {{unité|2500 poulets}} et canards
, qui donne : le , on recense 44 vaches et veaux, environ 350 moutons et 2 500 poulets et canards ;{{123e|régiment}} d’infanterie
, qui donne : 123e régiment d’infanterie ;{{nobr|in-8{{o}}}}
, qui donne : in-8o ;{{nobr rom|Louis XIV}}
, qui donne : Louis XIV ;{{souverain-|Louis XIV}}
, qui donne : Louis XIV[p] ;{{nobr|carbone 14}}
, qui donne : carbone 14 ;La règle du symbole séparé par une espace ne s’applique pas aux unités sexagésimales d’angle (mesure d’angle, latitude, longitude) et au degré d’alcool[43].
{{nobr|12° 30}}
: 12° 30 est la somme de 12 degrés et de 30 minutes ;{{nobr|35° 19′ 20″ N}}
: 35° 19′ 20″ N ;Pour ces unités, il convient donc de ne pas utiliser le modèle {{Unité}} mais plutôt le modèle {{nobr}}.
Tout comme pour les substances chimiques, les noms des espèces minérales et des minéraux s'écrivent en minuscule : apatite, barytine, calcite, chlorite, fluorine, gypse, illite, kaolinite, montmorillonite, pyrite, quartz, smectite…
L’utilisation des guillemets droits ou des guillemets anglais (dans le standard Unicode : " "
et “ ”
) est proscrite au profit de l’usage exclusif des guillemets français, «
et »
(voir : « Wikipédia:Citation – Mise en page des citations » pour la gestion des guillemets dans les citations ainsi que l’emplacement de la ponctuation). En raison de cette prise de décision « Wikipédia:Prise de décision/Citation – Guillemets internes », cela vaut aussi pour les citations imbriquées. Exemple : « Il répéta deux fois « Pourquoi ? » avant de tomber évanoui[44],[q]. »
Comme le veut la règle pour les publications imprimées, les guillemets ouvrants («) sont précédés d’une espace[c] simple (dite aussi justifiante), sauf s’ils sont précédés d’une apostrophe[46], et suivis d’une espace insécable ; les guillemets fermants (») sont précédés d’une espace insécable et suivis d’une espace simple[27], sauf si le caractère suivant est une ponctuation n’exigeant pas d’espace (virgule, parenthèse fermante…) ou exigeant une espace insécable (point-virgule, point d’interrogation…). Ces espaces sont rendues automatiquement insécables par le programme MediaWiki lors de l’affichage de la page ; il n’est donc pas nécessaire d’utiliser d’entités HTML «
» pour espacer les guillemets.
Les guillemets ne doivent jamais être utilisés pour les noms de lieux, rues, places, boulevards ou institutions, car la majuscule suffit à les identifier : on réside en Martinique et non en « Martinique » ; on étudie au lycée Chaptal et non au lycée « Chaptal » ; on est soigné à l’hôpital Necker et non à l’hôpital « Necker » ; on habite avenue du Trône ; on visite le palais de la Découverte[47].
L’utilisation de guillemets pour mettre en évidence les titres d’œuvres est à proscrire au profit de l’italique, à l’exception des chapitres, articles de presse et collections littéraires[48]. Par exemple : s'il s'agit de l'œuvre, on écrira La Marseillaise, mais s'il s'agit d'un chapitre d'ouvrage, on écrira « La Marseillaise », Dictionnaire de la musique en France aux XVIIe et XVIIIe siècles. Voir les recommandations sur les conventions bibliographiques ainsi que « Aide:Caractères spéciaux problématiques – Guillemets français « et » ».
L’usage conjoint éventuel des guillemets et de l’italique est réservé aux citations étrangères (graphie gérée par le modèle {{Citation étrangère}}), voir aussi « Wikipédia:Citation – Modèles spécifiques »[r].
En règle générale, lorsque l’on évoque une durée sans caractère de précision, de comparaison ou de complexité, il est préférable d’écrire cette durée en lettres (au long)[50] : « Le vol de l’avion de la compagnie Oceanic Airlines a duré quatre heures et cinquante minutes. » En revanche, on écrit en chiffres : « Il arriva avec 32 secondes d’avance, après une course de 57 minutes 5/10[50]. »
Concernant l’écriture des heures, il y a plusieurs cas de figure[51],[52] :
{{Heure|10|5}}
donne 10 h 5,{{Heure|10|5|43}}
donne 10 h 5 min 43 s ;{{Heures|0}}
donne minuit,{{Heures|1}}
donne 1 heure,{{Heures|10}}
donne 10 heures,{{Heures|12}}
donne midi ;Les intertitres doivent s’écrire avec le code wiki prévu, sans ajouter de style comme la mise en gras. Il en existe cinq niveaux, hiérarchisés, qui doivent toujours se suivre dans le même ordre. L’intertitre de plus haut niveau, quelle que soit son importance, doit être encadré de deux paires de signes égal (=
), soit == Intertitre niv. 1 ==
. L’intertitre de deuxième niveau doit être encadré de deux séries de trois signes égal, soit === Intertitre niv. 2 ===
, etc. Celui de dernier niveau doit être encadré de deux séries de six signes égal, soit ====== Intertitre niv. 5 ======
. Indépendamment de son caractère de convention typographique, c’est un dispositif dont se sert Wikipédia pour certaines fonctionnalités (création automatique de sommaire, édition de partie, etc.).
Pour améliorer le confort de lecture (et le repérage des titres) en mode modification, il ne faut pas oublier de mettre une espace de part et d’autre de chaque intertitre entre lui et les signes ==
.
Voir aussi : « Aide:Comment modifier une page ».
L’italique peut être utilisé pour mettre en exergue un mot ou une phrase importante[55], sauf s’il s’agit d’une citation en français, auquel cas les guillemets doivent être employés (cf. section ci-avant).
L’italique est également utilisé pour désigner un signifiant (cf. section linguistique).
Quand un élément normalement en italique (titre d’œuvre, citation en langue étrangère, etc.) est inséré dans un texte en italique, cet élément est disposé en romain pour conserver sa lisibilité. En aucun cas cet élément ne sera mis en évidence différemment. Exemple :
L’usage conjoint éventuel des guillemets et de l’italique est réservé aux citations étrangères (graphie gérée par le modèle {{Citation étrangère}}, voir aussi « Wikipédia:Citation – Modèles spécifiques »[r]).
L’italique est obligatoirement utilisé en alphabet latin[t] dans les cas suivants, pour :
L’italique n’est en revanche pas utilisé pour les noms de sociétés et d’organismes étrangers, pour lesquels l’écriture en romain[73] (dans un paragraphe en romain) est conservée, avec capitale initiale aux substantifs et aux adjectifs[74]. Pour plus de détails, se reporter à la section adéquate (voir infra).
La disposition précédente s’applique également aux noms d’unités militaires, exprimés en français ou totalement (resp. partiellement) dans une langue étrangère, y compris en cas de noms de baptême spécifiques ; l’écriture est ainsi entièrement en romain dans un paragraphe en romain (exemples : « la légion Condor », « le groupe d’armées Vistule », « l’Afrikakorps »[75]) : voir aussi la section dédiée.
Concernant les noms d’animaux et les circonstances particulières pour l’usage de l’italique, se reporter à la section adéquate (voir infra).
Il convient de distinguer trois cas de listes verticales (énumérations à puces ou à tirets)[26], qui ont chacun leurs règles de ponctuation et d’usage des majuscules.
Une liste à puces (ou à tirets[76]), composée de groupes nominaux ou verbaux ou de phrases[ab], introduite par un deux-points (:) dans le texte de la page qui précède immédiatement la liste (pas un :
dans le code source de la page destiné à indenter un paragraphe à l'aide d'un alinéa) n’a pas de majuscule en début d’item (terme ou paragraphe). Son premier niveau se termine par un point-virgule et son second niveau par une virgule[26] ; le dernier terme se termine par une virgule si la phrase se poursuit, sinon par un point[26]. Cette règle s’applique indépendamment de la ponctuation interne de chaque terme ou paragraphe[ac].
Exemple :
Note : la règle de la minuscule au début d’un alinéa d’une énumération introduite par un deux-points ne s’applique pas dans le cas où l’item commence par un numéro ou une lettre, suivi d’un point[76],[ad].
Une liste, composée de groupes nominaux ou verbaux, non introduite par un deux-points a une majuscule en début d’item et pas de ponctuation finale. On pourra cependant utiliser un point à la fin des items selon leur longueur.
Une liste composée de phrases ou d’entrées bibliographiques a une majuscule au début et un point à la fin de chaque item[78].
La page Wikipédia:Ordonnancement des listes indique comment classer les items au sein d’une liste.
En préambule, il convient de faire remarquer que certains auteurs font une différence entre capitale et majuscule[ae]. Ainsi, selon eux, la majuscule est la première lettre de certains mots (en français, principalement les mots débutant une phrase et les noms propres) par opposition aux minuscules ; elle remplit une fonction grammaticale. La capitale — ou caractère de haut de casse, par distinction des caractères de bas de casse et des petites capitales — est d’un usage typographique et sert, entre autres emplois, à marquer les majuscules.
Pour plus de détails, consulter les pages : « Capitale et majuscule – Différence entre les capitales et les majuscules », « Usage des majuscules en français » et « Usage des majuscules en français lorsque le spécifique est un adjectif ».
Exemple : la première lettre de « NAPOLÉON » est une majuscule, mais toutes les lettres utilisées sont des capitales (la première est une grande capitale, les suivantes sont des petites capitales).
Les majuscules — et par extension les capitales — s’écrivent obligatoirement avec les accents[80] et autres caractères diacritiques (Œ, Ç, Æ), au même titre que les minuscules. Leur omission constitue aux yeux de l’Académie française une faute de français, « l’accent ayant pleine valeur orthographique[81] ».
Lorsqu’il est défini par un nom propre présent dans le groupe nominal auquel il appartient, un mot de cette nature — désignant un accord, une alliance, etc. et généralement en première place dans le groupe nominal — s’écrit en minuscules[82].
En revanche, un tel mot prend une majuscule initiale s’il est employé seul ou accompagné d’un adjectif ; dans le cas où l’adjectif est antéposé[af], il prend lui aussi la majuscule[82],[ag].
Exemples :
Voir la section dédiée.
Voir la section dédiée sur cette page.
Les noms des doctrines, écoles, groupements, religions, sectes ainsi que ceux de leurs adeptes, adhérents, disciples, fidèles ou membres, etc. s’écrivent en bas de casse[84]. Exemples :
Religion :
Philosophie, littérature, art :
Politique :
Néanmoins, certains noms de groupes sont de véritables noms propres[50] :
Partis politiques :
Les noms des partis, factions ou organisations politiques, se composent en bas de casse ; néanmoins, une capitale initiale est utilisée quand il s’agit du libellé exact (donc complet) de l’organisation en question[89],[90],[al]. Les sigles sont aussi couramment utilisés. Exemples :
Certains groupements ou organisations prennent la majuscule[ar] car ils sont considérés comme de véritables noms propres. Exemples[91] :
Groupes parlementaires :
Ces groupes, dont l’existence est souvent éphémère (le temps d’une législature dans une assemblée parlementaire) et limitée à l’assemblée parlementaire dans laquelle ils sont définis, s’écrivent en général en bas de casse (voir supra), sauf lorsqu’ils incluent l’appellation complète d’un parti politique existant[av] ou l’appellation d’un regroupement politique qui sert ainsi à qualifier un tel groupe (donc sans préposition intercalée). Exemples :
Les noms de dynasties prennent une capitale initiale ; seuls les noms français ou francisés prennent la marque du pluriel. Ils s’écrivent naturellement en bas de casse s’ils sont employés adjectivement[92]. Exemples :
Les établissements d’enseignement d’importance nationale, situés au niveau d’études supérieures (assez peu nombreux ou souvent uniques : grandes écoles, instituts, etc.) ont leurs appellations considérées comme des noms propres et donc composées avec une majuscule au premier nom et à l’adjectif qui le précède éventuellement[93].
Exemples :
Les établissements d’enseignement d’importance régionale ou locale (beaucoup plus nombreux que les précédents et situés à tous les niveaux d’enseignement : collèges, écoles, facultés, lycées, universités, etc.) ont leurs appellations considérées comme des noms communs ; l’individualisation est réalisée par un nom propre de personne ou de lieu, la spécialité enseignée étant en bas de casse[93].
Exemples[aw] :
Toutefois, au Canada et en Suisse, le nom des universités prend une majuscule à la dénomination « université », leur appellation étant considérée comme un nom propre (cf. cette section).
N.B. : des précisions complémentaires générales, relatives à l'usage du trait d’union, figurent dans cette autre section.
N.B. : selon le Littré, « on a pris l’habitude d’écrire avec un É majuscule [le mot] État, quand il signifie le gouvernement d’un pays, un corps de nation, l’ensemble d’un pays sous une même domination : ministre d’État ; coup d’État ; les lois fondamentales de l’État ; l’étendue des États de ce prince[96]. » Cette position est confirmée dans les dictionnaires modernes[97],[98].
Si la nature du régime politique est présente dans le nom d’un État, le placement de la majuscule suit les règles suivantes[az] :
Cependant, les typographies de quelques noms d’États, qui présentent plusieurs mots capitalisés, ont été consacrées par l’usage[99] :
Pour les groupes de mots qui désignent des événements historiques et politiques, le principe général est de réserver une majuscule initiale au terme (substantif) caractéristique s’il y en a un, et aux adjectifs uniquement s’ils précèdent le mot capitalisé[73], tandis que le nom générique éventuellement présent conserve la minuscule[83]. Parmi ces noms génériques, figurent beaucoup de termes militaires : bataille, campagne, expédition, massacre, opération, prise, retraite, siège, victoire, etc.[100]. Quantité d’autres mots (ou groupes de mots) génériques relatifs à des événements existent : complot, coup d’État, émigration, jacquerie, journée, libération, réforme, révolte, ruée vers l’or, etc.[bc]. Néanmoins, lorsque le nom de l’événement est réduit au terme générique (nécessairement précédé d’un article défini), il prend sous certaines conditions la majuscule[bd].
Cas no 1 : présence d’un substantif générique et d’un substantif caractéristique (le groupe caractéristique est seul à prendre ou garder la majuscule) :
Cas no 2 : absence de nom générique d’événement (le groupe de mots caractéristiques porte au moins une majuscule) :
Cas no 3 : absence de substantif caractéristique, présence généralement d’un nom générique suivi d’un ou de plusieurs adjectifs caractérisants, et parfois précédé d’un adjectif numéral ou d’un adjectif banal (tous les mots gardent la minuscule initiale[bh]) :
Cas no 4 : absence de substantif caractéristique, présence d’un nom générique seul, parfois accompagné d’un ou de deux adjectifs non caractérisants (le générique prend la majuscule, ainsi que le ou les adjectifs éventuellement antéposés)[bi] :
Celles-ci sont souvent liées au poids de l’histoire et à l’importance accordée à certains événements[83]. Trois mots génériques prennent généralement une minuscule initiale sauf dans les quelques cas exposés ci-dessous.
Ces événements se traitent selon la recommandation générale exposée ci-dessus et éventuellement en prenant en considération certaines règles concernant les dates[bo] :
La majuscule s’impose lorsque le nom n’est composé que d’un seul mot. S’il est composé de plusieurs mots, la règle est de mettre la majuscule au nom spécifique et une minuscule au nom générique, sauf avec l’emploi du trait d’union[111],[112]. Exemples :
Le premier jour de l’année s’écrit en minuscules[114]. Exemples :
Les jours saints s’écrivent en minuscules[115]. Exemples :
Les fonctions et titres civils s’écrivent généralement avec une minuscule initiale[116],[117]. Exemples :
Une exception sera faite, en France, tout au moins, pour le titre de Premier ministre[116],[bq], qui prend une capitale initiale[br]. En France toujours, dans les textes officiels (Constitution[bs], décrets, lois, etc.), on écrit souvent avec une capitale initiale « Président » (de la République)[116].
Dans un ouvrage particulier, les titres et fonctions peuvent prendre une majuscule lorsqu’ils désignent une personne précise en se substituant au nom propre facilement reconnaissable[116]. Exemples : l’Empereur (Napoléon), le Pape (François), etc.[116].
Certains titres, qui n’ont eu qu’un seul détenteur, sont assimilables à des noms propres. Exemples[116] : le Caudillo[bt], le Duce, le Führer, le Régent[bu].
Les noms propres géographiques ou toponymes suivent des règles complexes : voir la section dédiée sur cette page.
Les divisions des temps géologiques (éon, ère, période, époque, étage) et archéologiques prennent une majuscule[120].
Temps géologiques :
Archéologie :
Cependant, les « âges » prennent une minuscule :
La seule exception est pour le Moyen Âge[121].
Tous les grades et fonctions militaires prennent la minuscule[122] :
S’il faut mettre un trait d’union dans une douzaine de grades, comme caporal-chef ou vice-amiral, certains grades officiels n’en comportent pas :
On écrit :
Les dénominations officielles de manifestations culturelles, commerciales et sportives prennent une majuscule au premier substantif et, le cas échéant, à l’adjectif qui le précède ; la majuscule initiale est bien évidemment conservée aux noms propres composant leur dénomination : noms de personnes, de lieux, de sociétés commerciales, etc.[123],[124],[125]. Les numéros d’ordre se composent toujours en chiffres romains[123]. Exemples :
Dans le cas des noms génériques ou non officiels, les termes communs restent en bas de casse. Exemples : une foire au vin, un festival de cinéma, les championnats d’orthographe, etc.
Lorsque le nom du monument, ou d’une partie d’un monument[bw], est composé d’un nom générique[bx] suivi d’un mot ou d’une locution spécifique (nom propre, adjectif dérivé d’un nom de personne[by] ou nom commun ayant fonction de nom propre), le nom générique est en bas de casse et le groupe spécifique prend (ou garde) la majuscule[18]. Exemples :
Lorsque le nom générique suffit à caractériser le monument dans le contexte[127] ou qu’il est précédé ou suivi d’un adjectif non dérivé d’un nom de personne, le nom générique prend une majuscule (s’il s’agit d’un groupe de noms, chacun des noms prend une majuscule). L’adjectif prend une majuscule s’il est placé avant le nom générique, une minuscule s’il est placé après, sauf lorsque l’expression ainsi formée revêt un caractère unique : elle a alors valeur de nom propre et ses différents termes sont liés par un trait d’union et prennent (à l’exception des articles) une majuscule[ca]. Exemples :
N.B. : la typographie relative aux organismes uniques d’État prévaut sur la présente section. Cela concerne en particulier, mais pas exclusivement, les cas où le nom de l’établissement ne précise aucune spécialité, tels que la Galerie nationale d’Irlande et la Bibliothèque nationale.
