Unbitrium

élément chimique hypothétique de numéro atomique 123

Unbitrium
UnbibiumUnbitriumUnbiquadium
  
 
123
Ubt
 
        
        
                  
                  
                                
                                
  
                      
Ubt
Tableau completTableau étendu
Position dans le tableau périodique
SymboleUbt
NomUnbitrium
Numéro atomique123
Groupe
Période8e période
BlocBloc g
Famille d'élémentsSuperactinide[1]
Configuration électroniquePeut-être[2] :
[Og] 8s2 8p1 7d1 6f1
Électrons par niveau d’énergiePeut-être :
2, 8, 18, 32, 32, 19, 9, 3
Isotopes les plus stables
Iso AN Période MD Ed PD
MeV
Divers
No CAS54500-71-9[3]

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'unbitrium (symbole Ubt) est la dénomination systématique attribuée par l'UICPA à l'élément chimique hypothétique de numéro atomique 123.

Cet élément de la 8e période du tableau périodique appartiendrait à la famille des superactinides, et ferait partie des éléments du bloc g. Sa configuration électronique serait, par application la règle de Klechkowski, [Og] 8s2 5g3, mais a été calculée par la méthode Dirac-Fock-Slater[2] et en prenant en compte les corrections induites par la chromodynamique quantique et la distribution relativiste de Breit-Wigner (en)[4] comme étant [Og] 8s2 8p1 7d1 6f1, de sorte que cet élément n'aurait pas d'électron dans la sous-couche 5g.

Stabilité des nucléides de cette taille

Aucun superactinide n'a jamais été observé, et on ignore si l'existence d'un atome aussi lourd est physiquement possible.

Le modèle en couches du noyau atomique prévoit l'existence de nombres magiques[5] par type de nucléons en raison de la stratification des neutrons et des protons en niveaux d'énergie quantiques dans le noyau postulée par ce modèle, à l'instar de ce qui se passe pour les électrons au niveau de l'atome ; l'un de ces nombres magiques est 126, observé pour les neutrons mais pas encore pour les protons, tandis que le nombre magique suivant, 184, n'a jamais été observé : on s'attend à ce que les nucléides ayant environ 126 protons (unbihexium) et 184 neutrons soient sensiblement plus stables que les nucléides voisins, avec peut-être des périodes radioactives supérieures à la seconde, ce qui constituerait un « îlot de stabilité ».

La difficulté est que, pour les atomes superlourds, la détermination des nombres magiques semble plus délicate que pour les atomes légers[6], de sorte que, selon les modèles, le nombre magique suivant serait à rechercher pour Z compris entre 114 et 126.

L'unbitrium fait partie des éléments qu'il serait possible de produire, avec les techniques actuelles, dans l'îlot de stabilité ; la stabilité particulière de ces isotopes serait due à un effet quantique de couplage des mésons ω[7], l'un des neuf mésons dits « sans saveur ».

Notes et références

Articles connexes

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :


 12               3456789101112131415161718
1  H    He
2  Li Be   B C N O F Ne
3  Na Mg   Al Si P S Cl Ar
4  K Ca   Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
5  Rb Sr   Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
6  Cs Ba   La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
7  Fr Ra   Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Nh Fl Mc Lv Ts Og
8  119 120 *  
 * 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142  


Métaux alcalinsMétaux alcalino-terreuxLanthanidesMétaux de transitionMétaux pauvresMétalloïdesNon-métauxHalogènesGaz noblesÉléments non classés
Actinides
Superactinides
🔥 Top keywords: