Untriseptium

élément chimique hypothétique de numéro atomique 137

Untriseptium
UntrihexiumUntriseptiumUntrioctium
  
 
137
Uts
 
        
        
                  
                  
                                
                                
  
                      
Uts
Tableau completTableau étendu
Position dans le tableau périodique
SymboleUts
NomUntriseptium
Numéro atomique137
Groupe
Période8e période
BlocBloc g
Famille d'élémentsSuperactinide[1]
Configuration électroniquePeut-être[2] :
[Og] 8s2 8p2 7d1 6f3 5g11
Électrons par niveau d’énergiePeut-être :
2, 8, 18, 32, 43, 21, 9, 4
Isotopes les plus stables
Iso AN Période MD Ed PD
MeV
Divers
No CAS55127-57-6[3]

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'untriseptium (symbole Uts) est la dénomination systématique attribuée par l'UICPA à l'élément chimique hypothétique de numéro atomique 137.

Cet élément de la 8e période du tableau périodique appartiendrait à la famille des superactinides, et ferait partie des éléments du bloc g.

À mesure qu'on s'éloigne de l'îlot de stabilité (ne dépassant pas Z ≈ 127), les atomes synthétisés devraient rapidement devenir extrêmement instables, au point que Z ≈ 130 est fréquemment cité comme limite « expérimentale » à l'existence pratique de ces éléments[4] ; il n'est donc pas certain que l'élément 137 puisse un jour être effectivement détecté.

Difficultés mathématiques dans la modélisation des noyaux à 137 protons et plus

Certaines équations approchées ou non relativistes font intervenir le produit αZ, dans lequel α représente la constante de structure fine, et ne sont valides que lorsque ce produit est inférieur à 1 ; dans la mesure où α ≈ 1/137, un problème apparaît à partir de l'untriseptium, pour lequel Z = 137 et donc αZ ≈ 1 :

  • L'équation de Dirac devient également invalide au-delà de Z = 137 pour la même raison, en exprimant l'énergie d'un atome à l'état fondamental par :
me est la masse de l'électron au repos.

Ces difficultés sont levées si l'on tient compte des effets relativistes dans le cortège électronique ainsi que de la dimension non nulle des noyaux atomiques (d'autant plus sensible que ces noyaux sont gros), de sorte que la limite maximale théorique du nombre de protons dans un noyau atomique est repoussée, selon les modèles, de 35 à 70 unités au-delà de 137 (i.e. 170 à 210 protons).

Notes et références

Voir aussi

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