Le premier nom caractéristique[cb] et l’adjectif qui le précède éventuellement prennent la majuscule[127] ; si le mot caractéristique est un adjectif dérivé d’un nom de personne[by], c’est lui qui prend la majuscule[129],[130],[cc] ; si la désignation ne comporte qu’un adjectif non dérivé d’un nom de personne, c’est le mot générique[cd] qui prend la capitale[129] :
Voir la section dédiée sur cette page.
Les noms de famille ne s’écrivent pas en capitales (usage parfois trouvé en français) mais simplement avec une majuscule. Exemple : on écrit Robert Dupont et non Robert DUPONT ou Robert Dupont[133].
La particule patronymique qui précède un nom propre est toujours maintenue après le prénom, le titre nobiliaire ou de civilité, très souvent après la fonction ou le grade[117] :
Ailleurs, elle disparaît[117] :
Certains préconisent « le maintien de la particule devant les noms d’une syllabe, les noms de deux syllabes avec finale muette[ce] et les noms commençant par une voyelle ou un h muet, [mais] cet usage n’est pas toujours suivi (c’est le contexte qui décide)[117] » :
Contrairement à l’usage du XVIIe siècle, « les noms propres de personnes comprenant un article initial distinct mais inséparable, tels La Fontaine, Le Verrier, prennent une majuscule à cet article (dans les classements alphabétiques, ces noms sont classés à La, Le ou Les)[134] ». La même règle s’applique pour Du ou Des[ch] (classés à D) qui précèdent immédiatement le nom.
Exemples :
Dans le corps d’un texte, les particules de ou d’ sont en minuscules[117],[135] sauf, lorsqu’il y a risque de confusion avec un nom de lieu[135] : « une production De Neuville[ci] ». Lacroux cite en outre l’exception des marques commerciales : « une voiture De Dion-Bouton[136] » ou « une De Dion-Bouton de 1910 ». D’autres sources admettent cependant l’usage de la majuscule à la particule, par exemple pour éviter une répétition disgracieuse ou éviter la confusion entre le préposition et la particule[cf]. Néanmoins, de manière évidente, les particules de ou d’ doivent prendre la majuscule initiale dans tous les cas où une autre règle l’impose[136] ; il ne s’agit donc pas ici d’une exception : « De Gaulle[cj] est monté sur le croiseur De Grasse[ck]. »
Dans un texte en français, les particules étrangères répondent aux règles suivantes[137],[cl] :
En néerlandais, les « prépositions et articles de certains noms de famille prennent aux Pays-Bas une lettre minuscule lorsqu’ils sont précédés d’un prénom, d’une initiale ou d’un nom de famille ». L’on écrit ainsi « Marjolein de Laat », « M. de Laat », « M. van Dijk-de Laat », mais « De Laat », « mevrouw De Laat » (en français : « madame De Laat »), « mevrouw Van Dijk-de Laat » (en français : « madame Van Dijk-de Laat »). L’usage est différent en Belgique, où « d’après la législation ces éléments sont toujours écrits tels qu’ils le sont dans le registre de naissance »[138].
Les prénoms prennent une majuscule initiale, y compris quand ils entrent dans la composition d’un prénom multiple.
Pour les règles relatives au trait d’union dans les prénoms multiples, voir la section consacrée à cette question.
Les titres honorifiques donnés à des personnes de grande noblesse, des chefs politiques ou religieux, prennent des majuscules à tous les mots importants[139] :
Les surnoms, qu’ils soient ajoutés ou substitués au patronyme ou à d’autres noms propres, prennent des majuscules aux adjectifs et substantifs qui les composent[140] :
Les noms de décorations suivent les mêmes règles que celles applicables aux prix, distinctions et trophées.
C’est le premier nom du terme spécifique qui prend la majuscule (et éventuellement une préposition ou un adjectif antéposé), non pas le terme générique (ordre, etc.)[141],[142].
Si le mot « ordre » ou « congrégation » est absent, ou omis de la désignation (il s’agit alors d’une métonymie), le premier nom prend la majuscule, ou la conserve (cas de la métonymie)[141],[145] :
Cas particuliers :
Le terme générique prend une majuscule lorsqu’il désigne un organisme particulier (exemple : l’Ordre national des pharmaciens), une minuscule lorsqu’il désigne une corporation (exemple : l’ordre des pharmaciens). Le terme spécifique prend toujours une minuscule[153],[144].
On ne met pas de majuscule aux grades ou dignités[154] :
ni lorsqu’on désigne un ou plusieurs membres d’un ordre religieux ou d’une secte[cr],[144],[141],[145] : un carme, une carmélite, un couvent de dominicains, le frère Pascal, un hospitalier, un jésuite, un mormon, un père mariste, une sœur Sainte-Croix, un templier, un théatin, les trappistes font de la bière ou de la liqueur…
Les noms des organismes et institutions d’État à caractère unique — c’est-à-dire dont la compétence s’étend à tout le territoire du pays[cs] — sont de véritables noms propres : le premier mot qui sert à l’identification porte une majuscule ainsi que l’adjectif qui le précède[155].
Exemples :
L’institution « gouvernementale » européenne est unique : on met donc une majuscule à la « Commission européenne » en tant qu’institution. Cependant, plusieurs « gouvernements » se succèdent au sein de cette Commission : on met donc une minuscule à ces « commissions européennes ». En particulier, quand on désigne une de ces commissions (minuscule), comme par exemple la commission Juncker, on met une minuscule au mot « commission ». Évidemment, pendant son mandat, le président d’une commission européenne est le président de la Commission européenne.
La même logique s’applique aux « vrais » gouvernements, nationaux ou infranationaux : on parle du « Gouvernement français », avec majuscule car unique[157] en tant qu’institution multiséculaire, mais pour parler d’un gouvernement particulier, on écrira obligatoirement le « gouvernement », avec minuscule, tel que le « gouvernement Valls ».
Enfin, lorsque le mot « gouvernement » est utilisé en réalité dans le sens d’État ou de régime politique, il prend toujours la majuscule[158] : on parle ainsi du « Gouvernement provisoire de la République française », avec majuscule car régime politique spécifique, durant lequel se sont succédé plusieurs « gouvernements », avec minuscule (voir : « Régimes politiques »).
Les noms de ces organismes d’État — dont nombre du même type existent dans l’organisation administrative d’une nation[cs] — sont des noms communs d’espèce et restent en minuscules. Ils sont éventuellement individualisés soit par un nom propre, soit par un terme de spécialisation qui joue le rôle d’un nom propre et, comme tel, s’écrit avec une majuscule[159].
Exemples :
Au Canada (incluant le Québec) et en Suisse (Suisse romande), les règles concernant l’emploi de la majuscule pour les organismes sont particulières. Ainsi, le nom des universités canadiennes et suisses prend une majuscule à la dénomination « université », leur appellation étant considérée comme un nom propre[160],[161]. Cependant, au pluriel, leur dénomination est considérée comme un nom commun par l’Office québécois de la langue française[160].
Exemples :
De même, en Suisse, le nom des organismes de l’État et des institutions prend une majuscule[162],[163].
Exemples :
Voir la section dédiée.
Voir la section consacrée aux États et pays sur cette page.
La majuscule s’emploie pour marquer le début d’une phrase, d’un alinéa ou d’un vers, à l’exception des cas suivants[164] :
En général, les noms « prix », « coupe », « trophée », etc., ne prennent pas de majuscule (un prix d’excellence, la médaille d’argent de telle épreuve, la croix de chevalier de tel ordre, la croix de guerre[103]…), mais bien que les codes typographiques soient imprécis et diffèrent sur ce sujet, la majuscule apparaît dans certains cas, notamment dans certaines dénominations de récompenses ou de décorations quand ces noms génériques ne sont pas suffisamment caractérisés par un nom propre. Concernant ces dénominations, il convient sur Wikipédia de capitaliser le nom générique (et l’éventuel adjectif antéposé), sauf :
Exemples de dénominations :
Le terme générique prend aussi une majuscule quand il introduit le nom officiel d’un concours, d’une compétition sportive[cy] (la Coupe Stanley, le Grand Prix moto de France) ou quand il est utilisé par métonymie (« le nouveau Prix Goncourt tiendra une conférence demain »)[168]. Les noms de prix capitalisés conservent en général cette capitale quand ils sont employés comme des noms communs (« elle a remporté un César et une Victoire la même année »).
Lorsqu’ils désignent une époque ou un pays et s’ils sont employés seuls ou avec un adjectif, les noms de régimes politiques (ou apparentés) s’écrivent avec une majuscule initiale[158],[cz]. S’il précède le nom, l’adjectif prend également la majuscule. Exemples :
S’ils sont accompagnés d’un nom propre (ou d’un équivalent), ces noms restent en minuscules[158],[da]. Exemples :
Ces noms restent en minuscules s’ils désignent seulement un régime (ou une alliance) politique[158]. Exemples :
Si les numéros de régimes politiques ne sont pas écrits en toutes lettres, ils sont composés en chiffres romains grandes capitales[158], comme :
Mais on écrit en toutes lettres : Premier Empire et Second Empire, en raison de l’utilisation du terme « Second » (il n’y eut que deux de ces régimes en France) qui ne peut être écrit en chiffres[158].
Lorsqu’il désigne un lieu (toponyme), la fête calendaire ou un ordre (religieux ou autre), le terme « Saint » porte une capitale initiale et est rattaché au nom par un trait d’union[169] :
Voir aussi la section « Hagiotoponymes » ci-après et la section « Ordres et décorations » ci-avant.
Lorsque « saint » désigne la personne canonisée, il s’agit d’un titre ; « saint » prend alors la nature d’adjectif, s’écrit entièrement en minuscules et n’est pas rattaché au nom par un trait d’union[169] :
S’agissant du roi Saint Louis, « Saint » est souvent écrit avec une majuscule. Le Lexique recommande cependant la minuscule comme pour tous les autres saints du catholicisme[170], alors qu'à l’inverse, l’Académie française considère que « Saint Louis » prend exceptionnellement une majuscule, car l’expression est considérée comme un nom propre[145].
Lorsque l’adjectif « saint » est placé après le nom, il suit la règle générale : la Terre sainte, les Lieux saints[170].
Dans certaines expressions consacrées par l’usage, désignant une seule entité clairement définie, et pour lesquelles le mot saint n’est pas un titre, il convient de suivre l’usage et d'employer la majuscule :
Le mot « Saint », avec majuscule, ou « saint », sans majuscule, s’écrit en toutes lettres[169]. Exemple : saint Jacques le Majeur, et non St Jacques le Majeur, St Jacques le Majeur ni St Jacques le Majeur.
Pour « les noms de sociétés, associations, centres, comités, compagnies, établissements, instituts, offices, ordres professionnels, syndicats, etc.[153] » — mais aussi pour les collectifs d’artistes, troupes de théâtre, groupes de musique, etc.[171] — en français, on mettra uniquement en capitale l’initiale du « premier mot faisant indiscutablement partie de la raison sociale[153] ». Si ce premier mot est un article ou un adjectif, le nom qui suit porte également une capitale initiale[153].
Les mots génériques tels que « société », « association », etc., peuvent ou non faire partie de la raison sociale : ils resteront en bas de casse quand ils seront suffisamment individualisés par un nom propre ou un équivalent[172],[dc].
Exemples :
Dans le cas des sociétés, le nom prend une majuscule au terme « société »[173].
Pour les noms de sociétés, d’organismes ou d’associations dans une langue autre que le français, on appliquera les conventions typographiques de la langue. On écrira par exemple : la British Academy of Film and Television Arts (en anglais, tous les mots, exceptés les articles et conjonctions de moins de cinq lettres, prennent une majuscule lorsqu’ils sont utilisés dans de tels noms) ; l’Organisation Todt (en allemand tous les noms ont une majuscule initiale). Les noms de sociétés et d’organismes étrangers ne se mettent pas en italique[73].
Autres exemples[74] : la société Badische Anilin & Soda-Fabrik (la BASF) ; la General Motors ; la Royal Dutch.
Voir aussi cette section.
Les titres d’œuvres suivent des règles complexes et variées : voir la section dédiée sur cette page.
Les marques ne sont pas suivies de symboles marquant leur enregistrement (tels que ™, © et ®), même dans les citations.
La forme standard des mots composés avec « anti » est sans trait d’union ; exemples : antiatomique, antibrouillard…
Néanmoins, on insère un trait d’union dans les cas suivants[174] :
La forme « grand’ » est désuète et a été abandonnée par l’Académie française dans la huitième édition de son dictionnaire, publiée en 1932 et 1935. Elle ne subsiste que dans de très rares cas comme la marque Café Grand’Mère.
Le pluriel des mots masculins composés avec « grand- » s’accorde.
Selon l’Académie française[175], « dans les noms féminins composés, grand ne s’accordant pas en genre, ne s’accorde pas non plus en nombre ». Exemple : « des grand-mères ». Mais cette recommandation ne datant que de 2005, il reste difficile d’établir si elle a eu le moindre impact sur la doctrine ou sur l’usage qui jusque-là accordait également les pluriels féminins. Dans un souci de simplification notamment, il est donc recommandé dans le cadre de Wikipédia d’accorder systématiquement le mot « grand- » au pluriel quel que soit le genre.
Cas particuliers :
Lorsqu’un substantif est précédé du mot « non », ce dernier est rattaché au substantif par un trait d’union (groupe nominal) :
En revanche, s’il s’agit d’un adjectif ou d’un participe utilisé comme adjectif, « non » n’est pas relié à l’adjectif par un trait d’union (groupe adjectival) :
La distinction entre substantif et adjectif est parfois délicate :
En termes simples, on place un trait d’union pour former un nom uniquement[176],[dd].
La règle est la même pour le mot « quasi »[177],[de].
Les noms communs étrangers, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas entrés dans le vocabulaire français — on dit alors qu’ils sont non « naturalisés[df] » — et sont donc absents des dictionnaires du français usuel, sont toujours en italique lorsqu’ils sont écrits avec l’alphabet usuel (dit alphabet latin moderne) ou ses variantes[178].
Il n’y a pas de règle précise pour distinguer les mots étrangers naturalisés et les autres. Les emprunts peuvent être récents ou anciens. Exemples de mots étrangers naturalisés : maximum (latin), flash (anglais), graffiti (italien), leitmotiv (allemand)[178], critérium (latin), référendum (latin). Exemples de mots étrangers non naturalisés : in extenso, cross-over, focus, paint-ball[Passage à actualiser].
Lorsqu’un mot étranger a reçu un accent qu’il n’avait pas dans la langue d’origine, lorsqu’il est cité dans les dictionnaires généralistes, lorsqu’il est utilisé sans italique dans les ouvrages de référence, lorsque son genre a changé, on peut alors considérer qu’il est naturalisé. Wikipédia ne pouvant se substituer aux spécialistes, si le mot n’est pas naturalisé dans les sources, il ne devra pas l’être dans les articles de Wikipédia. Si les sources varient sur ce point, ce qui sera surtout le cas pour les termes techniques, il sera alors préférable de chercher un consensus et de s’y tenir dans tous les articles relevant du domaine.
S’il n’est pas naturalisé, le mot est utilisé en italique avec son genre (masculin/féminin), ses diacritiques et ses formes plurielles d’origine (et la casse d’origine ; voir ci-dessous le cas des mots allemands). S’il est naturalisé, il conviendra de l’utiliser sans italique[178] avec le genre, les diacritiques et les pluriels qu’il a reçus avec sa francisation, et qui se trouveront dans les sources.
On note que, même francisés, certains mots peuvent être utilisés avec leur forme plurielle d’origine (stimulus/stimuli, maximum/maxima, lied/lieder ou lieds).
Cependant, les noms étrangers d’organismes[73],[74] (organisations, institutions, unités militaires[179], établissements, entreprises, sociétés, compagnies, etc.), de bâtiments, de fêtes, de manifestations et de distinctions d’ordre commercial, culturel ou sportif (noms de groupes, de manifestations artistiques ou sportives, de compagnies de théâtre, de troupes de danseurs, d’orchestres, etc.), ainsi que les noms de marques et de produits commerciaux, hormis les réalisations commerciales, industrielles ou techniques (voir « Cas particuliers concernant l'italique »), ne se mettent pas en italique[180],[181]. Exemples :
Voir aussi cette section.
La règle générale est de respecter les diacritiques utilisés dans la langue étrangère[183].
En allemand, tous les noms prennent une majuscule, y compris les adjectifs employés substantivement et les pronoms désignant les personnes à qui l’on parle[184]. Les noms que le français a empruntés à l’allemand perdent la majuscule lorsqu’ils sont considérés comme naturalisés (un nazi, un leitmotiv, un lied, mais l’usage est hésitant pour land[185]). Au contraire, lorsque des mots allemands sont cités dans un texte en français, ils conservent la majuscule et sont écrits en italique.
Exemple : Luther, par sa doctrine du salut par la foi seule et du Berufung, réhabilite ainsi la vie laïque et fait du travail une valeur.
Comme le précise le Lexique[184], les seules lettres accentuées en allemand sont ä, ö et ü qui en lettres capitales peuvent avoir pour variante Ae, Oe ou Ue[di]. Le double s peut — dans certains cas — se rencontrer sous la forme ß qui n’existe pas sous forme capitale.
L’azéri s’écrit en alphabet latin, inspiré de l’alphabet latin du turc mais avec des lettres particulières, dont le schwa (ə). L’azéri étant repassé à l’alphabet latin au début des années 1990, on a d’abord attribué la lettre « ä » à ce son, avant de s’apercevoir que c’était de loin la lettre la plus utilisée dans cette langue et que l’on perdait trop de temps à l’écrire. Ceci mena bien vite à un rétablissement du « ə ». L’azéri iranien utilise l’alphabet arabe mais peut être aisément transcrit avec la version latine.
Comme l’indique le Lexique, en italien, les lettres accentuées sont les suivantes : à, è, ì, î, ò et ù. Il s’agit toujours d’un accent tonique qui marque la dernière voyelle d’un mot. Cependant les formes aiguës é et parfois les í et les ú, plus proches de la prononciation effective, remplacent de plus en plus souvent è, ì, et ù, comme dans le mot perché (pourquoi et parce que). Le î ne s’emploie qu’en cas de contraction de deux i (au pluriel) dans les contextes permettant de distinguer des homographes.
En italien, on n’utilise normalement que 21 lettres de l’alphabet latin. En effet, les lettres k, w, x et y n’existent que dans les mots étrangers tandis que la lettre j (prononcée i lunga) n’existe que dans certains toponymes (Ajaccio, Jesi) ou certains noms de famille.
L’apostrophe marque une élision de voyelle entre deux mots[186].
Exemples : omertà ou Così fan tutte.
La langue ouzbèke utilise uniquement un alphabet latin sans diacritique depuis 1995. Les alphabets perso-arabe et cyrillique ne sont plus en usage (ce dernier toléré jusqu’en 2010). La lettre apostrophe ʼ (U+02BC), qui sert à transcrire le coup de glotte, suit une voyelle longue ou sépare deux consonnes ; la lettre virgule culbutée ʻ (U+02BB) est utilisée dans les digrammes gʻ et oʻ.
Le turc utilise l’alphabet latin depuis la réforme de l’orthographe de 1928 et l’abandon de l’alphabet arabo-persan dont une version était utilisée pendant l’Empire ottoman. Il faut notamment distinguer un « i avec point », y compris sous forme de majuscule, et un « i sans point » (ı), sauf pour les noms considérés comme francisés (Istanbul par exemple) où le point ne se marque pas (en français) et se marque en turc, y compris sur la majuscule (İ).
Le vietnamien utilise l’alphabet latin et un système officiel de transcription, comportant de nombreux diacritiques (voir quốc ngữ « écriture de la langue nationale »). Seuls quelques noms vietnamiens sont véritablement francisés et ne présentent pas de diacritiques (Hanoï, Saïgon, baie d’Along).
La transcription du birman est malaisée et ne fait pas partie de la tradition française. Du coup, la romanisation utilisée est souvent celle anglaise, ce qui provoque des erreurs usuelles comme Myanmar, avec un r final prononcé, alors qu’il s’agit d’une voyelle allongée comme dans l’anglais car. On peut voir ici le point de la situation.
La règle générale de transcription de la langue chinoise (mandarin) est le pinyin, utilisé désormais aussi bien en Chine continentale (y compris Hong Kong) qu’à Taiwan ou à Singapour (voir : « Wikipédia:Transcription du chinois »). Cependant, il arrive que les communautés chinoises ultramarines utilisent encore des systèmes plus anciens.
La transcription du coréen est problématique et a fait l’objet de plusieurs modernisations successives. Si le hangeul, l’alphabet généralement utilisé, est d’une facilité déconcertante, il est nécessaire de se référer à la romanisation révisée du coréen pour en connaître les principales règles. Néanmoins l’ancienne romanisation McCune-Reischauer est encore largement utilisée.
Dans la transcription des noms personnels ou prénoms, le trait d’union optionnel est utilisé pour séparer les deux syllabes, par exemple 이명박 est translittéré Li Myung-bak (romanisation révisée : I Myeong-bak, romanisation McCune-Reischauer : Yi Myŏng-bak).
Pour les langues utilisant l’alphasyllabaire guèze (principalement en Éthiopie et en Érythrée), le projet Éthiopie propose ces recommandations.
La convention de transcription du grec diffère suivant qu’il s’agit du grec ancien ou du grec moderne ; dans les deux cas, il faut restituer les signes diacritiques par les diacritiques latins équivalents. Pour plus de détails, voir : « Romanisation du grec ».
La règle de transcription des langues indiennes est ISO 15919, voir : « Wikipédia:Transcription des langues indiennes ».
La norme de transcription de la langue japonaise est la méthode Hepburn modifiée. Pour plus de détails, voir : « Transcription du japonais ». Certains noms japonais prennent, écrits en français, un trait d’union, une apostrophe ou un point[Quoi ?] qui facilite la prononciation, surtout après -n, ou dans le cas de voyelles qui se suivent comme dans Hirokazu Kore-eda ou Shun’ya Itō, afin de marquer correctement les kanji.
La convention de transcription du persan est fondée sur les travaux de Gilbert Lazard et des travaux réalisés pour le script UniPers[187]. Pour plus de détails, voir : « Romanisation du persan ».
Par défaut, les noms et mots russes sont transcrits à la française, sauf s’il est démontré, sources francophones de qualité à l’appui, que le sujet est notoirement connu sous un autre nom dans le monde francophone, auquel cas c’est cet autre nom qui est utilisé.
L’alphasyllabaire thaï présente de nombreuses difficultés de transcription et l’existence d’un système officiel Royal Thai General System of Transcription (RTGST) qui n’est pas d’un usage généralisé, rend difficile une cohérence typographique.
Il n’existe pas une transcription de l’ukrainien qui soit constante et établie en français. Voir la romanisation de l’ukrainien pour une première approche.
Il est recommandé d’écrire les nombres à un seul chiffre en toutes lettres (« au long ») ; par exemple, « au bout de deux ans d’existence » plutôt que « au bout de 2 ans d’existence ».
Il convient aussi d’éviter, autant que possible, de commencer une phrase par un nombre écrit en chiffres[188],[189].
En règle générale, les nombres sont écrits de préférence « au long » lorsqu’ils indiquent des grandeurs — deux cents mètres, trois mille habitants, quinze francs… — sauf lorsque leur profusion les rendrait difficilement lisibles. En revanche, les âges[190],[191], les dates[110],[191] et les heures[51],[191] seront écrits en chiffres ; exemple : « Le 28 janvier, à 18 h 15, j’aurai 24 ans et nous serons quatre amis à passer à table, la première fois depuis cinq ans. »
Pour l’utilisation des nombres dans les titres d’œuvres (livres, films, etc.), voir la section dédiée sur cette page.
Concernant le mode d’écriture des nombres en lien avec les mots qui les environnent, et dont ils doivent le plus souvent être séparés par des espaces insécables, consulter cette autre section de la présente page.
Il n’y a pas de norme, mais les quatre façons les plus fréquentes d’écrire en hexadécimal sont :
0x
: 32 = 0x20
; utilisée dans certains langages de programmation tels que le C ou l’Assembleur ;$
: 32 = $20
; cette méthode du dollar est ambigüe et déconseillée puisqu’elle se confond avec la monnaie ;h
en indice : 32 = 20h
;16
en indice : 32 = 2016
; cette méthode de l’indice est utilisable pour les nombres en base quelconque (base vingt, base huit, etc.) et elle est préférable dans les contextes mathématiques.Les notes et appels de note doivent respecter les règles de typographie usuelle. En français, les appels de note doivent précéder la ponctuation : l’ensemble entre balises[dj] <ref group=xyzt name=pqrs>Texte de la note.</ref>
— ou, selon la syntaxe utilisée, le modèle {{note|groupe=xyzt|nom=pqrs|texte=Texte de la note.}}
— doit être collé au dernier mot auquel la note s’applique et inséré avant toute ponctuation (point final, parenthèse fermante, guillemet fermant, etc.), donc en général avant tous les signes de ponctuation s’il y en a plusieurs, par exemple avant le point final et le guillemet fermant dans le cas d’une citation d’une phrase entière[192],[193],[dk].
Cas particulier des points d’interrogation et des points d’exclamation[195] : ces deux signes de ponctuation donnant leur ton à la phrase, ils sont suivis — et non précédés — de l’appel de note. S’il s’agit d’une citation, l’appel de note se situe entre le point d’interrogation ou le point d’exclamation et les guillemets fermants.Exemples :
En général, une note commence par une majuscule et se termine par un point[dl].
Les noms des notes de musique (do, ré, mi, fa, sol, la, si et ut) s’écrivent en minuscules et en italique[196], de manière à ce qu’on les distingue bien du reste du texte, hormis lorsqu’elles composent un mot avec le terme « contre ».
Les altérations (bémol, bécarre, dièse) et les modes (majeur, mineur) s’écrivent en romain et au long sauf lorsqu’ils font partie intégrante du titre de l’œuvre[196] (voir ci-après). Dans le cas où ils devraient être abrégés, il y a lieu d’utiliser les symboles appropriés[197] en les faisant précéder d’une espace insécable :
Les titres d’œuvres musicales, de même que les titres d’œuvres littéraires (cf. ci-après), se composent toujours en italique[196],[198],[199],[200].
Intégrés à un titre, les notes, altérations et modes se composent également en italique (à moins que le titre ne soit lui-même en romain dans un contexte en italique)[196]. Les numéros d’opus ou de catalogue s’écrivent en revanche toujours en romain et sont encadrés par des virgules[200].
Les notations anglo-saxonnes et allemandes (A, B ou H, C, D, E, F et G) s'écrivent en lettres capitales et en romain.
Les registres (hauteur d’octave) sont indiqués en exposant et en romain, en utilisant le modèle {{exp|}}
ou les balises <sup></sup>
[201].
Les indications de tempo (allegro, andante, moderato, etc.) et de dynamique (piano, forte, etc.) s’écrivent en italique[197].
Toute phrase doit commencer par une majuscule et se terminer par un point. Une phrase ne devrait pas commencer par une formule mathématique ou un nombre écrit numériquement, qui ne peuvent pas prendre la majuscule. Lorsqu’une phrase se termine par une formule mathématique, elle doit également se terminer par un point, que la formule soit centrée ou non.
De même, lorsque la fin du texte est entre parenthèses, le point final vient se placer après la parenthèse. (En revanche, lorsque la phrase est tout entière entre parenthèses, comme pour la présente phrase, le point se met avant la parenthèse fermante.)
Pour les phrases entre guillemets précédées d’un deux-points, le guillemet ouvrant est suivi d’une majuscule et le guillemet fermant est précédé du point : « Cette phrase est complète. » Voir la règle complète sur les citations.
La règle selon laquelle une phrase se termine par un point s’applique à toute phrase, qu’elle soit verbale (sujet-verbe-complément) ou nominale[202],[203]. Cela inclut :
Les exceptions sont :
qui ne sont pas suivis d’un point, même s’ils comportent un verbe conjugué.
Les points cardinaux font l’objet de règles typographiques particulières. Celles-ci s’appliquent également aux mots : « midi », « centre », « occident », « orient », « couchant », « levant », « ponant », « septentrion », etc.[207].
Les points cardinaux prennent une majuscule :
Les points cardinaux prennent une minuscule :
Certains ouvrages techniques abrègent les noms des points cardinaux[208] :
Notes
Les numéros de siècles se composent en chiffres romains petites capitales[211].
Syntaxe wiki | Résultat |
---|---|
{{s|XX}} | XXe siècle |
{{-s|XX}} Note : si le modèle termine une phrase, il ne faut pas ajouter de point final, sinon cela ferait deux points successifs (avec le dernier point de l’abréviation « J.-C. »). | XXe siècle av. J.-C. |
{{s|VIII}} | VIIIe siècle |
{{s|XII}} | XIIe siècle |
{{-s|I}} Note : c’est le signe moins « - » placé juste après les accolades ouvrantes du modèle « {{ » qui permet d’obtenir la mention « siècle av. J.-C. ». | Ier siècle av. J.-C. |
{{sp|I|au|IV}} | Ier au IVe siècle |
{{-sp|IV|et|III|s}} | IVe et IIIe siècles av. J.-C. |
{{sp|XVI|et|XX|s}} Notes : 1. Les siècles cités ne sont pas nécessairement contigus, même si c’est usuellement le cas ; 2. Le « s » est ajouté à la fin, car la conjonction intercalaire « et » est utilisée. | XVIe et XXe siècles |
{{XIXe s}} et {{XXe s}} siècles | XIXe et XXe siècles |
{{s mini|XIX}} et {{s mini|XX}} siècles | XIXe et XXe siècles |
Syntaxe wiki | Résultat |
---|---|
{{s-|XX}} | XXe siècle |
{{s-|XVIII}} | XVIIIe siècle |
{{-s-|I}} Note : c’est le signe moins « - » placé juste après les accolades ouvrantes du modèle « {{ » qui permet d’obtenir la mention « siècle av. J.-C. ». | Ier siècle av. J.-C. |
{{sp-|I|au|IV}} | Ier au IVe siècle |
{{-sp-|IV|et|III|s}} | IVe et IIIe siècles av. J.-C. |
{{sp-|XVI|et|XX|s}} Notes : 1. Les siècles cités ne sont pas nécessairement contigus, même si c’est usuellement le cas ; 2. Le « s » est ajouté à la fin, car la conjonction intercalaire « et » est utilisée. | XVIe et XXe siècles |
{{s2-|XV|XX}} | XVe et XXe siècles |
Modèles avec infobulle (sur les chiffres romains) : | |
{{XXe|s}} siècle | XXe siècle |
{{XIIIe|s}} et {{XXe|s}} siècles | XIIIe et XXe siècles |
Liste des modèles pour indiquer des siècles | |||||
---|---|---|---|---|---|
Un siècle à la fois (alternance entre modèles avec lien et modèles sans lien sauf indisponibilité de l'un des deux) |
| ||||
Un siècle à la fois au format minimal (mot « siècle » absent) | |||||
Deux siècles à la fois (reliés par la conjonction « et ») avec le modèle « s2 » | |||||
Deux siècles à la fois (modèle « sp » plus général : choix du mot ou du signe intercalaire + choix du pluriel au mot siècle) |
| ||||
Deux siècles à la fois (en reliant des modèles de base monosiècles déjà présentés ci-dessus) |
| ||||
Un siècle : |
Il n’existe pas de longue tradition orthotypographique en matière de composition des sigles et acronymes. Les règles les concernant, leurs définitions mêmes ne sont pas stabilisées[do]. Malgré les divergences des sources qui assouplissent l’emploi conseillé des capitales, il est convenu ce qui suit.
Les sigles et les acronymes s’écrivent sans point d’abréviation entre les lettres[dp]. En règle générale, les sigles et certains acronymes qui ne sont pas devenus des noms communs lexicalisés en bas de casse (radar, ovni ou encore sida) s’écrivent en lettres capitales[212],[213].
Du côté des sigles prononcés lettre par lettre, les lettres minuscules n’apparaissent que dans de très rares exceptions, aux formes dominantes dans l’usage voire consacrées : BAnQ[213], GmbH.
Contre la règle générale, les acronymes qui sont des noms propres s’écrivent en bas de casse avec capitale initiale dans les cas suivants[dq] :
Lors d’une mise au pluriel, les sigles et les acronymes capitalisés sont invariables. On écrira donc « des URL » et non « des URLs »[216].
Lors de la première utilisation d’un sigle ou d’un acronyme, il est recommandé de donner la forme développée, suivie entre parenthèses de l’abréviation. Les conventions typographiques s’appliquent pour l’emploi des majuscules.
Ces règles peuvent varier selon les langues (voir par exemple les règles pour l’anglais en suivant ce lien). Ces variations ne concernent, dans Wikipédia en français, que les éventuelles portions de texte rédigées dans la langue étrangère : dans un texte en français, sigles et acronymes de sociétés ou organismes étrangers suivent les règles d’écriture exposées ci-dessus.
Cette section concerne les titres de livres, journaux, périodiques, films, pièces de théâtre, peintures, sculptures, œuvres musicales, etc., ainsi que les titres d’émissions de télévision, les titres de jeux vidéo ou de jeux de société (mais « les échecs », par exemple, est le nom commun d’un grand classique, non un titre).
Les titres d’œuvres sont toujours mis en évidence par l’italique[56],[217] (voir la section « Italique »). Si un article défini introduit le titre, il est en italique et prend une majuscule lorsqu’il fait partie intégrante du titre[218],[dt].
Lorsque l’article n’appartient pas au titre, qu’il soit contracté ou traduit, ou si le titre est abrégé ou approximatif, il doit être écrit en romain et en bas de casse[218].
Seules exceptions : les noms des livres dits sacrés (la Bible, la Torah, le Coran, l’Ecclésiaste, l’Évangile selon saint Luc, le Livre de Job, les Évangiles, etc.), les noms des codes et ouvrages apparentés, mais non leurs subdivisions (le Code civil, Des contrats ; le Codex ; le Décalogue, etc.), les intitulés d’actes officiels[dy] (la convention de La Haye, l’édit de Tolérance[219], la loi du Maximum[219], la Constitution de Weimar[bs], etc.) et les thèmes ou sujets religieux traditionnels, notamment en peinture, lorsqu’ils ne constituent pas des titres réels (une Pietà, une Crucifixion, etc.), sont écrits en romain, avec l’article en bas de casse[48].
En cas de titres successifs dont l’un est une partie (chapitre, article, etc.) et l’autre le tout (l’ouvrage), la partie se compose en romain et entre guillemets français et l’ouvrage en italique[48] (voir aussi la section dédiée des conventions bibliographiques) :
Jacques Leclerc, membre associé au Trésor de la langue française au Québec, rappelle que « l’écriture des titres sur la couverture d’un livre ou au générique d’un film ne correspond pas nécessairement aux mêmes règles typographiques. […] Il ne convient pas, dans un texte, de restituer l’effet visuel, esthétique ou calligraphique, car il faut demeurer fonctionnel et neutre. Pour cette raison, on ne doit jamais se fier à la façon dont on a orthographié ou présenté le titre d’un livre ou d’une revue sur la page de couverture […]. Il est préférable d’appliquer intégralement les règles de la majuscule, qui régissent l’emploi des titres dans un texte[221]. »
Les règles du Lexique concernant la capitalisation des titres ne sont pas toujours suivies par les éditeurs[ea]. Le Lexique lui-même témoigne des difficultés rencontrées (présence de l’article, titre en plusieurs parties…)[218]. Les recommandations suivantes tiennent compte de codes typographiques récents qui le nuancent[eb], mais elles conservent son principe : majuscule au premier mot au moins, donc notamment à l’article défini qui introduit certains titres (s’il en fait indiscutablement partie)[223]. La règle implicite est de ne pas ajouter dans un titre une majuscule non justifiée par une autre règle. Naturellement, les éventuels noms propres du titre, ou tous autres mots ou sigles habituellement capitalisés, gardent leurs lettres capitales (Poil de Carotte, Dans mon HLM…).
Cas no 1 : le premier mot du titre est parfois le seul à recevoir une capitale initiale ; c’est le cas si le titre forme une phrase verbale[224] :
C’est aussi le cas de titres non concernés par les règles qui suivent, et qu’on assimilera à des morceaux de phrase :
Cas no 2 : si le titre ne forme pas une phrase verbale et commence par un article défini, on capitalise en plus le premier substantif et les adjectifs et adverbes qui éventuellement le précèdent[224],[221],[227] :
Cas no 2 bis : si l’article défini est absent, donc si les premiers mots du titre sont un substantif éventuellement précédé par des adverbes, des adjectifs qualificatifs ou numéraux[ec], alors ces mots prennent une majuscule[224],[221],[228] :
mais relèvent du cas no 1
Cas no 3 : si le titre met en opposition ou en comparaison[ed] deux ou plusieurs substantifs ou groupes nominaux (souvent mais pas exclusivement liés par la conjonction « et »), les règles précédentes s’appliquent à toutes les parties du titre, mais l’éventuel article qui introduit la deuxième partie (et la troisième, etc.) reste en bas de casse[224],[221],[230] :
mais
Cas no 3 bis : si le titre n’est composé que de deux substantifs qui, dans un ordre arbitraire, entourent une espace, un mot ou un signe conjonctif (ce qui est le cas de nombreux titres de périodiques[ee]), les deux substantifs prennent une majuscule[221] :
mais
Cas no 4 : si le titre contient un second titre (titre dans un titre, titre alternatif précédé de la conjonction « ou », titre complémentaire ou d’épisode…), on applique les règles précédentes pour chaque titre[231],[224] ; l’éventuel article défini qui introduit le second titre reste en bas de casse, sauf si ce titre forme une phrase verbale ou s’il suit une ponctuation marquant la séparation ou la hiérarchisation des titres (le point, le tiret, ou le deux-points qui les remplace de plus en plus[ef]) :
Souvent séparés de la partie principale du titre par une virgule, voire un deux-points, les « sous-titres » en manque d’autonomie ne sont pas des titres :
Note sur les titres de civilité : dans les titres d’œuvres, on typographiera et choisira d’abréger ou non les substantifs « monsieur », « madame », « mademoiselle », « messieurs », etc. en suivant les règles précédentes et les recommandations de la section sur les titres de civilité ; notamment, on écrira toujours ces mots au long (en entier) si placés en début de titre[15], mais on acceptera aussi de le faire dans quelques cas particuliers (par exemple lorsqu’ils sont « mis en relief » par leur place première ou centrale au sein du titre) ; on rappelle enfin que l’écriture au long est nécessaire dans le titre des articles de Wikipédia :
Pour les titres d’œuvres en langues étrangères, on respectera les conventions typographiques de chaque langue[ei]. Celles-ci sont parfois difficiles à établir ; aussi, en l’absence de certitude, on veillera à suivre la forme la plus simple possible : seuls la première lettre du titre et les noms propres prennent une majuscule. Parmi les langues devant se composer ainsi, on peut citer :
En revanche, parmi les langues suivant une convention propre différente, on peut citer :
Note : ces conventions portent principalement sur l’usage fixe des majuscules. En revanche, pour les usages flottants (comme l’emploi indifférent dans la langue anglaise des chiffres romains ou arabes pour les numéros d’opus), la règle générale s’applique (voir ci-après)[244]. De même, les titres sont toujours mis en évidence dans le corps du texte par l’italique, quelle que soit la langue.
L’usage de l’esperluette (&) étant réservé aux raisons sociales et aux marques commerciales[ej],[245], elle doit être remplacée dans les titres d’articles par « et » (dans le cas d’un titre francophone), « and » (dans le cas d’un titre anglophone), etc., et ce quelle que soit la graphie utilisée éventuellement par l’éditeur.
Les points d’exclamation, d’interrogation ou de suspension sont toujours suivis d’une minuscule lorsqu’ils servent à détacher les éléments successifs d’une même phrase[76]. Il en est de même avec le deux-points lorsqu’il précède une explication ou une énumération (à ne pas confondre avec les titres doubles).
Les surnoms, quand ils sont ajoutés ou substitués à des noms propres (prénom, patronyme, etc.), prennent des majuscules aux adjectifs et substantifs qui les composent[140].
Concernant l’usage des chiffres dans les titres[246], le Lexique préconise les règles suivantes[ek].
À la suite de la multiplication de titres comme IЯЯƎVƎЯSIBLƎ ou What the #$*! Do We (K)now!?, les typographies originales non conformes aux règles orthographiques ou typographiques traditionnelles — particulièrement présentes dans le domaine cinématographique[254] — ne sont plus admissibles en tant que titre principal, sauf lorsque l’auteur a justifié explicitement cette graphie, au travers par exemple de textes ou d’interviews : on écrit ainsi Quatrevingt-treize, d’après le choix délibéré de Victor Hugo, plutôt que Quatre-vingt-treize.
L’adoption d’une graphie conforme aux présentes conventions comme titre principal — sur le modèle de la majorité des encyclopédies « papier » et par souci de simplification et d’accessibilité — n’interdit pas en revanche la création de redirections depuis les graphies originales, ainsi qu’une explication dans l’introduction de l’article de ces éventuels choix typographiques particuliers.
Les noms propres géographiques ou toponymes répondent à des règles complexes, selon qu’ils sont simples, composés ou d’origine étrangère[255]. Pour un nom propre géographique donné, au moins l’un des mots qui le composent prend une capitale initiale[256],[en]. Les noms d’États et de pays introduits par leur régime politique sont traités dans une section propre. Les règles suivantes, organisées pour répondre en priorité à la question de la capitalisation, évoquent de manière non synthétique le trait d’union : on se reportera à la section « Trait d’union » ci-dessous pour un complément d’information.
En France, la Commission nationale de toponymie a pour but de contribuer à la conservation et au développement cohérent du patrimoine toponymique.
Les noms propres géographiques présentant des formes extrêmement diverses, les principales règles appliquées en la matière sont les suivantes[eo] :
Les noms de départements français composés de deux termes unis par la conjonction « et », qui sont tous des noms de cours d’eau, n’admettent pas l’article défini[262],[263],[264]. De ce fait :
Au XIXe siècle, un usage était d’écrire les noms de départements composés avec « et » en utilisant la préposition « dans » (et non « en ») et sans article. On écrivait ainsi : « dans Seine-et-Marne », « dans Loir-et-Cher », « la voie ferrée traverse Ille-et-Vilaine et Côtes-du-Nord », « le département de la Seine est séparé de la Manche par deux départements : Seine-et-Oise et Eure », etc.[266].
Les antonomases (noms propres utilisés comme noms communs ou inversement) constituant des appellations d’origine s’écrivent avec une minuscule :
La majuscule est toutefois maintenue si le lieu est cité en tant que tel :
Ainsi, certaines appellations peuvent combiner antonomase et nom propre :
Les noms français ou francisés de voies et d’espaces publics suivent la règle suivante : le terme générique (rue, avenue, boulevard, passage, place, bois, etc.)[ew] se compose en bas de casse, et chaque substantif, adjectif ou verbe[ex] (terme ou groupe spécifique, aussi appelé caractéristique) qui spécifie ce générique prend la majuscule initiale[267],[268] :
En outre, les mots du groupe caractéristique sont, en France et dans certains pays francophones, liés par le trait d’union, ce à l’exception de l’article initial : voir la section « Trait d'union » pour plus de détails.
Ainsi la majuscule au mot générique ne se rencontre en principe que :
Les nombres introduisant les noms francisés des voies de New York (et d’autres villes américaines) s’écrivent en toutes lettres pour les avenues et en chiffres arabes pour les rues[271] :
Les hagiotoponymes, noms de lieux formés à partir du nom d’un saint, prennent la majuscule. De plus, les mots qui le composent sont reliés par des traits d’union. Exemples : Saint-Germain-en-Laye, le boulevard Saint-Jacques.
Le mot « Saint » s’écrit en toutes lettres. Exemple : Saint-Germain-en-Laye et non St-Germain-en-Laye ou St-Germain-en-Laye.
Voir aussi la section « Saints » ci-dessus.
Règle générale : tous les noms, adjectifs et verbes faisant partie du spécifique d’une dénomination française ou francisée prennent un trait d’union et une capitale initiale[273],[274],[275],[276],[259]. C’est quand elle concerne le trait d’union que la règle est le moins suivie, selon les cas rencontrés ci-dessous.
Une unité administrative est une entité politique ou un territoire tel qu’un pays, un département, une commune, un village, une ville… Au Canada, une réserve ou un parc naturel est considéré comme une unité administrative.
Les noms français ou francisés d’unités administratives sont composés avec un ou plusieurs traits d’union, mais on ne met pas de trait d’union après l’article initial ou après une apostrophe[277].
Font exception des formes comme Afrique du Sud, Caroline du Nord, Nouvelle-Galles du Sud ou Arabie saoudite. Les mots composant les noms de régions et de départements français sont toujours liés par des traits d’union sauf dans les cas suivants : Centre-Val de Loire, le Grand Est, les Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Territoire de Belfort[278].
Les noms d’unités administratives françaises dont l’origine étrangère est manifeste prennent un trait d’union s’ils sont bien les noms les plus officiels et non des traductions dans une langue locale. Un toponyme canadien ne prend pas de trait d’union s’il est écrit en langue anglaise, amérindienne ou inuite, sauf s’il reprend le nom d’une personne ou s’il est emprunté à un terme ayant déjà un trait d’union dans cette langue[259].
Les noms des structures intercommunales françaises ne prennent pas nécessairement de traits d’union. On recommande de suivre la règle générale dans le cas des villes nouvelles comme Cergy-Pontoise ou Marne-la-Vallée.
Depuis 2016, les noms officiels de nouvelles communes françaises dans le Code officiel géographique (COG), jusque-là en accord avec les règles typographiques usuelles, n’utilisent plus les traits d’union dans certains cas (cf. Catégorie:Graphie du COG non conforme aux règles de typographie).
Dans les noms français ou francisés de voies et d’espaces publics, les substantifs, adjectifs et verbes qui spécifient les termes génériques (rue, boulevard, chaussée, cours, place, esplanade, etc.)[ew] prennent toujours une capitale initiale et sont liés par des traits d’union[267] ; ainsi les mots du groupe spécifique sont liés à l’exception de la préposition, de la particule ou de l’article (y compris un article appartenant à un nom propre) qui introduisent le groupe :
Exception : en Belgique, le trait d’union est uniquement ajouté aux noms en référence aux saints[280] :
Exception : au Canada, une règle similaire à la règle générale[259],[270] impose le trait d’union entre les noms mais pas entre chaque mot composant éventuellement ceux-ci, et fait mettre la majuscule à la particule onomastique ; cette particularité est valable pour tous les types de toponymes au Canada, même si les patronymes à particule sont plus fréquents dans les odonymes. En outre, on ne mettra pas de trait d’union devant les points cardinaux en fin d’odonyme, ni devant ceux en fin d’un toponyme géographique.
Exception : en Suisse, une règle similaire ajoute le trait d’union mais on le fait aussi après la particule onomastique[281] :
Les surnoms de villes, de régions ou autres entités prennent rarement le trait d’union. Exemples : la Côte d’Opale, le Grand Nord, le Nouveau Monde, la Ville Lumière[261], le Val de Loire.
Concernant les noms de lieudits et d’entités naturelles (vallées, rivières, montagnes, régions naturelles, etc.), l’usage des traits d’union est fluctuant, les exceptions à la règle générale étant très nombreuses[fb]. Le trait d’union est obligatoire quand les règles grammaticales l’imposent. On le mettra aussi quand le spécifique est :
Plus généralement, on lie par des traits d’union les mots qui ont perdu dans la composition leur sens ou leur syntaxe habituels[284]. Cela a notamment pour conséquence la jonction des mots d’un toponyme constituant le spécifique d’un autre toponyme, sur le modèle du massif du Mont-Blanc. Sur ce modèle encore, beaucoup de couples nom-adjectif sont liés lorsque les mots sont très communs. Exemples : le canal des Deux-Mers, le cap de Bonne-Espérance, le cap Gris-Nez, la Forêt-Noire ; mais la Doire Baltée[285]. Ces remarques ne sont pas exhaustives[fc].
Les règles canadiennes ignorent ces réflexions autour du massif du Mont-Blanc. Ainsi, « le mont Belle Fontaine domine le massif du Lac Jacques-Cartier ». On ajoutera une majuscule éventuellement mais pas de trait d’union à un toponyme canadien qui constitue le spécifique du nom d’un détail géographique, y compris artificiel (barrage, canal, réservoir, etc.)[259],[258].
La règle générale sur les traits d’union dans les toponymes s’applique aussi à tout organisme, bâtiment ou monument public portant le nom d’une personne ou d’un lieu[93],[286] :
Remarque : la localité où se trouve un lieu de culte ne fait pas partie du nom du lieu de culte :
Exception : en Belgique, comme dans le cas des odonymes (voir cette section), les noms autres que les noms de saints ne prennent habituellement pas de trait d’union : l’hôpital César De Paepe, la clinique Antoine Depage, l’athénée Léon Lepage, le stade Constant Vanden Stock (ancien nom du Lotto Park d’Anderlecht), l’auditoire Paul-Émile Janson (le plus grand auditoire de l'Université libre de Bruxelles, avec trait d’union à Paul-Émile mais pas à Janson), etc.
Comme pour les édifices, établissements, ouvrages d’art, etc.[93], si le nom propre est composé des prénoms et du nom d’une personne, ou encore d’un patronyme précédé d’un grade militaire ou d’un titre honorifique, ces mots sont liés par un trait d’union[167] :
mais :
Il existe une exception pour la Belgique, similaire à celle qui vise les noms d’édifices, établissements, etc. (voir cette section).
Voir : Trait d’union – Noms de personnes
Le trait d’union est utilisé dans les juxtapositions de noms de famille, dans la plupart des noms et prénoms composés, ou encore dans certaines transcriptions de langues étrangères, par exemple dans les prénoms à deux syllabes coréens ou chinois :
Il est recommandé de séparer les prénoms multiples par une espace[287],[288], et non de les lier par un trait d’union selon une tradition typographique qui faisait une exception pour les prénoms français ou francisés[289],[290]. La virgule n’est pas plus indiquée[291], malgré sa présence dans divers actes de l’état civil (par exemple français)[fd].
Toutefois, le trait d’union étant préféré en généalogie dynastique, il est acceptable de lier conformément à cet usage les prénoms français ou francisés de membres de familles royales ou de grande noblesse :
La locution adverbiale « c’est-à-dire » s’écrit avec des traits d’union[292]. De même, le pronom indéfini pluriel « quelques-uns » s’écrit avec un trait d’union[293].
Les symboles d’unités de mesure ne comportent pas de point abréviatif, sont habituellement écrits en minuscules et sont séparés du nombre par une espace insécable[294],[fe]. Cette règle supporte deux exceptions importantes :
Il est recommandé d’utiliser le système international d’unités (SI) pour exprimer une mesure quelconque. Par exemple : 123 km, 456 N/m, 789 GW/sr. Si un autre système est pertinent, on fournira l’expression alternative entre parenthèses. Par exemple : 123 km (76 mi). Veillez à utiliser les symboles corrects : k signifie kilo, K signifie kelvin. Si la mesure est une citation d’une autre provenance (exprimée dans le système anglo-saxon, ou dans un système plus ancien comme le CGS, par exemple), on insérera la version SI. Par exemple : « At an altitude of 20,000 feet [6 100 m], the plane exploded. »
L’utilisation du modèle {{unité}} — ou de l’un de ses alias, {{nb}} ou {{nombre}} — permet de gérer facilement les espaces insécables dans la partie numérique et entre celle-ci et l’unité. Par ailleurs, la lisibilité s’en trouve accrue par rapport à l’utilisation de l’entité de caractère
. À l’intérieur du modèle, dans le paramètre nombre, le point comme la virgule peuvent être utilisés comme séparateur décimal. Le modèle affichera automatiquement le nombre en respectant les conventions francophones. Exemples :
{{unité|1000 m}}
donnera 1 000 m ;{{unité|12,5 kg}}
, avec une virgule décimale, donne l’affichage correct 12,5 kg ;{{unité|12.5 kg}}
, avec un point décimal, donne également l’affichage désiré 12,5 kg avec une virgule décimale.Il est possible également d’inclure un lien wiki vers l’unité correspondante et d’ajouter un exposant à l’unité de mesure (cas des surfaces ou des volumes par exemple) :
{{unité|125 [[Micromètre|µm]]}}
donne 125 µm ;{{unité|10.52 km2}}
donne 10,52 km2.Règle générale : « les mots armée, division, régiment, etc., s’écrivent généralement au long[ff] et en lettres bas de casse, un numéro d’ordre caractérisant chacune de ces unités[75] » et, le cas échéant, « les unités constitutives d’une force armée sont caractérisées par un numéro que l’on compose en chiffres arabes »[296].
Exemples :
Toutefois, dans les récits de guerres et de batailles, pour éviter les confusions, on différencie les unités ennemies en composant les numéros de ces unités en grandes capitales romaines pour l’un des deux camps. Exemple : « La 5e armée française s’enfonça en coin entre les Ire et IIe armées allemandes[75]. »
S’agissant de certaines unités non numérotées individualisées par un nom ou un adjectif, on écrira :
Dans les cas où « les noms des organismes et institutions d’État à caractère unique — c’est-à-dire dont la compétence s’étend à tout le territoire d’un pays — sont de véritables noms propres[159] », « le premier mot nécessaire à l’identification portera une majuscule, ainsi que l’adjectif qui le précède[157]. » Il en résulte :
Par ailleurs, les noms étrangers d’unités militaires, ne se mettent pas en italique. Exemples : l’Afrikakorps[75], la Heer, la Bundeswehr, la Royal Navy, la United States Air Force (l’US Air Force ou la US Air Force, en abrégé, selon la prononciation), le 75th Ranger Regiment (mais il y a lieu d’écrire « Rommel a été incorporé dans un Regiment de montagne » car ici « Regiment » fait office de nom commun[fj]), le Grupa Reagowania Operacyjno Manewrowego (le GROM en abrégé), etc.
De même, par extension de la règle précédente aux unités de police ou paramilitaires, les noms d’unités précises étrangères ne se mettent pas en italique. Exemple : « Ce SS a été incorporé dans un Einsatzkommando[fk], son unité s’appelait « Einsatzkommando 1.a ». »
Également, pour plus de clarté, que ce soit pour les noms français ou étrangers d’unités, on aura si nécessaire recours aux guillemets ; exemples[297] : la division blindée « Grande Allemagne », ou division « Großdeutschland » ; la division SS « Das Reich » ; l'escadrille « Normandie-Niémen ».
Au Canada, toute traduction doit employer la terminologie approuvée du ministère de la Défense nationale du Canada et des Forces armées canadiennes[298].
Certains noms d’unité ne peuvent être traduits (par exemple : The Royal Canadian Regiment). Cependant, le nom d’un quartier général bilingue existe dans les deux langues, ainsi que le nom d’une unité générique (par exemple : 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada/5 Canadian Mechanized Brigade Group).
De plus, on met une capitale initiale au premier nom de l’appellation d’une unité militaire. Si ce nom est précédé d’un adjectif, ce dernier prend aussi la majuscule[299].
Les noms propres d’avion, bateau, train, voiture, etc. reproduisent exactement la mention portée sur le véhicule[300] (voir section #Italique). Devant un adjectif, l’article est généralement compris dans l’appellation[300] (voir section #Italique). L’article qui précède le nom français prend le genre de celui-ci ; dans les autres cas, on privilégiera le masculin ou le nom consacré par l'usage.
Le nom se compose en italique et prend une majuscule au moins à son premier mot et aux principaux noms et adjectifs[300]. Lorsque le nom est précédé d'un article, la disposition s'applique aussi à celui-ci s'il fait partie indiscutablement du nom[300].
Remarques : les noms de marques et noms génériques ne sont pas concernés par ces dispositions (voir section #Patronymes français ou francisés). Les noms d'engins spatiaux s’écrivent toujours en italique, qu’ils soient uniques ou de série[300] (voir section #Italique).
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